CYBER-MEDITATION

 

 

PREDICATION N°15

 

Prédication, jour du sabbat.

Lectures bibliques :
1ère Lecture : 2Rois 12 :10 -16

2ème Lecture : Luc 21 : 1 - 4

 

 

 

 

Qu’est-ce qu’une offrande ? C’est un don, une action de grâce. L’offrande a été définie[1] comme une expression de reconnaissance envers quelqu’un qui représente l’autorité de la paroisse et plus particulièrement envers Dieu. Elle prend plusieurs formes :

 

1.     Les libéralités,

2.     Les offrandes rituelles ou prescriptives,

3.     les offrandes de soi (se donner à Dieu)

 

Les conditions pour donner ces offrandes sont particulières. On ne les donne pas n’importe comment.

 

Dans le texte du mercredi :

 

(Rom.12 : 12 – 13)

« Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l’hospitalité. »

 

 

1.     Les libéralités :

 

Il faut avoir cette volonté de donner librement à Dieu pour que vive son oeuvre. Cette manière de donner doit être spontanée et volontaire pour que vivent l’œuvre du Seigneur, le gestionnaire, le Chargé et ceux qui oeuvrent avec lui pour s’occuper de la maison de Dieu. Ce que vous donnez à la maison de Dieu appartient au temple et au Chargé qui doit gérer l’œuvre du Seigneur.

 

Le Roi Jonas lorsqu’il prit le pouvoir, a destiné toutes les libéralités pour la reconstruction du temple du Seigneur. Mais on s’est aperçu que rien n’était fait. On ne savait pas où passaient les apports. Il a donc décidé de les retirer de la main du sacrificateur et les a donnés au constructeur qui devait bâtir la maison de Dieu.

 

Nous qui sommes les enfants du Seigneur, il est important que la gestion des dons soit parfaite et que tout soit bien gérés dans la maison de Dieu. Tout ce que nous apportons comme action de grâce est destiné au temple.

 

Le sacrificateur qui était dans le temple était là déjà depuis le temps de son papa. Il était roi à huit ans.

 

Le texte nous précise que l’argent est désormais donné aux constructeurs et on ne les contrôle plus. Les sacrificateurs étaient droits avant qu’on leur remette l’argent. C’est après qu’ils ont été corrompus. Ils emmenaient le peuple pour faire des sacrifices sur les hauts lieux, mais à d’autres dieux. Il fallait mettre de l’ordre et le roi a contrôlé les défaillances.

 

L’argent qui va construire la maison de Dieu est contrôlé. Le Chargé ne doit pas payer sa maison lui-même. La volonté de donner doit venir de nous, en fonction de toutes les charges de l’église et des besoins du Chargé.

 

Abraham, avait un seul fils. Car Dieu a béni sa prière et sa méditation et a lui a permis d’avoir cet enfant qui s’appelle Isaac. Voilà que Dieu lui demande d’offrir ce fils unique en sacrifice. Abraham a amené Isaac à cette montagne qui s’appelle Yahvé-Jiré (la montagne de l’Eternel) ; il sera pourvu [Genèse 22 : 2 – 13]).

 

Lorsque l’on tend la main vers vous pour demander, le bon sens c’est de donner de votre cœur.

 

2 Cor. 9 : 6-7

« Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment.

Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.»

 

L’apôtre Paul s’était vraiment plaint.

 

 

 

2ème lecture : Luc 21 : 1 – 4

 

 

 

2.  La relativité de l’abondance

 

Ce n’est pas parce qu’on met plus qu’on va récolter plus. Cela ne dépend que de Dieu et de ce qu’il va nous apporter.

 

Dieu, dans sa réalité voit ce qui est juste et ce qui est vrai. Il est important d’avoir l’assurance que le Chargé, le trésorier etc. soient dans la bonne voie. L’apôtre Paul tissait des pagnes lorsqu’il oeuvrait, car il ne travaillait pas. A un moment donné, il était fatigué et ne pouvait plus continuer à les confectionner. Il était donc obligé d’accepter ces dons et on puisait un peu d’argent pour subvenir à ses besoins.

 

1 Cor. 9 : 1

« Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ? N’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ?... »

 

Tous ceux qui rentrent ici dans la maison du Seigneur et qui disent « alléluia » au Chargé (il veille sur l’esprit de tout le monde), ceux qui sont en harmonie, en accord, en amour, qui marchent et exercent l’œuvre avec lui, dans leurs luttes, dans leurs combats la nuit, doivent le voir venir les aider dans leur sommeil.

 

Barnabas a voulu avoir une compagne dans l’église et cela a été inacceptable. Son serviteur qui l’accompagnait voulait vivre comme d’autres le faisaient.

 

 

3.  Les offrandes de soi

 

La plus grande des offrandes sera l’action de grâce que nous faisons à Jésus-Christ en nous donnant nous-mêmes par le baptême. Notre corps, notre âme et notre esprit deviennent dons au Seigneur. Donc, tout ce qui nous appartient sur terre devient don au Seigneur. Il est important que nous soyons des holocaustes vivants offerts à Dieu.

 

Jésus est venu et a versé son sang une fois pour toute. Désormais, nous sommes des offrandes sanctifiées, purifiées. Nous sommes à lui à travers le baptême. Donc rien ne nous appartient. La maison de l’Eternel doit être une maison de communion et de louange. Chanter est une action de grâce. Chanter comme le fait la chorale doit être une action de grâce.

 

Les actions de grâce doivent être quotidiennes, car tous les jours que nous vivons est un jour d’action de grâces, soit par les cantiques, les prières, les gestions et les dons au Seigneur. Il est important que lorsqu’on parle d’offrandes, on parle de dons et de bénédictions, mais ce qu’on donne et la manière dont on le donne est capitale.

 

Caïn n’a pas offert de mauvaises offrandes. Cela n’a jamais été précisé dans la bible. Nous savons que son sacrifice n’a pas été accepté. Tu peux donner des vaches maigres, mais quand tu le donnes avec mauvais cœur, ce n’est pas bon.

 

Matthieu 5 : 23-24

 « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton            frère a quelque chose contre toi, laisse-là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis viens présenter ton offrande. »

 

C’est l’une des raisons peut-être pour laquelle Dieu n’a pas agréé l’offrande de Caïn. Certains vont faire une action de grâce avec énormément de fruits.  Mais cela peut ne pas être agréable devant Dieu si leur cœur n’est pas bon. Le cœur qui accompagne l’action de grâce doit être pur.

 

Matthieu 8 : 10-12

« Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.

Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l’orient et de l’occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux.

Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il aura des pleurs et des grincements de dents. »»

 

Si nos actes ne tendent pas vers la bénédiction, c’est un temps perdu pour nous. Si nous reconnaissons notre Chargé comme guide spirituel, toute la confiance doit lui être donnée.

 

AMEN

 

 

 

Par le Supérieur Ev. Franck TUTUAKU

(Chargé de la Paroisse Grâce Divine)

Reportage : Snr/Maman Brigitte Maillot

22/02/09/ECC Ste-Victoire /Pantin /FR.

 

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[1] Lors d’une Formation au Saint-Siège