CONSTITUTION Traduction française tirée de la version anglaise
originale L’Elaboration de cette Nouvelle Constitution qui a
commencé le 29 février 1976, a été par la grâce de Dieu achevée le 29 Février
1980. La Nouvelle Constitution a été promulguée le 29 Mars
1980. Nº 489 ºººººººººººººººº NIGERIA CERTIFICAT DE CONSTITUTION des Administrateurs Enregistreurs
de L EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE
,VILLAGE DE MAKOKO YABA. JE CERTIFIE DANS CE DOCUMENT QUE : -SAMUEL OLATUNJI AJANLEKOKO, -ALEXANDER ABIODUN BADA, -ALFRED FOLABI BABATUNDE OWOAJE dûment désignés comme Administrateurs de l’EGLISE DU
CHIRSTIANISME CELESTE, VILLAGE DE MAKOKO YABA, ont en ce jour été enregistrés comme une
personne morale sous réserve des conditions et des indications mentionnées
ci-dessous. Fait à Lagos de ma main le 24 Novembre 1958. LE GOUVERNEUR
GENERAL CONDITIONS ET INDICATIONS Pour que ce certificat soit passible de résiliation,
il faudrait que les propositions et règles du corps, comme le stipulent les
présentes annexes, soient modifiées sans l’accord écrit préalable du
Gouverneur-Général ou il faudrait que le corps, à un moment donnée, permette
ou pardonne une quelconque divergence ou une rupture de ces propositions et
règles. L’ACTE DE
CONSTITUTION DE L’EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE, DIOCESE DU NIGERIA jadis enregistrée comme « L’EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE village de MAKOKO, YABA »
sous l’Ordonnance des Domaines (Succession Perpétuelle) chap
107, fait le 29 Mars 1980, et dûment signée pour et au nom de L’EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE,
DIOCESE DU NIGERIA (ci-après désignée comme « L’EGLISE ») par les personnes dont les noms figurent
dans la première partie de cet acte et qui ont été habilitées à le faire par
le Révérend Pasteur Prophète FONDATEUR sur qui repose l’autorité de l’Eglise. CONSIDERANT
QUE l’Eglise ait son Siège National
(Diocésain) au 12/15 Church Street, à Makoko Yaba, Etat de Lagos et que le Siège International et
Universel de l’Eglise du Christianisme Céleste se situe à la Mission House à Ketu, Etat de Lagos. ET
CONSIDERANT QUE l’Eglise fût dûment
constituée au Nigéria le 24 Novembre 1958 sous l’Ordonnance des Domaines
(Succession Perpétuelle), chap 107, comme une
communauté spirituelle de Chrétiens croyants et pratiquants. ET
CONSIDERANT QUE la Constitution
sous laquelle elle fut constituée, fut amendée par un avis daté du 28 Mars
1980 et fut remplacée par cette Nouvelle Constitution plus détaillée qui est
basée sur le texte de lois, le règlement et les principes chrétiens formant
le corps du culte de l’Eglise et sa mission évangélique de rédemption. QU’IL SOIT
PROMULGUE et ce présent document
promulgue que, la Nouvelle Constitution de l’Eglise connue comme, « LA
CONSTITUTION DE L’EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE (DIOCESE DU NIGERIA)» ainsi que le déclare la seconde partie de cet acte,
entre en vigueur. En foi de quoi chacun de nous, dûment accrédité à
agir ainsi selon notre capacité mentionnée, place ici sa signature respective
et appose son sceau. Samson Olatunde Banjo SAMSON OLATUNDE
BANJO Oluremi Olusoga Ogunlesi OLUREMI OLUSOGA OGUNLESI Josiah Kayode Owoduni JOSIAH KAYODE OWODUNI Olayinka Afolabi Adefeso OLAYINKA AFOLABI
ADEFESO Samuel Olatundji Ajanlekoko SAMUEL OLATUNJI
AJANLEKOKO Alexander Abiodun Bada ALEXANDER ABIODUN
BADA Samuel Bileou Joseph Oshoffa SAMUEL BILEOU
JOSEPH OSHOFFA PREMIERE
PARTIE Noms des personnes accréditées à valider l’Acte de
Constitution au nom de l’Eglise du Christianisme Céleste (Diocèse du Nigéria) 1.
SAMSON OLATUNDE BANJO 2.
OLUREMI OLUSOGA OGUNLESI 3.
OLAYINKA AFOLABI ADEFESSO 4.
JOSIAH KAYODE OWODUNNI 5.
SAMUEL OLATUNJI AJANLEKOKO 6.
ALEXANDER ABIODUN BADA 7.
SAMUEL BILEHOU JOSEPH OSCHOFFA SECONDE
PARTIE L’EGLISE 1) Le nom de l’Eglise est « l’Eglise du
christianisme Céleste (Diocèse du Nigéria) ». L’Eglise du Christianisme
Céleste (Diocèse du Nigéria) fait partie de l’unique Sainte-Eglise
spirituelle, universelle, unie, indivisible qui est venue dans ce monde en
provenance du ciel selon un ORDRE DIVIN le 29 Septembre 1947 à Porto Novo
dans la République du Bénin (anciennement Le Royaume du Dahomey), par
l’intermédiaire d’un seul individu, un homme qui est le fondateur de
l’Eglise, le Révérend-Pasteur Prophète-Fondateur SAMUEL BILEOU JOSEPH
OSHOFFA. L’Eglise est un Diocèse de l’Eglise Universelle du Christianisme
Céleste dont le Siège National (Diocésain) se situe au 12/15 Church Street, à
MakokoYaba, Etat de Lagos, dont le Siège Suprême se
situe à Porto Novo, République du Bénin et dont le Siège International se
situe à la Mission House à Kétu, Etat de Lagos,
République Fédérale du Nigéria. ORDRE
DIVIN 2) Le 29 Septembre 1947, dans le profond mystère de l’apparition
de l’ange ailé et auréolé d’une intense lumière, la parole de Dieu s’est
révélée au Fondateur pendant la prière. « C’est le souhait de Dieu de
t’envoyer, en mission d’évangéliser le monde. Il y’a beaucoup de Chrétiens de
nom qui, lorsqu’ils sont confrontés aux difficultés et aux problèmes de ce
monde, courent après des prêtres fétichistes ou d’autres pouvoirs des
Ténèbres à la recherche de toutes les formes d’aide possible. Ce qui implique
qu’à leur mort, ils ne peuvent pas voir le Christ parce que, à cause de leur
acte, Satan les a marqués de son empreinte spirituelle. Pour t’assister dans
ta tâche, afin que les hommes puissent t’écouter et te suivre, des œuvres
miraculeux de guérisons divines par le Saint Esprit seront accomplis par toi.
Les œuvres de la guérison divine et l’empreinte spirituelle de Dieu que tu
porteras, attesteront que tu es un envoyé de Dieu.» Ainsi est née l’EGLISE DU CHIRSTIANISME CELESTE universelle. 3) Le nom de l’Eglise descendit du Paradis en se
révélant divinement à M. ALEXANDER YANGA qui, à ce moment-là, éprouvait la
guérison spirituelle dans la maison du Pasteur-Fondateur et qui fut maintenu
en transe pendant sept jours. Au bout du septième jour, il demanda un morceau
de craie et écrivit ainsi le nom de l’Eglise sur le mur « EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE » 4) Outre le fait qu’il fût aussi un prophète, le
Fondateur fut autorisé par l’ORDRE DIVIN à user du nom
« EPASTORAL » en langue angélique, ce qui lui fut également traduit
par « PASTEUR ». Ceci se produisit après qu’il s’était dévoué comme
« EVANGELISTE » les cinq premières années de l’existence de
l’Eglise. Il est ainsi le Révérend-Pasteur Prophète
Fondateur (ci-après désigné « Pasteur »), dont l’autorité
incontestable sur Terre pour toutes les affaires de l’Eglise, symbolise
l’identité, l’unité et l’indivisibilité de l’Eglise. « Pasteur » ne
devra pas seulement désigner l’actuel Pasteur mais également ses futurs
successeurs dans l’éternité. 5) L’ultime et unique autorité dans l’Eglise du
Christianisme Céleste du Diocèse Nigérian est assignée au Pasteur ou à la
personne qui lui succède à sa mort. 6) Quiconque est choisit pour
assurer la succession du Pasteur doit avoir son Siège dans le domaine réservé
au Pasteur à Porto Novo, République du
Bénin. 7) Le Prophète-Fondateur Révérend S.B.J OSHOFFA affirme
que s’il devait mourir dans la République du Bénin, il devrait être enterré
dans le domaine qu’il a désigné, à Porto Novo, dans la République du Bénin. 8) S’il devait mourir au Nigéria, il devrait être
enterré dans la ville d’Iméko, dans la division d’Egbabo de l’Etat d’Ogun auprès
de sa mère sur la terre familiale qui lui a été accordée. 9) Le Pasteur affirme que le lieu de sa sépulture, où
qu’il soit, devra être préservé comme un lieu saint et un endroit de
pèlerinage. HISTOIRE DE
LA FONDATION 10)
Voici la
traduction française de l’histoire de l’Eglise du Christianisme Céleste comme
la raconta le Révérend-Pasteur Prophète Fondateur S.B.J OSHOFFA pendant
l’office du soir le mercredi 18 Juin 1969 à Makoko,
Siège Principal de l’Eglise du Christianisme Céleste, dans le Diocèse du
Nigéria. L’histoire fut racontée à la place du sermon habituel prononcé
pendant l’office. 11)
« C’est
une source de plaisir que d’être toujours en vie aujourd’hui, vingt et un ans
et quelques mois après la naissance de l’Eglise ».A cet endroit précis
et aujourd’hui même à Makoko, Siège Principal de
l’Eglise du Christianisme Céleste du Nigéria, on m’a demandé de faire un bref
historique de l’Eglise pour la postérité. Mais avant de le faire, je
commencerai par raconter ma propre histoire pour clarifier les évènements. 12)
Mon père était
un méthodiste né et élevé au Dahomey (l’actuelle République du Bénin). Son
père OJO, et sa mère KOSHINA, partirent d’Abeokuta au Nigéria pour Dasatre où ils s’installèrent. La frontière artificielle
entre le Nigéria et le Dahomey érigée par les Européens, faisait que mon père
était Dahoméen. Son nom était OSHOFFA (ce qui provient de « OJU KI ISE
OFA TI OTA LE TA BANI KA SUBU », ou plus brièvement « OJU KO SO
FA » ce qui fut plus tard réduit à OSHOFA, en langue Yoruba ; ce
qui simplifie en français « l’œil humain n’est pas un missile qu’un
ennemis peut lancer à quelqu’un pour provoquer sa chute »). Il eut
beaucoup d’épouses et eut avec chacune d’entre elles cinq ou six enfants.
Tous les enfants furent cependant des filles dont une seule survécut. Ceci
l’amena à implorer Dieu selon la doctrine méthodiste : « O
Seigneur, si vous pouviez m’accorder un fils, je l’élèverais à votre service,
exactement comme Hannah et Elkana le firent ».
En conséquence de quoi, je naquis en 1909 à Porto Novo,d’une mère nigériane appelée ALAKE IYAFO d’IMEKO
division d’Egbado, province d’Abeokuta. On m’appela
SAMUEL et aussi BILEWU (BILEAIYEBAWU KOGBE, SUGBON MO MO
WIPE MO TI TORO RE LODO OLORUN) ce qui signifie « si tu préfères vivre
en ce monde alors tu es le bienvenue, mais si tu préfère
vivre là-haut, au Paradis, alors tu es également libre d’y aller, mais je
sais que je l’ai particulièrement demandé à Dieu pour toi. » 13)
« Pour
respecter le serment que mon père avait tenu à Dieu, je fus envoyé à sept ans
au service de Dieu auprès du méthodiste catéchiste MOISE GNANSOUNOU, le père
de l’Evangéliste NATHANIEL GNANSOUNOU qui est membre de notre Eglise. Comme
mon père ne fut pas satisfait de la manière dont je fus traité, il me ramena
à la maison et m’envoya plus tard à l’âge de treize ans auprès du Révérend
Evêque DAVID HODONOU LOKO, L’Evêque Méthodiste de Porto Novo, autrefois de
l’Eglise Méthodiste d’Olowogbowo (Lagos, Nigéria).
D’autres enfants étaient avec moi. Après quelques années, le Révérend D.H
LOKO fut remplacé par l’Evêque GARNIER
de Londres. Le nouvel Evêque nous ordonna (à nous, les élèves) de
participer à la fabrication des pavillons pour la construction du nouveau
Collège. Nous refusâmes sans exception ; alors il nous renvoya tous chez
nos parents. Quand je fus de retour à la maison, mon père me prévint que
j’étais différent des autres parce qu’il l’avait particulièrement demandé à
Dieu à mon intention, et donc que je devais travailler. Ce sur quoi, il me
renvoya auprès de l’Evêque, mais l’Evêque ne voulut pas revenir sur sa
décision. Puis mon Père dit qu’il n’y avait plus d’autre solution que celle
d’apprendre le métier de charpentier comme lui ». 14)
Je devins un
charpentier compétent. J’étais qualifié pour couvrir les immeubles, fixer le
bois et travailler l’ébène que j’achetais régulièrement à un ami. Je
continuai joyeusement mon travail de charpentier jusqu’à la mort de mon père,
le 15 Juin 1939. 15)
Après la mort
de mon père, je portai le deuil jusqu’en Décembre 1946, date à laquelle je
décidai que je devais désormais faire le commerce de l’ébène. Je devais
moi-même aller en forêt pour acheter l’ébène et la porter en ville pour la
vendre au charpentier. J’ai commencé ce commerce en me rendant dans la forêt
à la recherche de l’ébène. Je l’achetais très bon marché et je la
transportais en ville pour la vendre à profit. J’ai continué ce commerce
lucratif jusqu’à ce voyage de Mai 1947 au moment des crues. Comme d’habitude,
j’avais ma Bible. J’aimais beaucoup prier. 16)
Le 23 Mai 1947,
jour de l’éclipse du soleil, au moment où je priais dans la forêt au cours de
ce voyage, j’entendis une voix et ne parvins plus à ouvrir les yeux. La voix
que j’entendis fut « LULI » et la même voix me dit « cela
signifie la grâce de Jésus Christ ». Quand j’ouvris mes yeux, je vis un
singe blanc avec deux dents, une en haut et une en bas, avec des mains ailées
et des pieds tels ceux d’une chauve-souris. Lorsqu’il vole, il bat
normalement des ailes en avant. Mais l’animal restait immobile. Je vis un
oiseau avec des pattes et un bec jaunes, et une longue queue. Parfois il
voulait déployer sa queue tricolore comme un paon. Il était également
immobile. Je vis également un petit serpent d’environ trente centimètres de long.
Comme il était immobile, il était enroulé et sa gueule soufflait comme celle
d’un cobra. Quand j’entendis cette voix, je remarquai que je me sentais
complètement différent de mon état normal. Je me surpris alors à jouer avec
le serpent. L’oiseau resta sur ses pattes un moment et vint ensuite dans le
buisson. Le singe s’envola aussi et je pris conscience alors du complet
changement qui s’était opéré en moi. 17)
J’avais été
emmené en pirogue dans la forêt par un pagayeur que je louais de Toffins à Ganvie. Je lui
donnais toujours de l’argent pour sa nourriture. Mais il me vola une partie
de ma soupe. Peu après, il commença à avoir des maux d’estomac et à me gémir
aux oreilles. Je courus vers lui pour lui demander ce qui se passait. Il dit
qu’il n’avait fait que goûter ma soupe. Alors je le réprimandai en lui disant
qu’il n’aurait pas dû manger une partie de ma soupe puisque je lui donnais de
l’argent pour sa nourriture. Je posai ma main sur son estomac et la douleur
le quitta. Il s’enfuit en me laissant seul et en disant qu’il ne souhaitait
pas rester avec un homme bizarre qui vivait dans la forêt et dont il avait
goûté la soupe uniquement pour se retrouver avec des maux d’estomac, que ce
même homme bizarre faisait disparaître la douleur en posant seulement sa main
sur son estomac. Je fus donc abandonné avec une pirogue dans la forêt pendant
trois mois. 18)
Pendant ces
trois mois, je ne pouvais ni cuisiner ni ramer. Mais bientôt, je découvris un
trou dans un arbre dans lequel des abeilles volaient. Je fabriquai bientôt du
feu en frottant l’un contre l’autre deux morceaux de bois sec. Je prenais une
feuille sèche, je l’allumais et l’introduisis la nuit dans le trou. Une fois
que les abeilles s’étaient enfuies, je me nourrissais de leur miel. Je buvais
l’eau du ruisseau qui coulait juste à côté. 19)
Mais là, j’eus
beaucoup de visions et observai de nombreux changements en moi. La forêt
était si dense qu’on ne pouvait voir un morceau de ciel, mais seulement des arbres,
des serpents, des sangliers, des singes et des oiseaux qui chantaient. Je
priais beaucoup au milieu de tout cela. Je n’avais pas faim, je n’avais pas
peur, je n’étais pas malade, mais je jouissais dans la gloire de
Jésus-Christ. 20)
Alors que
j’errais dans la forêt, j’atteignis une butte appelée Fagbe
(après la commune de Zinvie) où je rencontrai un
homme qui devint le Senior Leader Michel en rejoignant par la suite l’Eglise
du Christianisme Céleste. Ce fut lui qui m’indiqua le nom du village. Je vis
beaucoup d’enfants et priai là. Je retournai dans la forêt errant dans les
parages à la recherche de la pirogue et arrivai bientôt aux abords d’un lac
appelé Godro près d’un village nommé Houngon. Je continuai mon errance après Whedo et après Aglangoun jusqu'à
ce que je découvris la pirogue échouée dans un
isthme (un courant étroit) qui allait d’Aglangoun
jusqu’à la forêt. 21)
Ne sachant
toujours pas ramer, je montai dans la pirogue et me laissai juste dériver au
gré du courant de la rivière qui, à l’époque, était en pleine crue. Tandis
que la pirogue était bringuebalée par le courant, des serpents tombèrent des
arbres dans la pirogue. Mais je les remis à la main, indemne, dans la
rivière. Je continuai mon voyage en descendant la rivière et arrivai bientôt
à AGONGUE. Là, je trouvai un jeune homme Méthodiste appelé Kudiho au seuil de la mort dont on me dit qu’il était
très malade depuis longtemps. Je le touchai et Jésus le fit lever.
Aujourd’hui, il est en vie ainsi que ses enfants qui vivent tous à AGONGUE. 22)
J’allais
désormais chercher davantage de bois d’ébène de la forêt. A mon retour, après
cinq jours passés dans la forêt, tout le village d’AGONGUE était en pleine
agitation. « Quelle sorte d’homme est-il ? » disaient-ils,
« nous allons certainement le suivre dans son Eglise ». Je leurs
dis que je n’avais pas d’Eglise. Ils refusèrent d’entendre raison et je priai
pour eux. Je restai avec YESSOUFOU, qui fut un de mes voisins, de retour à
Porto Novo. Après le miracle du lever de KOULIHO, le premier jour de mon arrivé
à AGONGUE, et avant mon retour de la forêt, YESSOUFOU était retourné à Porto
Novo pour dire à mes parents qu’il m’avait vu à AGONGUE, que je semblais très
étrange, tel un fou, que mes cheveux étaient longs, négligés et emmêlés, et
que même mes vêtements étaient rêches et sales et que je frôlais la mort. Ils
s’emportèrent car ils ne savaient pas quel était mon problème. Mes parents
lui répondirent que la raison de mon apparence négligée n’était rien d’autre
que de la paresse. 23)
Je préparai mon
retour à la maison le cinquième jour. J’engageai ZINZOU comme nouveau
pagayeur. A mon retour là-bas, tous ceux qui m’avaient connu auparavant
étaient curieux. Je commençai à avoir des foules de visiteurs. Environ trois
jours après mon retour à Porto Novo, ma sœur, ainée, ELIZABETH EKUNDAYO, vint
pour me dire que son fils, EMMANUEL MAWUGNON (c'est-à-dire DIEU EST BON)
GOUTON était mort. Je me rendis auprès de lui et trouvai là les médecins de
la région qui avaient tenté sans succès de lui redonner vie. Quand ils me virent,
ils sortirent rapidement de la chambre. Ce que les médecins de la région
n’avaient pu faire, Dieu le fit : alors je touchai le défunt et il
revint à la vie complètement au seul nom de Jésus-Christ. Ce fut ce miracle
qui décida ma sœur à quitter l’Eglise U.M.A (Eleja)
et à me suivre. Son fils, Emmanuel reçut immédiatement le don de prophétie et
devint ainsi le premier prophète de l’Eglise. Ce fut par son intermédiaire
que l’essentiel de notre culte fut révélé comme PAJASPA, le réceptacle
spécialement désigné pour recevoir la quête pendant les offices (avec une
bougie allumée à cette fin). L’ORDRE
DIVIN 24)
Le 29 Septembre
1947, tandis que je priais dans ma maison avec quelques amis en visite, je
vis un énorme rai lumineux tel le phare d’une voiture : je vis alors un
être ailé dont le corps était comme du feu et avec des yeux minuscules, voler
vers moi derrière le faisceau lumineux. Il s’approche de moi ; le
faisceau lumineux diminua jusqu’à ce que l’être se tînt debout à environ un
mètre de moi. Il commença à me dire : « Dieu a souhaité t’envoyer
pour une mission d’évangélisation sur terre ; il y’a beaucoup de
chrétiens qui, durant leur vie, lorsqu’ils sont confrontés aux problèmes et
aux difficultés de ce monde, recherchent des prêtres fétichistes ou d’autres
pouvoirs des Ténèbres pour obtenir toutes formes d’aide possible. A leur
mort, ils pensent être chrétiens, mais ils ne sont plus chrétiens car Satan
les a marqués de son empreinte. Pour cette raison, cette catégorie
d’individus, après leur mort, ne peuvent voir le Christ. Dieu veut t’envoyer
sur terre pour une mission d’évangélisation et d’exhortation, mais le monde
ne t’écoutera pas. Pour t’assister dans ta tâche, afin que les hommes
puissent t’écouter et te suivre, des œuvres miraculeux de guérisons divines
par le Saint Esprit seront accomplis par toi. Les œuvres de la guérison
divine et l’empreinte spirituelle de Dieu que tu porteras, attesteront que tu
es un envoyé de Dieu. 25)
Immédiatement
après avoir reçu ce message, MARIE, la femme de FREDERIC ZEVOUNOU, une des
personnes présentes, s’exclama qu’elle avait vu Jésus. Je lui demandai
comment. Elle dit qu’elle avait vu une grande croix en bois, épaisse et
large. Elle raconta qu’il était descendu de sa croix, qu’il avait tendu sa
main et qu’elle avait vu jaillir du sang de ses deux mains, la gauche comme
la droite, là où les clous avaient été enfoncés. Elle avait remarqué la même
chose sur ses pieds et sur d’autres parties de son corps. Elle dit que Jésus
avait montré ses flancs et qu’elle avait vu où il avait été atteint. Elle
ajouta que Jésus était descendu de la croix, qu’il s’était tenu debout devant
lui (le Pasteur) et qu’il l’avait (le Pasteur) conduit dans une chambre.
Quand ils réapparurent tous les deux, continua la femme, il (le Pasteur)
était revêtu d’une tunique blanche entièrement recouverte d’étoile, et ses
yeux étaient injectés d’une lumière tellement aveuglante qu’elle ne pouvait
les regarder. Je lui racontai, à mon tour, ce que j’avais vu et entendu.
Elle, son mari et les autres partirent. 26)
Je ne pus
fermer l’œil de la nuit : divers visiteurs célestes vinrent converser
avec moi. Le matin suivant, à dix heures, FREDERIC ZEVOUNOU, le mari de
MARIE, un Catholique Romain de Porto Novo, rencontra un groupe de jeunes gens
qui jouaient « Adji » (Domino) dans un
quartier de Porto Novo appelé Dogri. Il leur
raconta ce qui s’était passé chez moi la veille, ce que j’avais vu et ce que
sa femme avait vu alors que nous nous mettions à genoux pour prier. Il leur
dit que sa femme était à la maison et qu’elle n’avait pas dormi de la nuit,
mais qu’elle n’avait cessé de parler et que ce qu’elle disait était vraiment
mystérieux et la dépassait de loin. Une dizaine de ces jeunes gens coururent
jusque chez moi, ne croyant pas que de telles choses pouvaient encore arriver.
Sept d’entre eux furent possédés par le Saint-Esprit qui leur délivra
différents messages sur les principes de l’Eglise, et ils ne purent plus
bouger. Les cinq autres qui restaient rebroussèrent chemin et retournèrent à Zebou à Porto Novo pour répandre les nouvelles. Ceux qui
les entendirent à nouveau, coururent chez moi, ne croyant pas qu’en ce jour
et qu’à cette époque, de pareilles choses pouvaient se produire. Mais ils
firent à leur tour l’expérience de choses dont le premier groupe avait fait l’expérience. 27)
Ceci provoqua
une rumeur dans Porto Novo. Rumeur selon laquelle j’avais reçu et acheté des
pouvoirs magiques. Toutes les Eglise furent abasourdies ; L’Eglise
Méthodiste trembla sur ses fondations et fut épargnée par la rumeur que je
répandis grâce aux pouvoirs des ténèbres, etc. Quand je pris conscience que
treize jours s’étaient écoulés sans que je ne puisse dormir parce que ma
maison était pleine de Musulmans, de Catholiques, de Méthodistes,
d’adorateurs d’idoles (environ deux-cents), j’envoyai un message le vendredi
par l’intermédiaire de DOMINIQUE ADANDE à l’officier de police expatrié,
responsable de la ville à ce moment-là. Je l’implorai, alors qu’il devait se
souvenir que j’étais un musicien dans la ville, de dépêcher des officiers de
police chez moi afin de faire sortir tous ces gens de ma maison parce que je
n’avais pu fermer l’œil depuis treize jours. Dominique lui confirma que
j’étais un citoyen de la ville et il demanda à me voir. Je lui rendis visite
et lui raconta l’histoire entière. Il répondit qu’il n’avait pas le droit
d’envoyer des officiers de police pour disperser la foule. Plus exactement,
lorsqu’il soupçonna que Dieu souhaitait se servir de moi dans un but précis, il suggéra que j’organise
une réunion en plein air le samedi suivant pour y inviter les gens des
alentours par voie d’annonces aux offices religieux, et en usant d’autres
formes de publicité. Il dit qu’il y serait en personne. Comme son propre père
était catholique, il n’avait pas le pouvoir de disperser les gens. Sa réponse
rendit la situation complètement insupportable. Mais ceux, qui comme moi
furent volontiers en accord avec la suggestion de l’Officier, et ceux qui
parmi eux étaient instruits, vinrent pour préparer les annonces et les
distribuer dans Porto Novo. LA REUNION
EN PLEIN AIR 28)
En lisant ces
annonces, des gens, qui jusqu’alors n’avaient entendu que des rumeurs, se
rassemblèrent selon mes prémisses, impatients de voir ce qui allait se passer.
Nous dressâmes une estrade en bois sur laquelle je m’assis avec un prophète
de chaque côté. Je fus spirituellement conduit à ouvrir une Bible devant moi,
mais pas pour la lire, et à allumer trois bougies devant moi, ce que je fis.
Chaque fois qu’une question était posée, la réponse que je devais en général
apporter, me venait par Celui qui m a envoyé. Je m’assis. 29)
La première
question fut celle d’un homme qu’on appelle Alex Aganyimi,
un membre de l’Eglise des «Chérubins et Séraphins ». Il était Togolais.
Chaque fois qu’une question était posée, une de mes oreilles entendait un
énorme bruit de bataille tandis que l’autre restait sourde. L’oreille
bruyante n’entendait pas la question posée tandis que l’autre, qui était
calme, l’entendait. Alex dit qu’il comprenait que Moïse Orimolade
était envoyé par Dieu et qu’il exécutait toutes sortes d’œuvres spirituelles.
Maintenant, je venais encore en proclamant que Dieu m’envoyait. Lequel
devaient-ils accepter ? L’oreille bruyante devint sourde et j’entendis comme
réponse : « Pour répondre à ta question, Jean le Baptiste est venu
avant Jésus ; tu dois sûrement savoir que les Chérubins et les Séraphins
sont des anges qui, tous, se présentent et vénèrent notre Seigneur Jésus.
L’Eglise du Christianisme Céleste est l’Eglise du Christ, tandis que l’Eglise
des Chérubins et des Séraphins appartient aux Anges
de Dieu et n’est rien de plus qu’un signe avant-coureur de l’élaboration de
l’Eglise du Christianisme Céleste. Que le monde le veuille ou non, sa gloire
sera bientôt connue de toutes l’humanité ». Quand j’entendis cela, je le
transmis à Alex. 30)
L’Eglise
Catholique ainsi que d’autres Eglise étaient présentes parce que la publicité
avait suscité l’intérêt pour les réponses que je donnerais aux différentes
questions posées. Moi-même n’avais aucune idée du contenu de ces réponses, si
ce n’est de transmettre les réponses qui m’étaient données. Un catholique fit
remarquer que le fait que Saint-Paul et Saint-Pierre établirent l’Eglise
Catholique à Rome, était connu de tous, et savait que c’était sous l’autorité
de Jésus. Est-ce que le même Jésus m’envoyait à nouveau comme je le
prétendais ? Lequel devait-il suivre ? Comme il parlait, mes
oreilles s’ouvrirent. Celle qui était bruyante diffusait son énorme bruit de bataille,
tandis que l’autre, silencieuse, écoutait. J’entendis alors comme
réponse : « jeune homme, nous t’avons donné un seul kobo pour y rester attaché et tu t’y es bien tenu ;
maintenant nous te disons de rejeter ce kobo unique
et d’accepter deux kobos, parce que la gloire de
deux kobos est plus importante que celle d’un kobo. Mais si tu refuses de renoncer à un kobo un jour, lorsqu’à l’avenir tu seras amené à
comprendre la gloire de deux kobos, tu voudras
faire machine arrière et l’embrasser, mais il sera trop tard puisque d’autres
auront pris ta place ». Je répondis de la manière dont je fus instruit,
et de la même façon pour les questions suivantes, qui venaient de toutes
parts. Nous quittâmes l’assemblée en ce jour de glorification à Dieu. Puis,
suite au succès de la réunion, de plus en plus de gens me rejoignirent. Ceci
marque le début de l’Eglise et de son développement. 31)
Alors, je suis
né Méthodiste. Je souhaite maintenant parler de la visite du Révérend
PARRINDER, un Pasteur Méthodiste qui fut transféré de Porto Novo (où j’étais
à son service) à un Institut à Ibadan. Il était grand de taille. Il entendit
parler de moi et vint me voir. L’Eglise devait alors avoir environ trois
mois. Il me demanda comment il se faisait que depuis que j’étais Méthodiste,
je n’avais pas usé du pouvoir spirituel qui justement m’avait été accordé
pour le pratiquer au sain des Méthodistes. Je
répondis que sa question était judicieuse, mais que le Pasteur Méthodiste
appelé GBEYANGBE fut celui qui est allé au Pupitre pour prêcher aux Méthodistes
de ne pas venir chez moi car j’avais acquis des pouvoirs magiques en les
achetant et que je décevrais les gens. Ce qui me mit beaucoup de Méthodistes
à dos ; et ils ne m’approchèrent plus. « De plus, mon cher
Révérend », poursuivis-je, « si le pasteur Méthodiste de cette
époque m’avait envoyé un message pour s’informer sincèrement et assidûment à
mon sujet, ne pensez-vous pas que j’aurais volontiers joint mes forces à
celles de l’Eglise Méthodiste parce que moi non plus je n’ai rien compris à
toute cette histoire comme l’a prouvé le fait d’avoir demandé à la police de
disperser les foules autour de chez moi. 32)
« Cependant,
avant que vous n’arriviez », poursuivis-je, « celui qui m’envoie me
dit qu’un Européen viendrait me voir et que je devrais parler avec lui en
faisant preuve de patience et de calme. On me demanda alors de vous dire que
vous deviez rester jusqu’au dimanche prochain et pratiquer le culte avec eux
dans l’Eglise Méthodiste de Porto Novo. Après l’office, placez-vous à la
sortie avec la porte à demi-fermée, de sorte qu’ils puissent vous serrer la
main en sortant en file. Observez leurs doigts et toutes les bagues qui ne
sont pas celles d’un engagement ou
d’un mariage qui sont en métal ou qui y ressemble. Vous devez savoir sans
aucun doute que dans les foyers de ces gens-là, on peut découvrir des idoles,
des sorcières ou d’autres pouvoirs des Ténèbres, et vous devez savoir qu’ils
sont des adorateurs d’idoles. Et ceci, Dieu l’interdit. C’est le commandement
de Dieu que ceux qui désirent vraiment le servir et le vénérer, ne doivent
pas servir un autre Dieu. Le message qui m’a été transmis dit qu’il y’a
beaucoup de Chrétiens qui, à leur mort, ne voient pas le Christ parce qu’ils
étaient devenus des adorateurs d’idoles avant leur mort. C’est la tâche dont
je fus chargé. Après lui avoir donné ce message, il resta sans parler environ
une demi-heure, les jambes croisées, en se tapotant le front avec une plume.
Alors il sortit par la porte principale de la maison de mon père (L’endroit
où tout a commencé, et non pas mon domicile actuel), et resta à côté de sa
voiture encore pendant une demi-heure avec ADIHOU, un autre Pasteur de la
République du Bénin (autrefois le Dahomey) qui l’avait accompagné dans sa
visite. Après un moment de consultation, il me promit de revenir mais je ne
le revis pas avant son départ. 33)
Mais selon la
promesse de Dieu (et Dieu n’a jamais manqué à sa parole), pendant que ces
évènements se déroulaient, une femme appelé TINAVIE, du quartier Zebou à Porto Novo, est morte à l’hôpital après une
courte maladie. L’Eglise avait tout juste deux mois. TINAVIE était la plus
jeune sœur de MAWULAWOE (Dieu Fera ) qui prophétisa
que le corps de TINAVIE devait m’être apportée et que Dieu la ressusciterait.
Des membres de l’Eglise des environs vinrent m’apprendre sa mort et je leur
demandai d’apporter le corps de la défunte chez moi. Quand il fut apporté sur
une civière, je leur demandai de le poser sur le sol nu. 34)
A cette époque,
tous les membres de ma famille vivant alentour étaient musulmans. Seul mon
père était chrétien. Mais nous étions tous des Yorubas. Nous portions huit
marques sur la joue selon la tradition Yoruba. Quand le corps fut porté à
l’intérieur, mes parents qui étaient tous musulmans, s’écrièrent à la façon
musulmane : « LAHILAHA, HILALAWU, qu’est-ce que ce garçon a encore
fait ? Faire entrer un cadavre ! ». Mais je leur demandai de
laisser le corps sur le sol. En résumé, Jésus-Christ mon sauveur sortit
TINAVIE de la mort. Elle revint à la vie et je demandai à ce qu’elle fût
conduite à l’hôpital pour saluer le médecin qui l’avait soignée et qui avait
certifié son décès. Le nom du médecin était Alexandre. Quand le médecin
l’aperçut en vie, il s’enfuit en claquant la porte à l’idée qu’un mort était
sur le point de lui parler. Il ne réalisa pas que c’est Dieu le Roi qui
ressuscite les morts. C’était aussi MAWULAWOE qui donna à la première fête de
Noël la chanson suivante (en yoruba) : « Jesu, emi yio sin o (2 fois) Nibi mimo yi Larin ‘jo nla
re Emi yio sin o titi d’opin Emi yio mu ‘bukunrele » Ce qui signifie en français : Jésus, je croirai en toi (2 fois) Seigneur je croirai en toi En ce lieu très Saint Dans ta Sainte Eglise Je croirai en toi Et dès aujourd’hui J irai chez moi avec ta grâce » 35)
On raconta un autre
miracle à l’un de mes amis MOISE SOUROU AFOYAN du quartier Zebou de Porto Novo, qui est mort. Ses proches vinrent me
dire que mon ami était mort et qu’ils devaient aller acheter le cercueil pour
l’enterrer ; ils avaient simplement demandé à ce que je sois au courant.
Je me rendis au domicile de MOISE et vis son corps inerte qui gisait sur le
sol. Il était mon ami. J’avais alors sur moi trois vêtements superposés. J’en
enlevai un et en couvris le corps et demandai à tous de quitter la pièce.
Lorsque ce fut le souhait de Jésus, MOISE SOUROU fut ramené à la vie à
minuit. 36)
Je revins le
jour suivant. MOISE SOUROU dit qu’il
préférait me dire ce qui se passait. Il dit qu’il voyait un vieil
homme avec des cheveux et une barbe blancs se tenir debout sur le balcon d’un
immeuble. Le vieil homme me conduisit pour le voir (MOISE) et lui demanda
s’il me connaissait. Il disait qu’il répondait qu’il me connaissait. Le vieil
homme lui dit alors qu’il (MOISE) était vraiment mort, mais qu’en mon
honneur, il retrouverait la vie ; et de plus, il (MOISE) ne mourrait
plus jusqu’à ce que la personne (Le Pasteur) qui le tirait de la mort eût
fait construire une maison avec une terrasse. 37)
Ainsi ce fut
donc MOISE SOUROU qui prédit la construction de ma maison. Et pourtant, à cette
époque, je n’avais même pas de quoi acheter la moindre brique. Je fis mon
chemin avec, car je savais que la parole de Dieu n’échouait jamais. Je suis
reconnaissant à Dieu que MOISE SOUROU et ses enfants soient toujours en vie
aujourd’hui et que la maison fût construite de son vivant comme il l’avait
prédit. 38)
Le prochain
évènement remarquable arriva dans la ville de Grand-popo
où la mer noya ses rives provoquant ainsi un sérieux problème. Comme il
apprit que Dieu réalisait de multiples miracles par mon intermédiaire, le
chef du village m’envoya un message à Porto Novo en me disant que la mer
avait envahi la ville et avait détruite toutes leurs maisons. Il me fit
savoir qu’il croyait que Dieu m’avait envoyé et qu’il n’y avait rien que Dieu
ne pût faire. Il me demanda de venir pour que la mer cessât de détruire la
ville entière. Je me préparai au départ en compagnie de six personnes dont Wolileader AVOSE YANGA, sa femme Elder SILVESTIN YAMAN et
le Leader MATHIAS de DANNOU. 39)
Quand nous
arrivâmes sur le rivage à Grand-popo, je vis un
Européen Catholique, un Révérend père muni d’un bâton de berger de forme
courbe, qui se tenait debout au milieu des flots. La mer le rejeta alors
qu’il priait avec son bâton. Quand j’arrivai à cet endroit, celui qui
m’envoyait me dit que selon Lui, le monde entier était comme un œuf et, que
de la même manière, la mer était comme une aiguille. Je fus plus tard informé
que je devais, sur-le-champ, insérer une aiguille dans un œuf sous le regard
de tous les habitants de Granpopo et jeter l’œuf et
l’aiguille à la mer, qui les porterait au loin. J’agis comme on me l’indiqua
bien que ce ne fût pas ce que je désirais, mais c’était Lui qui m’envoyait.
Un miracle se produisit : la mer se retira complètement. 40)
Il convient de
raconter plus amplement le récit de cet évènement. Il y avait une lagune dans
la ville (Grand-popo) qui normalement se jetait
dans la mer. L’entrée y était si dangereuse que beaucoup de bateaux y avaient
été emportés. L’eau s’était alors tellement retiré que toute la surface du
point de jonction entre la lagune et la mer était sèche. Quand les adorateurs
d’idoles de la ville, qui n’acceptaient pas Jésus-Christ, virent ce qui
s’était passé, ils s’énervèrent et protestèrent que le retrait de la mer
était trop important. Ils portèrent des vaches pour les sacrifier et les
traînèrent jusqu’à l’eau pour les y jeter. A cause de cet acte déloyal, la
mer revint, redoublant de furie, trois mois après et fit plus de dégâts que
la fois précédente. 41)
La renommée de ces
exploits se répandit très loin. Par conséquent, des gens de Toffin se ruèrent pour rejoindre l’Eglise. d’AGONGUE,
l’Eglise se répandit à Gbéko, puis de Gbéko à Gogbo. Comme l’Eglise
se propageait très loin, les Catholiques de Porto Novo, les Musulmans et les
Méthodistes commencèrent à comploter et à se mobiliser contre moi. Ils
avaient tous des informateurs dans ma maison. Les Catholiques, les
Méthodistes et les Musulmans avaient chacun les leurs. Tout Catholique priant
chez moi était immédiatement prévenu par les agents catholiques. Tout
Méthodistes priant chez moi était tout de suite prévenu par les agents
Méthodistes. Il en fut de même pour les Musulmans. Ce qui m’amena à déménager
à Oueme, dans la région de Toffin. L’APPARITION
DE NOTRE SEIGNEUR JESU CHRIST 42)
En ce qui
concerne Notre SEIGNEUR JESUS CHRIST, SEIGNEUR au Paradis et sur Terre,
Celui-là même qui m’envoya, le moment était venu pour Lui de se révéler
Lui-même dans tout Son Pouvoir et toute Sa Gloire ici-même à Makoko. Ceci arriva en 1954, le Vendredi qui suivit l Office de la
Fête des Moissons, qui, cette année-là, était le troisième Office de la Fête
des Moissons de l Eglise au Nigéria. Les trois mois
précédant sa venue, des messages spirituels coulèrent à flot de la bouche de
nos prophètes. Ces messages annoncèrent que le Seigneur en Personne nous
rendrait bientôt visite, marchant soudainement parmi nous et que nous devions
toujours être prêts pour pouvoir l’identifier à son arrivé. A environ trois-heures du matin le jour de
son arrivé, je fus possédé par le Saint-Esprit, et comme on ne me le raconta
plus tard, je prononçai sans discontinuer, jusqu’à environ cinq-heures trente
du matin les mots suivants pendant que, paraît-il, la maison tremblait sur
ces fondations : « Jesu, Jesu eniti iri
re dabi iri oju omo
kinium, eniti nti ori ekanna
re tan imole », ce
qui signifie en français : « Jésus, Jésus, Celui dont les yeux sont
tels ceux d’un lionceau et dont les bouts des doigts lancent des faisceaux
lumineux ». L’Evangéliste BADA (alors Leader), qui
s’était endormi avec quelques-uns des autres membres tout près de moi dans
l’Eglise, me raconta ceci plus tard dans la matinée. 43)
Le Seigneur
arriva comme un aveugle. Il apparut en marchant en direction de l’Eglise vers
neuf heures du matin. Il parla d’abord à ma femme CHRISTINE et lui demanda du
tabac. Elle répondit qu’elle n’en avait pas. Alors il lui demanda des
cigarettes, et elle répondit à nouveau qu’elle n’en avait pas. Alors il lui
demanda des noix de cola, ce à quoi elle répondit, irritée, qu’il devait la
laisser seule et ceci particulièrement parce qu’il lui avait demandé les
trois choses interdites aux membres de L’Eglise du Christianisme Céleste. A
ce moment-là, YAMA N, qui était à côté, intervint et Lui offrit un peu
d’argent pour acheter ce qu’il voulait. Il déclina la proposition et la bénit
(YAMAN) afin que sa bourse ne fût jamais vide. Il demanda alors à YAMAN de
dire à sa fille CHRISTINE qu’elle reste sur ses gardes parce que le monde
était fragile. Et il les quitta. 44)
Je n’y étais
pas, j’étais dans l’autre maison à une cinquantaine de mètres. Je vis un
homme qui marchait vers moi. Il était grand et plein de grâce, et s’était
recouvert d’une pièce d’étoffe blanche dont il s’était entièrement drapé de
la tête aux pieds. Comme il approchait, j’eus la vision instantanée d’un
faisceau de lumière devant lui et je reconnus immédiatement qu’Il était le
Seigneur dont la venue avait été annoncée. 45)
J’allai à sa
rencontre. Il était aveugle. La pupille noire était complètement absente de
ses globes oculaires, qui étaient complètement blancs. Je dis alors :
« Mon Seigneur, d’où viens-tu et où vas-tu ? ». Il
répondit : « Le Fils de l’homme vient de nulle part en particulier
et n’a aucune destination. Au contraire, il se dirige là où le vent le
guide ». je répondis : « Je te remercie Mon Seigneur ».
Et je dis ensuite : «je te remercie beaucoup, Mon Seigneur,
n’aimerais-tu pas venir avec ton fils à l’intérieur de la
maison ? ». Il répondit tout en marchant à mes côtés : « N’es-tu
pas le prophète ? Tu as été désigné pour me connaître, grâce à ta grande
bonté. Je viendrai avec toi dans ta maison ». Tandis que nous marchions, je mis la main dans la
poche et lui offris l’aumône. Il refusa en disant : « La mienne
n’est pas de l’argent mais de l’amour. Puisse-t-il en être ainsi pour
toi ». 46)
Nous marchions
ensemble, moi sur sa gauche, Lui à ma droite. A ce moment-là, nous trouvâmes
un fossé à côté de l’entrée de l’Eglise qui drainait l’eau boueuse du
sous-sol de l’Eglise jusqu’à la lagune. Comme nous arrivions au fossé, je
dis : « Mon Seigneur, fais attention, ici il y’a un fossé,
laisse-moi prendre ta main afin que tu puisses le traverser sans
danger ». Il répondit : «En aucun cas, Le Fils de l’Homme n’a
d’yeux visibles, mais il a des yeux spirituels qui voient mieux que les
tiens ». Avant qu’il n’eût fini, Il avait franchi devant moi le fossé
avec beaucoup d’élégance. Nous marchâmes et entrâmes ensemble chez moi. 47)
Quand nous
entrâmes, il demanda de l’eau et je lui en donnai un bol. Il demanda du
sucre. Makoko n’était pas aussi développé
qu’aujourd’hui. Je pris sa demande comme occasion de la satisfaire. Il
n’accepta pas la charité de ma part, mais peut-être pouvais-je le satisfaire
avec un paquet entier de sucre. Je partis donc dans Makoko
à la recherche de sucre, mais il n’y en avait pas. Je revins pour lui dire
que je ne pouvais pas trouver de sucre. Il dit alors : «que les sept
morceaux dans ma chambre feraient l’affaire, j’entrai dans ma chambre pour
chercher et découvris en effet sept morceaux que je lui portai. Il me demanda
de les mettre dans l’eau et dit : « A partir d’aujourd’hui, laisse
toujours du sucre dans ta maison ». Il remua l’eau de sa main, but sept
gorgées et me la rendit en disant : « Les hommes vont accourir vers
toi avec divers problèmes » et il continua à m’expliquer les différentes
utilisations que l’on pouvait faire de l’eau. Je bus à mon tour sept gorgées
et j’ai conservé le reste de l’eau encore jusqu’aujourd’hui. 48)
Il me demanda alors
un vêtement assez grand pour draper le corps d’un mort. Je regardai autour de
moi mais ne trouvai qu’un morceau d’étoffe blanche d’environ un mètre
appartenant à ma femme Christine. Je l’emballai dans du papier, et comme je
m’approchai de lui par derrière, Il dit : « Est-ce que ce tissu
peut me couvrir de la tête aux pieds ? ». Cette question me
déconcerta et je m’apprêtai à aller le ranger. Mais il dit :
« Comme tu avais l’intention de me l’offrir, ne le reprends pas. Laisse-le
et va chercher quelque chose de plus grand. Alors l’Evangéliste BADA qui
était à côté, attira mon attention sur un morceau de coton blanc tout neuf
qui avait servi à recouvrir l’autel à l’occasion des Moissons, le Dimanche
précédent. Alors notre Seigneur l’interrompit et dit : « Oui, ce
sera assez grand pour me draper de la tête aux pieds ». Sur ce, j’allai
dans l’Eglise, l’enlevai de l’autel, le pliai, l’emballai dans du papier et
Lui apportai. Il dit : « Voilà ma part de cette année de
Moissons ». Il ne le toucha pas, mais me demanda de l’emballer en le
joignant à l’autre morceau de tissu. Etait également présent à ce moment-là
EMMANUEL GNANSOUNOU, un Méthodiste qui avait simplement accompagné son frère
NATHANIEL GNANSOUNOU, l’Evangéliste. 49)
Il me parla de
beaucoup de choses. Entre autres, il confirma que tous les offices de culte
dans l’Eglise sont acceptables pour le Père. «Dis à tous les membres de
l’Eglise du Christianisme Céleste qu’ils doivent rester inébranlables dans
leurs offices du culte parce que le culte sera l’ultime Salut de
l’humanité. L’amour de l’argent provoquera la ruine de beaucoup quand ils
demanderont d’entrer au royaume de Dieu ». Il dit que je devais fixer
mes yeux sur Lui autant que je pouvais car je n’aurais plus l’occasion de Le
voir comme je Le voyais là, ni de Lui parler de cette façon. Il dit que je Le
reverrais sûrement mais, à ce moment précis, il ne pouvait me dire comment.
Ceci faisait référence au moment où je devais moi-même quitter ce monde. Il
chercha alors à prendre congé de nous et nous ordonna de ne rien dire de son
départ. L’Evangéliste BADA, qui était resté présent jusqu’ici,
répondit : « Qui peut ne pas voir la gloire de cette lumière du
soleil ? ». Ce à quoi notre Seigneur répondit avec surprise :
Comment ? Alors BADA répéta : « Père, qui peut ne pas voir la
Gloire de cette divine lumière du soleil ? ». Alors notre Seigneur
scanda « Alléluia » sept fois. L’évangéliste NATHANIEL GNANSOUNOU
de Porto Novo, qui n’était pas encore Leader à cette époque, dormait dans
l’autre chambre. Il avait une jambe paralysée. Mais aussitôt qu’il entendit
parler dans l’autre chambre, il se réveilla et sauta sur sa jambe, qui se
redressa au même moment. On rappellera que NATHANIEL GNANSOUNOU était le fils
de MOISE GNANSOUNOU chez qui je fus placé à sept ans. 50)
Continuant, Il
dit qu’il venait me parler parce qu’il y avait beaucoup de choses dont nous
devions discuter, mais que je devrais marcher un peu, seul avec Lui. Nous
quittâmes la maison, laissant les autres derrière. Il me demanda de prendre
les deux morceaux de tissu que j’avais apportés pour Lui. Je les emportai.
Nous marchions dans la rue de l’Eglise en plein jour ; cependant nous ne
rencontrâmes pas âme qui vive jusqu’au pont de Makoko.
Il me donna beaucoup d’explications précieuses et de conseils précis sur un
certain nombre d’affaires concernant l’Eglise. L’un de ces conseils fut que
nous devrions dorénavant célébrer la Sainte Communion au cours de notre
rassemblement annuel de Noël sur la plage de Porto Novo et que Lui-même
serait présent pour y participer. Auparavant, nous n’avions jamais célébré la
Sainte Communion au cours de nos rassemblements de Noël, mais suite à cet
ordre, nous la célébrâmes au cours du rassemblement de Noël de cette
année-là, qui était le septième dans l’histoire de l’Eglise. 51)
A cette époque,
on avait disposé de chaque côté du pont des rondins de palmier pour retenir
la route et faire en sorte que le courant ne l’inondât plus. Nous nous
tenions sur un rondin de palmier de droite, et regardions tous deux vers
l’Ouest. Il me demanda alors de déballer les vêtements et de les mettre dans
la boue. Je le fis et il posa son pied gauche sur les vêtements tandis que
son pied droit restait sur le rondin. Je restai debout sur le rondin. Alors,
le pied toujours placé sur les vêtements qui bouillonnaient, il dit :
« FILS DE L’HOMME, ici se séparent nos chemins. Pars sans te
retourner ». je fis demi-tour et partis. Après trois pas, je fus curieux
de savoir comment il partirait. Je me retournai mais je ne le vis pas. Il
avait disparu. 52)
Le troisième
jour, une femme, qui prétendait être membre de notre Eglise, mais qui avait
secrètement cherché une aide auprès des pouvoirs des Ténèbres et des prêtres
fétichistes et autres, fut victime d’un accident. Apparemment, alors qu’elle
passait par le cimetière Apena, l’homme vêtu de
blanc qui m’était apparu ici plus tôt, lui apparut également ; elle fut
raidie comme la glace et immobilisée. Elle fut emmenée dans une maison des
environs. Au même moment, alors que je me trouvais à l’Eglise de Makoko, j’eus une vision selon laquelle tous ceux qui
étaient présents et qui se prétendaient chrétiens étaient pires que des
adorateurs d’idoles ; une femme parmi eux venait juste d’être prise et
me fut amenée. A son arrivé, je dus lui demander pourquoi certains membres de
l’Eglise du Christianisme Céleste devaient continuer à chercher de l’aide
auprès de guérisseurs ou autres agents de Satan. Je dus l’informer que
c’était Lui, le Christ, qui lui était apparu. 53)
Pour dire vrai,
quelque temps après, ils firent entrer la femme inconsciente. Lorsque je
posai ma main sur elle, elle reprit conscience et se leva. Je fis exactement
ce qu’on me demanda de lui faire et elle se confessa. 54)
Il y eut une
nouvelle apparition de Notre Seigneur Jésus-Christ au bord de la plage à
Lagos en 1954 à l’occasion de la cérémonie de l’onction de quelques membres
de l’Eglise du Nigéria dont LEYON, SAMUEL et quelques autres. (Il est
important de rappeler que LEYON et SAMUEL furent les premiers à être élevés
au rang de Leader dans l’Eglise au Nigéria). Notre Seigneur surgit de la mer.
Comme cela s’était produit précédemment lors de sa première visite à Makoko, je fus possédé par le Saint-Esprit à environ
trois-heures du matin ce jour-là et la vision de sa venue m’était apparue
pendant mon sommeil. Aux environs de midi, pendant que nous faisions
l’onction sur la plage, un bateau est soudainement apparu, flottant très loin
au large. En un clin d’œil, il ne fut plus qu’à deux-cents mètres de la rive.
Juste après, nous vîmes un homme allongé sur la plage, ceint d’un pagne bleu,
rappelant un de ceux qu’Il porte sur l’image habituelle qu’on a de Lui sur la
croix. L’aspect de son corps laissait voir qu’Il sortait de la mer. Il
portait sous Son bras une vieille Bible complètement usée et entourée d’un
morceau de ficelle, ainsi qu’un exemplaire du Coran et quelques écrevisses
séchées au soleil. Je savais que c’était Notre Seigneur et me dirigeai
immédiatement vers lui. Il s’adressa à moi en me donnant d’autres
instructions et explications sur un certain nombre de choses. Il m’ordonna en
particulier de rendre tout service gratuitement et ceci, pour qui que ce fût.
Pendant ce temps, une femme, vêtue très simplement, vint vers Lui, sans
l’approcher de trop près, Le regarder avec intérêt, pour s écarter
à nouveau. Elle fit cela à plusieurs reprises. Je sus que c’était Marie, la
gracieuse mère de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il était midi ; le soleil
était haut et nous nous étions rassemblés à l’ombre des arbres, qui bordaient
encore la plage à cette époque. Comme je me dirigeais vers Lui, le sable
brûlant mes pieds, je fus immédiatement à ses côtés, et tout devint frais
comme si nous étions à l’ombre. Après qu’il m’eût
parlé, je regagnai la réunion de nos membres et leur révélai que Celui dont
j’avais prophétisé la venue, était arrivé et qu’il était étendu là. Les
membres présents se ruèrent vers Lui et Il parla à
beaucoup d’entre eux. Il y avait parmi eux une femme particulièrement
remarquable, Madame ADEDOYIN ADEKOYA, somptueusement vêtue de la tenue
Yoruba. Quand elle raconta sa propre expérience, elle nous dit que Notre
Seigneur lui avait demandé pourquoi elle était venue nue ; ce qui
l’avait laissée perplexe. A ce moment-là, YAMAN interrompit le récit et fit
remarquer que c’était parce qu’elle ne portait pas la soutane comme les
autres. Quelques membres d’autres Eglise spirituelles, qui faisaient leurs
dévotions ce jour-là sur la plage, Le virent et beaucoup d’entre eux se
roulèrent sur le sable, bouleversés spirituellement, creusant de leurs mains
le sable pour attester de Son identité et de sa présence. Divers poissons,
baleines et autres animaux marins surgirent de l’eau en Son honneur. 55)
Nous
continuâmes à prier tout le temps ; je gardai un œil sur Lui, continuant
à le voir. Nous fermâmes les yeux pour dire les grâces. Après quoi, nous
ouvrîmes les yeux et découvrîmes qu’Il avait disparu. Il en était de même
pour MARIE et le bateau. Les membres marchèrent partout mais il resta
introuvable. 56)
Les miracles
qui se produisent chaque jour, sont trop nombreux pour être tous mentionnées.
Devant Dieu et l’homme, avant 1958, quelques personnes ont été ressuscitées.
En 1958, seulement, trois personnes furent ressuscitées, dont deux à Abeokuta
et une à Ibadan. Ils sont tous ici avec nous. Gloire à Dieu au Paradis.
Alléluia 57)
Les aveugles
recouvrent la vue par la Grâce de Jésus-Christ, (et parfois il y en a plus de
dix-huit par jour), les muets retrouvent l’usage de la parole, les infirmes
marchent à nouveau, les malades (trop nombreux pour être compté) sont guéris,
les femmes stériles deviennent mères, celles qui sont enceintes mais que les
sortilèges de ce monde empêchent de donner naissance à leurs enfants, sont
délivrées de ces sortilèges ; l’une d’entre elles, vous vous en souvenez
tous, est la mère NIMBE, qui est ici avec nous. Lorsqu’on l’emmena à
l’Eglise, les médecins ne reconnurent pas sa grossesse comme tout le monde le
pensait. Vous tous vous rappelez ce à quoi je fais allusion. Mais grâce au
pouvoir et à la gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ, il fut révélé que
cette femme était enceinte. Finalement, elle a donné le jour à un enfant que
nous appelons tous OLUWAMBE (ce qui veut dire que Dieu est vraiment présent).
Aujourd’hui, il est devenu un jeune homme. De la même façon, Madame SOMORIN
dont la grossesse était niée par les médecins, a donné naissance à une petite
fille prénommée MOJISOLA. 58)
Les miracles,
en effet, sont quotidiens chez nous. Ils témoignent que Celui qui m’a envoyé
et qui a promis que les miracles se produiraient par mon intermédiaire afin
que le monde puisse croire qu’Il m’a envoyé, est toujours avec moi. Gloire en
son nom au Paradis. Alléluia. Puisse l’Eglise du Christianisme Céleste
continuer à se développer fortement. Amen. COMPLEMENT
DE L’HISTOIRE RACONTEE CI-DESSUS RAPPORTE PAR LE PASTEUR-FONDATEUR AU SIEGE
CENTRAL MAKOKO 59)
Le
Pasteur-Fondateur fut appelé au cours d’une réunion du Conseil
d’Administration, tenue le 22 Mai 1979, au Siège International de l’Eglise du
Christianisme Céleste, «la mission», (Ketu,
Etat de Lagos, République Fédérale du Nigéria), à expliquer en détails
comment les différents aspects du culte de l’Eglise étaient concrètement
rendus par rapport aux évènements actuels. Voici ce que le Pasteur-Fondateur
répondit : 60)
« Quelques
jours après mon retour à Porto Novo, alors que je rentrais d’un séjour dans
la brousse à AGONGUE, où, vous vous rappellerez, KOULIHO fut ressuscité par
notre Seigneur Jésus-Christ par mon intermédiaire, ma sœur ainée (ELIZABEETH
OSCHOFFA mariée à GOUTON) m’informa que son fis
unique, EMMANUEL MAWUGNON GOUTON (qui, plus tard, devint notre Evangéliste en
Côte d’Ivoire) était mort. Je portais mes vêtements de prière et fis savoir
qu’il n’était plus mort. A mon arrivée, trouvant le corps, je fis sortir tout
le monde de la pièce. Les adorateurs d’idoles, qui avaient essayé
précédemment de le ramener à la vie, quittèrent la chambre en toute hâte et,
comme je le touchai, Jésus le ressuscita et il reçu
immédiatement le cadeau du Saint-Esprit et devint le premier prophète de
l’Eglise du Christianisme Céleste. RECOMMANDATIONS
AU SUJET DE L’APPEL A LA PRIERE. 61)
MAWUGNON fut
celui qui raconta comment on envoyait un pot d’encens au paradis en chantant
la chanson suivante : Yah Rah Sah
Rah (2
fois) Yah Rah Sah
Mattah (2
fois) Et traduit en Yoruba : E tan fitila Mimo latorun wa’ (2 fois) Il nous indiqua la même nuit que cette
chanson devait être suivie de : Yah Rah Mah Hi Yah
Rah Mah Ya rah Mah Yah Man
Yah Rah Mah Traduit en Yoruba : Wa ka lo Sodo Oluwa Wa ka Lo Sodo Oluwa Mais il dit, qu’avant de chanter cette
dernière chanson, nous devions fabriquer une boite que nous appellerions
MATTAH. Nous devions maintenir la croix au sol et planter ce qui est le
symbole de l’engagement entre le Christ et moi, surmonté des bougies
utilisées à l’autel. Après avoir ôté nos chaussures, revêtu notre soutane
blanche ou notre tunique, pris les bougies de MATTAH une à une (de cette
façon, elles deviendraient les bougies utilisées au-dessus de nous, au
Paradis) et après les avoir allumées, nous devions chanter de tout notre cœur
la chanson ci-dessus, sonner la cloche pour le culte (bien plus tard), nous
élever vers Dieu en oubliant tout de ce monde, nous agenouiller, et toucher
le sol de notre front en signe de révérence au Dieu-Tout-Puissant et
d’empressement de communier avec lui. MAWUGNON resta cette nuit-là jusqu’à
environ deux heures. Le Christ en personne m’administra la
Sainte communion. 62)
Peu après,
j’entrai en transe -complètement éveillé-les yeux ouverts. Je me vis grimper
des marches dans l’espace en direction du Ciel jusqu’à ce que j’atteigne le
sommet où je vis un dessus une table suspendu. Je me mis à genoux d’un côté
tandis que de l’autre côté, se tenait mon Seigneur et Maitre, Mon Créateur.
Il me donna la Sainte communion. Je mangeai et bus dans sa main. Puis, tout à
coup, le dessus de table s’enfonça et je réalisai pour la première fois que
sous moi, il y avait le vide. Alors que je criai de peur, je déployai des
ailes que j’utilisai pour entreprendre ma descente. Le matin suivant, avant d’avoir eu
l’occasion de raconter cet épisode, une femme me dit, qu’en revenant des
toilettes la nuit précédente, elle m’avait soudainement vu avec des ailes
tandis que mes yeux et mon corps étaient étincelants. Elle avait couru
pousser la porte dans l’unique but de me voir à nouveau dans la même
apparence et était partie se blottir sous les couvertures de son lit,
apeurée, se demandant si je n’étais pas déjà mort. Je répondis en lui
racontant l’épisode de la nuit précédente. Elle mourut moins de trois mois
après m’avoir vu dans cet état. RECOMMANDATION
AU SUJET DU TINTEMENT DE LA CLOCHE POUR LE CULTE 63)
Ceci m’arriva
sept ans après la naissance de l’Eglise. Vous vous souvenez, Suprême
Evangéliste BADA que lorsque j’ai raconté cet épisode pendant la
réunion à Makoko, je tenais une bible dans ma main
comme témoin. Je fus en transe et vis dans l’espace une maison sans mur ni
toit apparente, mais une maison malgré tout. Quelques-uns se trouvaient à
l’étage supérieur alors que nous étions au rez-de-chaussée, les deux étages
n’étant pas séparer par un plancher solide, mais
suspendus dans l’espace et cependant réels. Une cloche sonna trois
fois : tous ceux de l’étage supérieur ainsi que nous-mêmes au
rez-de-chaussée, nous mimes à genoux, le front à terre, et prononçâmes
(en Yoruba) : « Mimo , Mimo, Mimo si Oluwa Olorun awon omo ogun »
Ce qui signifie en français : « Saint, Saint, Saint est l’Eternel
Dieu des armées. » La cloche sonnant trois fois, nous répétâmes
cette phrase trois fois. Ce fut après que nous commençâmes l’office pendant
ma transe. C’est ainsi que cela s’intégra dans notre office du Culte dans
l’Eglise du Christianisme Céleste. RECOMMANDATIONS
POUR LA MESSE MENSUELLE DE NUIT 64)
Durant une
messe en souvenir de la prière de Notre Seigneur Jésus-Christ à Gethsemane peu avant sa mort, nous fûmes informés que la
chanson suivante, qui nous parvint encore par l’intermédiaire de MAWUGNON,
fut celle que chanta en fait Notre Seigneur Jésus-Christ en s’agenouillant et
en posant son front à terre à Gethsemane pendant
qu’il implorait ses disciples de le regarder prier (dans la chanson, il
cherche à les faire entrer dans sa prière de vénération à Dieu le Seigneur,
alors qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils se sont endormis) : “Yah Gol Lah Mari Yah Nga Rih Yeh Ya Gol Lah Mari Yeh” Traduit immédiatement (en Yoruba) E foribale fun
Oba Oluwa Mo foribale fun Ce qui signifie en français : « Prosternons-nous devant notre
Seigneur. Prosternons-nous devant lui ». Ce fut la parole de Dieu. Ce fut la seule
chanson que Jésus chanta dans le Jardin de Gethsemane
cette nuit-là. Comme il chanta et pria intérieurement, il transpira tellement
que les gouttes de sueur commencèrent à perler de son corps tel du sang ;
une voix à cette occasion répondit à Notre Seigneur Jésus-Christ : « Je t’ai glorifié sur la terre comme
au ciel ». Nous chantons cette chanson dans l’Eglise du Christianisme
Céleste pendant la messe de nuit mensuelle (la première nuit du Jeudi au
Vendredi de chaque mois) en souvenir de cet événement et aussi à Pâques
pendant la messe de minuit de la Sainte Communion les Jeudi et
Vendredi-Saints. ENREGISTREMENT DE L’EGLISE 65)
Détails de l Enregistrement
: L’Eglise fut dûment enregistrée
sous l’ordonnance des Domaines (Succession Perpétuelle), chapitre 107, le 24
Novembre 1958. Le certificat d’enregistrement, (n’489), fut signé par le
Gouvernement Général de la Fédération de cette époque, M. James Robertson. « Le miracle à l’origine de
l’enregistrement » : Il convient de raconter les circonstances de
l’enregistrement de l’Eglise. La demande de l’enregistrement selon
l’ordonnance de Référence fut présentée au gouvernement en 1958 (alors que le
pays était encore sous la colonisation). Initialement, le Gouverneur n’était
pas disposé à répondre à la demande, sûrement parce qu’aucune Eglise
Spirituelle d’origine Africaine n’avait jusqu’alors été enregistrée. Les
Eglises qui, à cette époque, au Nigéria, jouissaient d’une reconnaissance
officielle, étaient celles d’origine Européenne ou Américaine. Averti de la réticence des autorités, le
Pasteur remarqua qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter parce que celui qui
possédait l’Eglise (c'est-à-dire Notre Seigneur Jésus-Christ) se révélerait
lui-même au responsable concerné. Quelques jours plus tard, le Pasteur
demanda à l’ancien Leader OWOAJE d’aller vérifier sa requête. Quand il
arriva, il eu l’agréable surprise de découvrir que
le certificat d’enregistrement, signé et scellé l’attendait depuis plusieurs
jours. Il fut ensuite informé que le Gouverneur Général, Monsieur James Roberston, avait raconté qu’un grand homme blanc avec des
cheveux longs lui était apparu dans un rêve en lui ordonnant de signer le
Certificat d’Enregistrement de l’Eglise du Christianisme Céleste parce que
cette Eglise était la sienne. Le matin suivant, il avait signé le certificat.
Ainsi se déroula le miracle de l’Enregistrement. L’EGLISE
SOUS LA VOLONTE ABSOLUE DU SAINT ESPRIT 66)
Il faut à ce
stade insister sur le fait que : a. le nom de l’Eglise, b. les principes et le modèle de culte de l’Eglise, c. les cantiques de l’office furent tous révélés par le
Saint-Esprit comme le promit Notre Seigneur Jésus-Christ (cf. Evangile selon
Saint Jean, (14, 25-26) : (25) Je vous ai dit les choses pendant que je
demeure avec vous (26) Mais le consolateur, l’Esprit Saint,
que le Père enverra en mon nom vous enseignera toute chose et vous rappellera
tout ce que je vous ai dit. LE
NOM DE L’EGLISE 67)
Le nom de
l’Eglise, « l’Eglise du Christianisme Céleste », dite « Celestial Church of Christ » en Anglais fut révélée
par le Saint-Esprit comme le mentionne précédemment la clause 3 (Page 3). PRINCIPES
ET MODELES DE CULTE PRINCIPES : 68)
Le Saint-Esprit
a décrété : (1) Qu’il est interdit aux membres de l’Eglise
du Christianisme Céleste de s’adonner ou participer à toute forme
d’idolâtrie, de cérémonies ou de cultes fétichistes, à la magie noire et aux
sortilèges ; (2) Qu’il est interdit aux membres de
l’Eglise du Christianisme Céleste de fumer ou de priser des cigarettes ou du
tabac, ou de fumer ou priser toute autre sorte d’herbe ; (3) Qu’il est interdit aux membres de
l’Eglise du Christianisme Céleste de consommer toute sorte d’alcool, de vin
ou de boisson alcoolisée qui peuvent être toxiques, parce que l’odeur des
cigarettes, et du tabac, etc., éloignent le Saint-Esprit ; (4) Qu’il est interdit aux membres de
l’Eglise du Christianisme Céleste de consommer du porc ou toute nourriture
offerte en sacrifice à des idoles ou d’autres pouvoirs des Ténèbres ; (5) Qu’il est interdit aux membres de
l’Eglise du Christianisme Céleste de porter des vêtements en tissu rouge et
noir sauf pour raison professionnelles ; (6) Qu’il est interdit aux membres de
l’Eglise du Christianisme Céleste de porter des chaussures quand ils sont en
soutane ou quand ils sont dans les locaux de l’Eglise ; (7) Qu’il est interdit aux membres féminins
et masculins de s’asseoir côte-à-côte à l’intérieur de l’Eglise et de ses
locaux ; (8) Que les membres féminins ne sont pas
autorisés à pénétrer l’enceinte de l’Eglise pendant leurs règles, mais
seulement après la sanctification consécutive aux sept jours complets des
règles ; Et si les règles dépassent sept jours, elles doivent attendre
deux jours complets après l’arrêt pour la sanctification. (9) Qu’il est interdit aux membres féminins
de pénétrer l’aire de l’autel ou de présider l’assemblée pendant le
culte ; (10) Qu’il faut uniquement utiliser des
bougies blanches dans l’Eglise du Christianisme Céleste. Les bougies de
couleurs sont formellement interdites ; (11) Que les rapports sexuels ou l’adultère
sont interdits dans l’Eglise du Christianisme Céleste ; (12) Que l’Eglise du Christianisme Céleste
est Sainte et que toute personne qui s’adonne à son culte doit s’efforcer d’avoir
le corps et l’esprit saint. (b) LA SAINTE
COMMUNION L’important rite qui est la Sainte
Communion se déroule chaque trimestre, aussi bien le Jeudi Saint (avant
Pâques) que le Dimanche de Noël à la plage de Porto Novo. Il peut également
avoir lieu au cours d’une occasion particulière comme un mariage, un
enterrement, une messe en souvenir d’âmes défuntes, etc. (c) LE
LAVEMENT DE PIEDS ANNUEL Celui-ci se déroule le jeudi de la Semaine
Sainte (la semaine de la passion). C’est une commémoration de l’épisode au
cours duquel Jésus-Christ lava les pieds à ses disciples pendant le dernier
repas. A cette fin, il est établi que des représentants de chaque paroisse
devront se réunir au siège Diocésain à Makoko, le
samedi qui précède le dimanche des rameaux. Après un court office, les
représentants retourneront dans leurs paroisses respectives le dimanche (le
dimanche des rameaux) et donneront le bain de pied aux membres de leur
paroisse respective le jeudi suivant (Jean, 13, 5-9). (d) LA
CONVOCATION ANNUELLE A PORTO NOVO LA VEILLE DE NOEL Le Saint-Esprit ordonne que tous les
membres de l’Eglise du Christianisme Céleste, où qu’ils soient, devront se
réunir pour Noël sur la plage de Porto Novo en République du Bénin. C’est en
souvenir de la naissance du Christ pendant le recensement décrété par César
Auguste (Luc, 2 :1) (e) LA
REUNION ANNUELLE A MAKOKO C’est une réunion de tous les membres de
l’Eglise du Christianisme Céleste du Diocèse Nigérian à Makoko
au début de l’après-midi du Vendredi Saint jusqu’au Dimanche de Pâques. Trois
offices ont lieu dans l’Eglise du Christianisme Céleste le Vendredi Saint
pour célébrer l’anniversaire de l’arrestation, du jugement, de la
condamnation, de la crucifixion et de l’enterrement de Notre Seigneur
Jésus-Christ. Il se déroule à neuf-heures du matin, à midi et à trois-heures
selon l’heure locale. Les représentants de chaque Paroisse du Diocèse sont
priés d’assister à l’office de trois-heures de l’après-midi à Makoko et ensuite de participer à la fête des fruits et
de l’eau vers cinq-heures trente de l’après-midi. Le jour de la célébration
est censé se poursuivre après, à partir de six-heures du soir. Le jour
suivant, le Dimanche, dans l’après-midi, il y aura un office de joie et de
victoire plein de dévotion dans
l’Eglise. (f) L’OFFICE
ANNUELLE D’ACTION DE GRACE POUR LA RECOLTE (Fête de moissons) Il est également établi que chaque paroisse
de l’Eglise du Christianisme Céleste devra célébrer annuellement la Moisson
en organisant le culte d’action de Grâce pour la Moisson suivie d’une Vente.
Elle sera célébrée en deux étapes - la partie Jeune et la partie Adulte. La
moisson des jeunes sera célébrée par toutes les paroisses le premier Dimanche
de Juin chaque année, tandis que pour la Moisson des Adultes, les paroisses
devront s’informer et mettre en accord leurs dates respectives avec celles du
siège Diocésain à Lagos, à condition toujours qu’aucune paroisse n’organise
son Culte d’Action de Grâce pour la
Moisson le premier Dimanche d’Octobre qui est le jour réservé au Siège
Suprême de Porto-Novo ou le premier Dimanche d’Août, qui est le jour réservé
au Siège du Diocèse à Makoko (Lagos). (g) LE
JOUR DE LAVIERGE MARIE Celui-ci est célébré en souvenir de
l’apparition de la Vierge Marie au Pasteur, le 15 Juillet 1977. L’importance de la Vierge-Marie pour la Foi
Céleste remonte aux premiers jours de l’Eglise du Christianisme
Céleste ; le tout premier cantique spirituel qui fut accordé à l’Eglise
par l’intermédiaire d’une des premières prophétesses de l’Eglise (WOLISATA)
fut le suivant (cantique N° 762 CCC Livre de Cantiques) : « Enyin ara ‘nu Krist E gbe orin soke K’ e si gbo ohun ti Jehovah nso Ere di re t’e fi wa Ninu Ijo Mimo Yi? Ere di re t’e fi wa Ninu egbe nla yi? Ki Maria Iya wa Le e wa sin wa lo K’Eni Mimo rere yi Wa ma sin wa lo” d:s:s:m:l:s:- d:m:s:-f:m:r:-:- d:s:-m:l:s:-d: m:s-f:r:r:r: s:s:t:l:s:s m:m:f:m:r:f:m:-:- s:d:d:t:l:s:s: m:m:f:m:r:f:m:-:- s:d:d:t:l:s:- m:s:f:m:r:f:m:-:- s:d:-t:l:s:-m:s: f:m:r:r:d:-:- De façon significative, trente ans après, le
15 Juillet 1977, le Pasteur, alors en transe, grimpa un certain nombre de
marches jusqu’à ce qu’il arrivât à un platane dont le pied était jonché de
feuilles mortes et aperçut une belle femme blanche couverte de la tête aux
pieds d’un vêtement bleu et positionnée comme si elle protégeait quelque
chose de la vue du Pasteur. Puis le Pasteur descendit les marches
jusqu’à ce qu’il aperçût une Eglise d’où sortit un Révérend-Père qui
s’inclina plusieurs fois en son hommage. Puis le Pasteur remonta vers l’endroit
où il avait vu la femme. Cette fois, la belle femme se souleva pour montrer
que ce qu’elle protégeait auparavant était un
bébé portant une couronne et elle dit en montrant l’enfant du
doigt : «Jesus yi, Emi Mimo ni Okan Mimo ni Oba iye ni Okan ba fe sin gbodo tona to mo rekete» Ce qui signifie en français : « Voici Jésus-Christ, Sin âme est Sainte, Son esprit est Saint, Il est la vie Eternelle. Dis aux gens que ceux qui le vénèreront le
plus Suivront le chemin de la santé
spirituelle. » A ce moment-là, le Pasteur réalisa que la
belle femme était la Vierge Marie. Elle répéta cette recommandation en la
chantant ainsi : « Jesu, Emi mimo ni Okan Mimo ni, Oba iye ni, Eni ba fe sin Jesu a Tona to mo rekete ». d:-s:-:-:-d:m:m:m:r:-:-:- r:d:m:m:r:-:-:- r:r:d:d:r:-:-:- m:s:s:r:m:d:d:s: s:r:r:d:d:d:-:-: Poursuivant, elle dit au Pasteur qu’il
devait continuer à ne pas être effrayé par la couleur de sa peau parce que la
race n’a pas de signification dans les choses de l’Esprit. Elle ajouta :
« Okan mimo re la nwo
ti a fi ngbe in ure.” Ce qui signifie : “C’est grâce à ton esprit
pur que nous demeurons en toi.” Presqu’un an après l’évènement décrit
ci-dessus, le Pasteur tomba malade au moment où il lui fut spirituellement
révélé (toujours en transe) qu’une juste reconnaissance devait être accordé à
la Vierge Marie dans l’Eglise du Christianisme Céleste en commémorant tous
les ans l’évènement précédant. En conséquence, le Pasteur déclara que chaque
premier Vendredi de Juillet serait célébré comme le jour de la Vierge Marie
par un office de la complète assemblée des fidèles par l’intermédiaire de
l’Eglise du Christianisme Céleste dans le monde entier. La première
célébration du jour de la Vierge MARIE eut lieu le Vendredi 7 Juillet 1978. LA
LITTERATURE DE L’EGLISE 69)
Le
Conseil-Pastoral devra avoir seul la responsabilité de la publication de la
Littérature religieuse de l’Eglise du Christianisme Céleste. Sont inclus dans
cette littérature, les livres de Gospel, les Almanachs, les livres de
Cantiques, les Calendriers, les Périodiques religieux et toute autre sorte de
Littérature qui devra obtenir l’autorisation de l’Eglise du Christianisme
Céleste pour être diffusée. L’ADHESION 70)
Toute personne
désirant ardemment et sincèrement être sauvée et qui, de là accepte Jésus-Christ
comme le fils de Dieu et comme l’unique Seigneur et Sauveur de l’humanité et
qui souhaite le vénérer et le servir dans l’Eglise, démontrant son sentiment
de conversion en acceptant les devoirs et les privilèges qui sont imposés
dans la confrérie, est bienvenue au sein de l’Eglise. 71)
Aucun ne sera
considéré comme membre de l’Eglise avant d’être baptisé dans l’Eglise du
Christianisme Céleste, sans tenir compte de(s) baptême(s) antérieur(s)s dans
toutes les autres confessions chrétiennes. 72)
Un fidèle
désirant devenir membre devra : i. Renoncer à adhérer à tous les cultes, toutes les
sociétés et communauté secrètes. ii. Renoncer à vénérer toutes les idoles et tous les
fétiches, iii. Abandonner le culte de Satan et toutes ses œuvres,
abandonner tous les prêtres fétichistes et mettre un terme à tout engagement
avec la magie et avec d’autres pouvoirs des Ténèbres. iv. Renoncer à tout titre, toute position ou association
qui va directement ou indirectement à l’encontre des recommandations
précédentes (par exemple à tout titre de chef) v. Déclarer que vivant ou mort, il est membre à part
entière de l’Eglise du Christianisme Céleste et qu’à sa mort, il devra être
enterré en accord avec les principes et rites de l’Eglise du Christianisme
Céleste. vi. Signer une déclaration d'adhésion renfermant tout ce
qui est écrit ci-dessus. Tous les principes énoncés ci-dessus sont basés sur
les Saintes BIBLE (Exode 20v3) « Tu n'auras pas d'autre dieu devant
ma face » et (Corinthiens 6 v 14-15) « 14.Ne vous
mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger car quel rapport y
a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou
qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les
ténèbres ? 15.Quel accord y a-t-il
entre le Christ et Bélial ? Quelle part a le fidèle avec
l’infidèle ? » 73)
Les membres
devront, au sein ou à l’extérieur de l’Eglise, utiliser uniquement des
appellations et/ou les préfixes relatifs à leurs rangs au sein de l’Eglise.
De plus, les membres sont priés d’utiliser en dehors de l’Eglise les
appellations et/ou préfixes relatifs à leurs titres professionnels (par
exemple Ingénieur, Architecte, Docteur, Brigadier, Officier de l’air,
Commandant de la Marine, Licencié en lettre, Maître en science) ou leurs
genres (par exemple Monsieur, Madame, Mademoiselle…) 74)
Les nouveaux
membres devront normalement subir, avant leur admission comme fidèles, une
sanctification avec un sceau d’eau et une bougie pour éviter que la saleté
entre dans l’Eglise. La prière de sanctification devra être dite par le
représentant du Pasteur responsable de la paroisse ou par son délégué. SOLENNITE
DES OFFICES DE L’EGLISE 75)
Pendant les
offices de l’Eglise, les membres devront observer les plus grandes solennités
et attentions. Toute manie qui pourrait aller à l’encontre de ce principe,
comme la médisance, le mensonge ou la distribution de billets de banque aux
membres de Chœur, devra totalement cesser. LA
STRUCTURE DE L’EGLISE 76)
L’Eglise du Christianisme Céleste est unique et
indivisible. Dans un objectif organisationnel et dans la structure-même de cette
organisation, les termes suivants, où qu’ils soient utilisée et où qu’ils
apparaissent dans la Constitution, devront être considérés comme suit en
strict accord avec ces propos : a)LE SIEGE
INTERNATIONAL : L’Eglise du
Christianisme Céleste est universelle. Alors que son Siège Suprême se situe à
Porto Novo, en République du Bénin, (anciennement Dahomey), pays où elle est
née, LE SIEGE INTERNATIONAL de
l’Eglise universelle se situe à la Mission, (Etat de Lagos, Nigéria). b)LE
DIOCESE : il se réfère à L’Eglise
entière à l’intérieur du Nigéria avec son Siège National (
ou Diocésain) au 12/13 rue de l’Eglise, à Makoko
(Yaba, Etat de Lagos). Il inclut également à
l’époque actuelle les paroisses qui se situent en dehors du Nigéria (par
exemple aux Etats-Unis, aux Royaume-Uni, en Europe de l’Ouest) et qui sont
gérées depuis le Nigéria. c)LES
DISTRICTS : Ils représentent
des ensembles de paroisses à
l’intérieur du Diocèse et sont aux soins des Représentants du Pasteurs, au
grade d’Assistant Evangéliste et au dessus. Ces
Assistants Evangélistes seront normalement basés dans une paroisse d’où ils
pourront gérer les Paroisses à l’intérieur du groupe auquel ils
appartiennent, comme les Rites et Sacrements qui peuvent être uniquement
administrés par ceux qui ont le grade d’assistant Evangéliste ou au dessus. d)LA
PAROISSE : Elle représente un
rassemblement particulier de l’Eglise au sein du Diocèse. Par exemple nous
avons : i. La paroisse de Badagry ii. La paroisse de Yemetu iii. La paroisse de d’Oke-ado iv. La paroisse de la rue Harton,
etc, etc , etc. LE
PASTEUR 77)
le Pasteur en
tant que Premier Chef Spirituel de l’Eglise du Christianisme Céleste
Universelle devra être investi de la seule suprême et définitive autorité
pour toutes les affaires concernant la vie de l’Eglise, et devra concevoir
l’organisation, la diffusion de la doctrine, l’Education, la Législation ou
la Discipline, en dépit des clauses de cette Constitution. 78)
L’Eglise du
Christianisme Céleste Universelle devra avoir un chef qui devra être connu
sous le nom de « PASTEUR », (Jean 10.14-16). 79)
Dans l’histoire
de l’Eglise du Christianisme Céleste, il ne peut y avoir qu’un seul
Fondateur. L’emploi du titre « Pasteur et Fondateur » ou
« Pasteur-Fondateur » est réservé au tout premier chef de l’Eglise,
le seul et unique Fondateur de l’Eglise, le Révérend Pasteur Samuel Joseph
OSHOFFA. SUCCESSION
A LA FONCTION DE PASTEUR 80)
Considérant que
le Pasteur et Fondateur de l’Eglise du Christianisme Céleste a proclamé
publiquement que le principe de désignation ou de sélection d’un successeur
pour le poste de Pasteur et de Chef spirituel de l’Eglise lui a été révélé
par l’inspiration divine, il est ici fermement établi que : i. Le successeur à la fonction de Pasteur peut avoir
n’importe quel grade dans la hiérarchie de l’Eglise et, choisi à un moment
par Dieu pour le révéler à l’ancien titulaire du poste de Pasteur, il devra
être nommé et proclamé comme successeur ; ii. Pendant la succession, après la transition de son
prédécesseur en fonction, le nouveau Pasteur devra occuper le Chaire du
Pasteur dans l’autel intérieur L’ADMINISTRATION
DE L’EGLISE LES
SERVITEURS DE L’EGLISE Les
Représentants du Pasteur 81)
Il devra y
avoir un Représentant du Pasteur dans chaque paroisse, c'est-à-dire un membre
du conseil ou Leader ou quelqu’un d’un autre grade, qui exercera tous les
devoirs du Leader Spirituel dans la Paroisse, soumis aux clauses de la
Constitution. 82)
Les
représentants du Pasteur devront jouir de tous les privilèges pour rendre
compte des différentes affaires, directement au Pasteur. 83)
En absence du
Pasteur, un représentant du Pasteur pourrait cependant faire le compte-rendu
au chef du Diocèse, qui a son tour, le communiquerait au Pasteur. LA
DESIGNATION DES REPRESENTANTS DU PASTEUR 84)
La désignation
du Représentant du Pasteur dans une Paroisse devra être arrêtée par le
Pasteur en accord avec le Chef de Diocèse. Le Pasteur pourrait, néanmoins,
désigner directement son représentant dans la Paroisse, et donc, en aviser le
responsable du Diocèse. 85)
Le Représentant
du Pasteur, une fois désigné selon les clauses de la Constitution, devra en
présence du Pasteur et de l’Assemblée de certains membres consacrés de
l’Eglise, prêter un serment d’allégeance : a) Au service du
Christ uniquement ; b) A l’engagement de communiquer les enseignements du
Christ basés sur la Sainte-Bible ; c) A la stricte
observation des Règles et des principes de l’Eglise ; d) A l’exercice de ses devoirs, libre de tout
engagement quel qu’il fût (Mathieu 10 : 8). 86)
Il devra obtenir
du Pasteur une lettre de créance comme une preuve de sa désignation. 87)
Si toutefois un
Représentant de Pasteur changeait de Paroisse, il devra rendre son ancienne
lettre de créance contre une nouvelle qui devra être validée par la Paroisse
où il est transféré. 88)
Toutes personne
qui, de sa propre initiative, se prétend être un Représentant du Pasteur et
qui sert dans une Paroisse sans avoir obtenu la lettre de créance validée
pour cette paroisse en particulier, n’a aucune autorité sur la paroisse dans laquelle
il exerce ses fonctions et se soumettra en conséquence lui-même à un juste
procès disciplinaire. 89)
Les procédures
de désignations du Représentant du Pasteur et les amendements de ces
procédures, qui peuvent de temps à autre être nécessaires, devront faire
l’objet d’une Proclamation de l’Eglise qui pourrait faire référence à un
Ordre Pastoral. LES
COMITES PAROISSIAUX 90)
Le Comité
Paroissial constitue le gouvernement local de la Paroisse de l’Eglise et est habilité
à prendre toute décision pour l’amélioration de la Paroisse de l’Eglise. Il
vient après le Comité Général qui à son tour dépend du Comité Suprême dont le
Siège principal est à Porto Novo au Bénin. 91)
Le Comité
Paroissial de chaque Paroisse devra avoir le pouvoir d’appliquer des mesures
disciplinaires pour les cas mineurs qui concernent sa Paroisse. Les Comités
Paroissiaux ne devront disposer d’aucun pouvoir de suspension ou d’expulsion
et ne doivent pas, quelles que soient les circonstances, suspendre ou
expulser un de ses membres de l’Eglise. Les Comités Paroissiaux pourront,
dans certaines circonstances, requérir a une action
disciplinaire sévère, faire des recommandations au Comité Général dont le
rôle est de chercher, d’arbitrer, de concilier et de prendre une décision
judicieuse. 92)
En dépit des
dispositions de la Clause 122 ci-dessus, le Pasteur pourra de lui-même, ou en
accord avec le Conseil d’Administration prendre ce genre de décisions
lorsqu’il les considère appropriées. 93)
Les pleines
dispositions de cette Constitution en relation avec la DISCIPLINE sont traitées dans les Clauses suivantes
(169 à 170) 94)
Chaque Paroisse
d’Eglise doit avoir un Comité Paroissial issu de ses membres et qui sera
responsable des affaires quotidiennes de la Paroisse. Les membres du Comité
Paroissial devront être au nombre de trente-trois, répartis comme suit :
i. Le président et deux adjoints, ii. Un secrétaire Honoraire et deux adjoints, iii. Un trésorier
Honoraire et deux adjoints, iv. Six membres spirituels masculins de plein droit, v. Six membres féminins de plein droit, vi. Six autres membres masculins cooptés, vii.
Six autres
membres féminins cooptés. Toutefois, le Pasteur selon son propre
jugement, pourrait donner son accord pour une composition plus petite du
comité. 95)
Si le Pasteur pense que le Comité Paroissial ne
fonctionne pas pour les meilleurs intérêts de l’Eglise, il devra dissoudre ce
comité et ordonner une nouvelle élection. LE COMITE
GENERAL 96)
Le Comité
Général devra constituer le premier corps gouvernant auquel tous les Comités
Paroissiaux devront se rapporter. Il devra exercer ses fonctions sous
l’autorité supérieure du Comité Suprême auquel il se rapporte et sous
l’ultime autorité du Pasteur. 97)
Le Comité
Générale devra délibérer de toutes les affaires que lui soumettront les
Comités Paroissiaux et en général, toutes les affaires qui concernent
l’amélioration de l’Eglise à l’intérieur du Diocèse, ce qui inclut
l’entretien et l’interprétation du modèle doctrinal de l’Eglise,
l’application et la conservation des Lois de l’Eglise, le commandement de la
vie entière de l’Eglise et le maintien de la discipline. CONSTITUTION
DU COMITE GENERAL 98)
Le Comité
Général en Session Représentative devra être constitué de : -
Le Pasteur (qui
devra être le président permanent) -
Le Responsable du
Diocèse et son adjoint -
Les membres du
Conseil d’administration -
Les
Evangélistes de toutes les catégories et à l’intérieur du Diocèse -
Des membres du
Comité Paroissial du Siège National ou Diocésain de l’Eglise. Les Représentants du Comité Général se résument
à : i. Le Représentant du Pasteur dans la Section ; ii. Le Président du Comité Paroissial ; iii. Le Secrétaire du Comité Paroissial ; iv. Le Trésorier du Comité Paroissial ; v. Deux autres membres désignés par la Paroisse, un
homme et une femme vi. Quelques autres membres que le Pasteur pourra nommer
de temps en temps. LE BUREAU
EXECUTIF DU COMITE GENERAL 99)
Le bureau du
Comité Général est composé comme suit : - Le Président (le Pasteur et son
suppléant) - Le Secrétaire Honoraire du Comité - Secrétaire Adjoint Honoraire du Comité
(2) - Le Trésorier Honoraire du Comité - Trésorier Adjoint Honoraire du Comité (2) Et quelques autres membres exécutifs que le
Comité pourra désigner de temps en temps. LE
SECRETARIAT DU COMITE GENERAL 100) Le Secrétaire du Comité Général devra normalement
être élu au sein des membres par vote populaire. 101) Il devra être élu au cours de la première session du
Comité Général, à partir de laquelle il prendra ses fonctions. 102) Il devra occuper sa fonction pendant deux ans et
devra être présenté pour une réélection à partir de-là pour un nouveau
mandant de deux ans. 103) Il devra être responsable de l’enregistrement-même
des commentaires des réunions et également du contrôle de l’exécution de
toutes les décisions du Comité Général. 104) En référence à la disposition de la clause 131, le
Comité Général pourra désigner un membre comme Secrétaire pour toutes les
réunions où le Secrétaire et ses assistants seront absents. 105) Trésorier du Comité Général i) Le Trésorier Honoraire du Comité Général devra être
élu par un vote populaire au sein du Comité Général. ii) Le Trésorier d’honneur devra occuper sa fonction
pour une période deux ans et devra être présenté pour une réélection et
devra : a) Rassembler et gérer les fonds du Comité général selon
les indications du Comité Général ; b) Exercer d’autres responsabilités concernant le
financement comme le Comité Général pourra lui demander de temps en temps 106) Les autres membres exécutifs du Comité Général a) Le Comité Général pourra désigner et coopter d’autres
membres exécutifs si cela s’avérait indispensable de temps en temps pour
l’exécution en bonne et due forme de leur travail. LES
REUNIONS DU COMITE GENERAL 107) Le Comité Général devra se réunir au moment et à
l’endroit fixés lors de la précédente rencontre ou selon les Procédures
Régulières qui seront prévues telles que : i) Si la dernière assemblée du Comité Général a oublié
de fixer la date et le lieu ou si pour une quelconque autre raison, il est
impossible de tenir l’assemblée à la date et au lieu prévus, le Pasteur devra
fixer la date et le lieu de l’assemblée du Comité Général. Mais en absence du
Pasteur, le Responsable du Diocèse devra fixer une date et un lieu pour
l’assemblé du Comité Général. ii) En outre, si le Pasteur considère qu’une explication
urgente est nécessaire, il pourra convoquer une Assemblée extraordinaire du
Comité Général au moment et à l’endroit et selon le délai correct qu’il
jugera propices. 108) Le Pasteur devra présider toutes les réunions du
Comité Général en prévoyant que : a)Si le Pasteur est absent d’une réunion de la Session
Représentative, le Responsable du Diocèse devra présider ou, en son absence,
un membre désigné par la Pasteur ou par le Conseil Pastoral. b)Dans toutes les réunions du Comité Général où le
Pasteur n’est pas absent, les décisions prises devront toutes faire l’objet
d’une ratification par le Pasteur. DEFAUT DE
COMPRETENCE ET AUTRE IRREGULARITE 109) Tout défaut subséquemment découvert dans la
qualification ou dans la désignation d’une personne qui prétend être membre du
Comité Général, toutes absence à l’Assemblée du Comité de toute personne ou groupe de personnes,
tout siège vacant parmi les membres, toute omission de préavis correct de
départ, tout autre irrégularité semblable, ne devra affecter la validité
d’aucun vote et d’aucune procédure prise au cours d’une Assemblée du Comité
Général qui devront être validés comme si l’Assemblée avait été constituée et
comme si toutes les personnes prétendues membres avaient été pleinement
qualifiées et qui seront toujours soumis à la ratification du Pasteur
concernant ce genre de procédé ou de
décision. 110) Avis – Programme et délibération : i) L’avis sur des affaires qui doivent traitées au
cours d’une Assemblée du Comité Général, devra être donné aux personnes et
selon un mode respectant les procédures régulatrices. ii) Le Programme de l’Assemblée du Comité Général devra
être préparé selon la forme prévue par les Procédures régulatrices. iii)
Le registre de
délibération devra être tenu. Y devront être enregistrées toutes les
délibérations et toutes les affaires conclues aux Assemblées du Comité
Général et les copies des documents que le Comité pourra décider
d’enregistrer par résolution ou selon les Procédures Régulatrices. iv)Les entrées dans le Registre de délibération devront
être lues et déposées devant le Comité Général pendant sa Session et devront
être vérifiées selon le mode prévu par les Procédures Régulatrices et ces
entrées, une fois, vérifiées devront être une preuve concluante des débats de
l’Assemblée du Comité Général auxquels elles se rapportent. v) Les débats du
Comité Général devront être publiés selon la longueur et le mode prévus par
les Procédures Régulatrice et les décisions du Comité Général. vi)Aucun défaut de procédure, statué dans les Clauses
141 (i) à (iv), ne devra de lui-même
infirmer les débats et les décisions conclu au cours de ces Assemblées, à
condition que ces décisions soient ratifiées par le Pasteur. LES
PROCEDURES REGULATRICES 142) Soumis aux dispositions de la Constitution, le
Pasteur ou le Conseil Pastoral pourra, par l’intermédiaire des Procédures
Régulatrices, pourvoir à toutes affaires relatives à l’Eglise et à ses
Fonctions. Ces procédures devront prendre immédiatement effet et être
observées par tous les membres et toutes les Paroisses dans le Diocèse entier. LE CONSEIL
D’ADMINISTRATION 143) Le Corps d’Administration de l’Eglise du
Christianisme Céleste du Diocèse Nigérian devra être connu sous le nom de
« Conseil d’Administration de l’Eglise du Christianisme Céleste du
Diocèse Nigérian », plus tard désigné comme « le Conseil ». 144) Les membres du Conseil devront être désignés par
écrit sous la seule responsabilité du Pasteur et devront occuper leur
fonction jusqu'à ce que leur nomination soit révoquée par un écrit du
Pasteur. 145) Les premiers administrateurs de l’Eglise selon la
Constitution sont : 1. Le Révérend-Pasteur Prophète Fondateur SAMUEL
BILEHOU JOSEPH OSHOFFA (le Président) 2. Le Suprême Evangéliste ALEXANDRE ABIODUN BADA 3. Le Supérieur Evangéliste SAMUEL OLATUNJI OJANLEKOKO 4. Le Vénérable Sénior Leader OLAYINKA ADEFESO 5. Le Vénérable Sénior Leader JOSIAH KAYODE OWODUNNI 6. Le Vénérable Sénior Leader OLUREMI OLUSOGA OGUNLESI 7. Le Vénérable Sénior Leader SAMSON OLATUNDE BANJO Le Pasteur-Fondateur, le Révérend S.B.J Oshoffa insiste en passant, sur le fait que les quatre
derniers membres ont obtenu le grade complet d’Evangéliste mais n’ont pas été
désignés ainsi à cause de la nature de leur travail quotidien. LES
FONCTIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 146) Le Conseil devra aussi longtemps que l’autorise le
Loi, être investi de ce qui suit : i) La Protection de toute la Propriété et des Immeubles
Nationaux, quel qu’en soit leur bail ou leur genre, des Collèges et
Institutions qui sont désignés sous l’appellation d’Institution de l’Eglise
du Christianisme Céleste et qui se
situent à l’intérieur du Diocèse. ii) La protection de toutes les autres formes de
Propriété, mobilières ou non, qui ne sont pas mentionnées ci-dessus comme
pouvant faire partie de l’Eglise du Christianisme Céleste ou de l’une des ses Organisations, ou Ecoles, ou Collèges, ou autres Institutions, pourvu que ces
propriétés soient situées dans le Diocèse. iii)
La seule
autorité à représenter l’Eglise dans toutes les affaires ou relations entre
L’Eglise et le Gouvernement de la République Fédérale du Nigéria à tous les
niveaux. iv)La seule autorité à représenter l’Eglise du
Christianisme Céleste (Diocèse du Nigéria) dans toutes les affaires ou
relations entre l’Eglise d’un côté et d’autres organisations et corps
religieux de l’autre. v) D’autres fonctions de nature consultative,
informative, d’investigation, législative et exécutive dont le Pasteur fera
la demande de temps en temps pour traiter les affaires concernant l’Eglise. 147) Le Conseil devra de temps en temps avoir le pouvoir
de demander au Comité Général, ou à tout autre Comité adapté, à tout membre
exécutif ou bureau exécutif s’occupant de la Gestion et de l’administration
de l’Eglise du Christianisme Céleste, toutes les informations et rapports
dont ils pourraient avoir besoin au sujet ou concernant cette Propriété
placée sous l’autorité du Conseil en vertu de cette Constitution ou sous n importe quel Acte,
Loi ou autre Autorité habilitée. 148) Le Conseil devra disposer du pouvoir de demander au Comité
Général, au Trésorier Honoraire du Comité Général ou tout autre Comité, ou
sous-comité, et à tout bureau concerné par la gestion des fonds de l’Eglise
du Christianisme Céleste, le genre d’informations dont le Conseil pourrait de
temps en temps avoir besoin au sujet de l’administration des fons d’un Comité particulier, un sous-comité, ou une
autre organisation de l’Eglise du Christianisme Céleste. Le Conseil pourra,
s’il le désire, ordonner un contrôle des finances de tout Comité,
sous-comité, ou Organisation de l’Eglise du Christianisme Céleste. 149) Le Conseil pourra de tems
à autre émettre des directives pour l’investissement des fonds de tout
Comité, sous-comité ou autre Organisation de l’Eglise du Christianisme
Céleste et ceci, selon le mode jugé nécessaire et adéquat par le Conseil. 150) Le Conseil devra disposer de l’autorité pour prendre
des décisions et donner les directives qu’il estime judicieuses pour la
gestion et l’organisation de la Propriété de l’Eglise en référence à la
Clause 146. LES REUNIONS
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 151) Le Conseil devra se réunir à la date et à l’endroit
déterminés par le Pasteur, qui seul a l’autorité de
convoquer une assemblée du Conseil. 152) En absence du Pasteur, ou si le Pasteur n’est pas
disponible, s’il devient indispensable de convoquer une Assembler
du Conseil, le Responsable du Diocèse (si possible avec l’accord du Pasteur)
pourra provoquer la convocation d’une assemblée du Conseil par
l’intermédiaire du Secrétaire et en accord avec le Clause 154 (iii) et (iv)
ci-dessous. 153) Selon les circonstances exposées dans la Clause 152,
ce genre d’Assemblée doit être considéré comme une « urgence ». Les
décisions prises au sujet de toutes ces réunions « d’urgence » de
l’Assemblée devront seulement être validées après une ratification écrite du
Pasteur. FONCTION
DU SECRETAIRE AU SEIN DU COMITE D’ADMINISTRATION 154) Le Conseil devra désigner un Secrétaire parmi ses
membres. Le secrétaire du Conseil, devra en vertu de cette Constitution, être
investi de ce qui suit : i) Il devra occuper sa fonction jusqu’à ce que le
Conseil en décide autrement ; ii) Il devra exercer sa profession de Secrétaire chaque
fois que le Conseil se réunit en Assemblée selon les capacités de ses
fonctions variées comme le confère haut la Constitution. iii)
Il devra
envoyer des circulaires pour convoquer une Assemblée du Conseil et devra
assurer la validité de ces circulaires en prenant grand soin qu’elles soient
signées par le Pasteur ; iv)Le programme des débats à l’Assemblée du Conseil
devra être préparé par le Secrétaire après la consultation régulière du
Pasteur ; v) En absence du Secrétaire, le Conseil pourra désigner
un membre parmi son assemblée pour remplir la fonction de Secrétaire au cours
d’une réunion précise et pour une durée spécifique ; vi)Si les circonstances font que le Pasteur est absent
ou indisponible, le Pasteur pourra désigner un autre membre pour remplir la
fonction de Secrétaire et pour envoyer les circulaires de convocation de
l’Assemblée conformément aux dispositions de la Clause 154 (iii) et (iv)
énumérées ci-dessus ; vii)
Il devra
exercer les autres fonctions que lui attribuera le Conseil. LA
FONCTION DE TRESORIER DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 155) Le Conseil devra désigner un Trésorier parmi ses
membres. Le Trésorier devra, en vertu de cette Constitution, être investi de
ce qui suit : i) Il devra occuper sa fonction jusqu’à ce que le
Conseil en décide autrement ; ii) Il devra rassembler et gérer les fonds du Conseil
selon les directives du Conseil ; iii)
Sous l’autorité
du Conseil, il devra, au nom du Conseil, exécuter ses devoirs relatifs à tout
ce qui concerne la Propriété et les finances de l’Eglise du Christianisme
Céleste du Diocèse du Nigéria et ceci en fonction de la nature consultative,
informative, d’investigation ou exécutive des directives que pourra donner le
Conseil. iv)Il devra tenir à jour, correctement, les Livres de
comptes des finances du Conseil et les finances et la Propriété de l’Eglise
du Christianisme Céleste du Diocèse du Nigéria que le Conseil pourra
indiquer. v) Il devra exécuter tous les autres devoirs que le
Conseil pourra de temps à autre lui donner ; vi)Quand le Conseil en décidera ainsi, il devra avoir
un Assistant, ayant pour tâche de prendre sa place en son absence. LE
CONSEIL PASTORAL 156) L’organisation complète du Gouvernement de l’Eglise du
Christianisme Céleste, Diocèse du Nigéria, et de la direction de ses affaires
devra être assigné au Conseil Pastoral (plus tard désignée « Le
Conseil ») qui est sous l’ultime autorité du Pasteur. COMPOSITION
DU CONSEIL PASTORAL 157) Le Conseil Pastoral devra être composé : -
du Pasteur (le
Présent) -
du Responsable
du Diocèse et son adjoint -
d’autres
membres du Conseil d’administration -
de quelques
autres membres non-permanents que le Pasteur pourra être amené à désigner de
temps en temps. FONCTIONS DU
CONSEIL PASTORAL 158) Le Conseil Pastoral, sous l’autorité du Pasteur et
formée selon la Constitution, devra disposer du pouvoir pour toutes les
affaires de l’Eglise relatives au Diocèse, ce qui inclut : i) La Protection de la Constitution de l’Eglise du Christianisme
Céleste, Diocèse du Nigéria ; ii) L’Amendement et l’Interprétation de la Constitution
de l’Eglise et l’assurance de son exécution et de son respect ; iii)
La Protection
des Lois et des Règles de l’Eglise ; iv)Le maintien et l’Interprétation de la Doctrine de
l’Eglise ; v) Le Maintien de la Discipline ; vi)La Publication du Journal de l’Evangile, des
Almanachs, des Livres-Annuaires de Cantiques, des Périodiques de l’Eglise et
de toute la Littérature de l’Eglise. LES
REUNIONS DU CONSEIL PASTORAL 159) Le Conseil devra se réunir au moment et à l’endroit
déterminés par le Pasteur qui, possède la seule autorité de convoquer une
réunion de du Conseil. 160) En absence du Pasteur, ou si le Pasteur n’est pas disponible,
s’il est indispensable de convoquer une réunion du Conseil, le Responsable du
Diocèse (si possible avec le consentement du Pasteur) pourra être à l’origine
de la convocation d’une réunion par l’intermédiaire du Secrétariat du Conseil
et ceci, conformément aux Clauses 162 (iii) et (iv). 161) Selon les circonstances, comme le stipule la Clause
160, ce type de réunion doit être considéré comme une « urgence ».
Les décisions prises au sujet de toutes ces réunions « d’urgence »
du Conseil doivent être validées après ratification par le Pasteur. LA
FONCTION DU SECRETAIRE DU CONSEIL PASTORAL 162)
Le Conseil
devra désigner un Secrétaire parmi ses membres. Le secrétaire du Conseil
devra, en vertu de cette Constitution, être investi de ce qui suit : i) Il devra occuper
sa fonction jusqu’à ce que le Conseil en décide autrement. ii) Il devra exercer sa fonction se
Secrétaire chaque fois que le Conseil se réunira et selon les capacités de
ses fonctions variées comme le confère plus haut cette constitution ; iii)
Il devra envoyer
des circulaires pour convoquer une réunion de l’Assemblée et devra assurer la
validité des circulaires en prenant soin qu’elles soient signées par le
Pasteur ; iv)Le programme des débats à la Réunion du Conseil
devra être préparé par le Secrétaire après la consultation régulière du
Pasteur ; v) En absence du Secrétaire, le Conseil pourra désigner
un de ses membres pour remplir la fonction de Secrétaire au cours d’une
réunion précises ou pour une durée spécifiée ; vi)Si les circonstances font que le Secrétaire du
Conseil est absent ou indisponible, le Pasteur pourra désigner un autre
membre pour remplir la fonction de Secrétaire et pour envoyer les circulaires
de convocation conformément aux dispositions de Clause 162 (iii) et (iv)
énumérées ci-dessus. LA FONCTION
DE TRESORIER DU CONSEIL PASTORAL 163)
Le Conseil
devra désigner un Trésorier parmi ses membres. Le trésorier devra, en vertu
de cette Constitution, être investi de ce qui suit : i) Il devra occuper sa fonction jusqu’à ce que le
Conseil en décide autrement ; ii) Il devra rassembler et gérer les fonds du
Conseil selon les directives du Conseil ; iii)
Sous l’autorité
du Conseil, il devra, au nom du Conseil, exécuter ses devoirs relatifs aux
finances de l’Eglise du Christianisme Céleste du Diocèse du >Nigéria comme
le Conseil devra l’ordonner de temps en temps. iv)Il devra tenir à jour et correctement les Livres de
comptes des finances de l’Eglise. v) Il devra exécuter tous les autres devoirs que le
Conseil pourra de temps à autres lui ordonner ; vi)Quand le Conseil en décidera ainsi, il devra avoir
un Adjoint qui devra prendre sa place en son absence. LA CRATION
DE NOUVELLES PAROISSES 164)
Les membres qui
ont l’intention de créer de nouvelles paroisses, quelle que soit la raison,
devront COMME TOUTE PREMIERE ETAPE, obtenir PAR ECRIT l’approbation du
Pasteur qui est investi de la seule et ultime autorité pour l’approbation de
la création de nouvelles paroisses. 165)
En absence du
Pasteur, le Responsable du Diocèse pourra cependant donner son accord pour la
création de nouvelles Paroisses, accord qui sera soumis à la ratification du
Pasteur. 166)
La preuve
manifeste de l’achat d’un terrain (il s’agit tout au moins d’un achat fait au
nom de l’Eglise du Christianisme Céleste du Diocèse du Nigéria ou seulement
l’Eglise du Christianisme Céleste) devra être une condition préalable à
l’obtention de la permission de créer une nouvelle Paroisse. 167)
L’original du
reçu de paiement dans le cas d’un terrain acheté pour l’Eglise ou un acte de
transmission à l’Eglise dans le cas d’un terrain remis comme don à l’Eglise,
devra être soumis au Conseil d’administration qui prendra les dispositions
appropriées pour sa conservation et sa protection. 168)
C’est un devoir
pour le Conseil d’Administration de prendre des renseignements appropriés et
exhaustifs du titre avant de garantir la même chose pour sa protection. Les
futurs Paroisses devront cependant garantir que l’assertion de validité du
droit d’accès à la propriété sur laquelle est envisagée la construction des
bâtiments de la nouvelle Paroisse de l’Eglise, est prise avec grand soin. DISCIPLINE 169)
Le Comité
Paroissial de chaque Paroisse devra disposer du pouvoir d’application des
mesures disciplinaires pour les cas mineurs concernant leurs Paroisses. 170)
Chaque fois
qu’il devient nécessaire d’appliquer un acte disciplinaire plus sévère, le
Comité Paroissial concerné doit soumettre l’affaire à : a) Le Pasteur ou b) Le Responsable du Diocèse, ou en son absence, son
adjoint, ou ( c
) Le Conseil Pastoral. La sanction disciplinaire à prendre, quoiqu’elle
dépende de la gravité de l’offense commise et de la culpabilité prouvée,
devra, selon les circonstances, toujours obtenir la ratification du Pasteur. LA REPRISE
D’EGLISE D’AUTRES CONFESSIONS 171)
La reprise par
l’Eglise du Christianisme Céleste d’Eglises de différentes confessions
chrétiennes qui existent déjà, devra s’opérer uniquement sous la seules
responsabilité et autorité du Pasteur. 172)
Les Eglises de
confessions autres qui souhaitent se transformer en Eglise du Christianisme
Céleste, devront soumettre leurs souhaits pat écrit au Pasteur par
l’intermédiaire du Conseil d’administration en renonçant à leurs anciens
principes et aux règlements de leur ancienne Eglise et devront déclarer leur
résolution à embrasser pleinement les principes et les règlements de l’Eglise
du Christianisme Céleste comme le stipule sa Constitution. 173)
Le Pasteur
pourra, s’il le désire, ordonner une enquête complète sur l’Eglise qui
souhaite fusionner avec l’Eglise du Christianisme Céleste. Après avoir mené
cette enquête complète comme le Pasteur le désirait, le Conseil
d’Administration fera un rapport au Pasteur. 174)
Une Eglise,
déjà déclarée devra avant fusionner avec l’Eglise du Christianisme Céleste,
soumettre son Certificat d’Enregistrement au Conseil d’Administration. Cette
Eglise devra également annoncer sa décision de fusionner avec l’Eglise du
Christianisme Céleste à l’Agent du Gouvernement responsable, de cette
question. 175)
Dans tous les
cas, qu’elles soient enregistrées ou non, les Eglises souhaitant fusionner
avec l’Eglise du Christianisme Céleste, devront soumettre au Conseil
d’Administration toutes leurs propriétés foncières et les bâtiments quels
qu’en soient leur bail ou statut. Elles devront être placées sous la
responsabilité du Conseil d’Administration. 176)
Le Pasteur
pourra, après avoir dûment considéré tous les faits qui lui auront été
soumis, décréter sous sa seul responsabilité et autorité, ce qui suit : a) Le refus catégorique de la fusion ; b) L’approbation de la fusion avec ou sans modification
de certaines ou toutes les dispositions statuées ci-dessous ; c) Si la décision du Pasteur est contenue dans cette
précédente clause, le Pasteur pourra i) Ordonner la fermeture de l’Eglise établie qui
recherche à fusionner avec l’Eglise du Christianisme Céleste tandis que tous
ces membres sont dirigés vers des Paroisses de l’Eglise du Christianisme
Céleste construites dans les environs. ii) Autoriser l’Eglise reprise à continuer de
fonctionner comme une Paroisse selon les dispositions de cette Constitution.
Dans les cas prévus par la Clause 176 (b), les procédures à adopter devront
inclure une partie ou le tout de ce qui suit : 1) Le Baptême comme obligation (Actes 19 :
1-6) ; 2) La modification de l’infrastructure de l’Eglise déjà
existante, si c’est nécessaire ; 3) La reconsécration et la
Sanctification des locaux de l’Eglise qui sont repris ; 4) La désignation d’un Représentant du Pasteur pour la
nouvelle Paroisse. LES
BATIMENTS DE L’EGLISE 177)
Conformément à
la Révélation du Saint-Esprit, la surface de l’Autel à l’intérieur des bâtiments
de l’Eglise du Christianisme Céleste devra être rectangulaire et orientée à
l’Est. La surface de l’Autel devra être séparée du reste de l’Eglise par une
balustrade qui s’étendra sur toute la largeur de l’Eglise. 178)
L’Autel
intérieur devra être démarqué par une balustrade peu élevée avec une seule
entrée ; la disposition des sièges dans l’Autel intérieur, à part la
Table et le Grand Autel, devra comprendre le siège du Pasteur Fondateur à la
droite (face à l’Autel), très près du mur, et celui du Suprême Evangeliste A.A.BADA le plus à gauche du mur, les deux
chaises étant de taille inégale. La disposition est inspirée du modèle adopté
au Siège Suprême de l’Eglise de Porto Novo. 179)
En accord
complet avec les indications spécifiées ci-dessus, la diversité est autorisée
dans le projet architectural et structurel des bâtiments de l’Eglise. 180)
Toute propriété
de l’Eglise dans la Paroisse, (terrain, argent, instruments de musique et
autres matériels et objets utilisés pour glorifier Dieu), n’appartient à
aucune personne ou groupe de personne et ne peut donc être répartie entre eux
ou partagées avec les membres de leurs familles. A ce sujet, on ne saurait
trop insister par le présent document sur le fait que toutes les propriétés
de l’Eglise devront être enregistrées et conservées au nom de l’Eglise du
Christianisme Céleste. 181)
La propriété
acquise pour l’usage spécifique de l’Eglise doit être réservé uniquement dans
ce but. Toute Paroisse qui, pour une raison ou une autre, est fermée, devra
remettre la totalité de sa propriété au Siège Principal pour favoriser
l’œuvre de Dieu. Toute personne ou toutes Paroisse qui enfreindra ces règles
et qui se mettra à partager la propriété de l’Eglise selon l’interdit, sera
passible de poursuites judiciaires. LA PART DU
PASTEUR 182)
La part du
Pasteur est ce que le Pasteur, le Suprême Evangéliste, le Supérieur Senior
Evangéliste, le Senior Evangéliste Evangéliste,
l’Assistant Evangeliste, reçoivent comme
traitement. Ces traitement, dont les montants ne sont pas fixés, ne sont pas
des salaires, mais des parts des recettes mensuelles (Malachie
3 :8-12 ; Nombre 18 :8-26 ; 1 Corinthiens 9 :13 et
14 ; 16 :1-3). L’AUTORITE
DEFINITIVE DANS L’INTEPRETATION DE LA CONSTITUTION 183)
Le Conseil
Pastoral sous l’autorité ultime du Pasteur, devra être responsable de
l’interprétation des Modèles Doctrinaux de l’Eglise, et tout ce qui relève
des questions d’interprétation, de construction, d’intention, de validité ou
de certaines dispositions de cette Constitution et de ses Procédures
Régulatrices, ce qui inclut les Règlements, les directives, les résolutions
ou ordres qui y sont donnés, néanmoins toujours selon les dispositions de la
Clause 161. PROCEDURE
POUR MODIFIER LA CONSTITUTION 184)
Le Pasteur, de lui-même
ou sur recommandation du Conseil Pastoral, pourra révoquer, modifier ou faire
des ajouts à certaines dispositions de cette Constitution. LES
GRADES ET LES ROBES DE CEREMONIE 185)
L’Eglise du Christianisme Céleste fonctionne
selon un modèle hiérarchique à l’intérieur duquel les grades variés sont
reconnaissables par les robes portées. Les membres devront adhérés
strictement aux dispositions relatives à l’ancienneté, aux robes de
cérémonie, aux grades comme l’explique l’ouvrage de l’Eglise intitulé « ORDRE
DE L’ANCIENNETE, DE LA PROMOTION ET DE L’HABILLEMENT, GRADE PAR GRADE »
ainsi que la carte et les dessins de robes qui l’illustrent. 186)
Normalement, le
grade le plus élevé dans la hiérarchie de l’Eglise auquel pourront accéder les
membres par le biais de promotion, est celui qui correspond au grade de
Vénérable Senior Leader, Vénérable Senior Woleader
et Vénérable Senior Alagba. Par conséquent, ceux
qui ont atteint ces grades ne doivent pas attendre une promotion automatique
aux grades le plus élevé d’Assistant Evangéliste et au-dessus, qu’ils soient ou non des
travailleurs à temps plein à l’Eglise. 187)
Lorsqu’il
arrive qu’un siège soit vacant dans les Hauts Rangs d’Assistant Evangéliste
et dans les rangs supérieurs, une sélection parmi les rangs correspondants au Vénérables
Seniors Leaders, Vénérables Seniors Woleaders et
Vénérables Seniors Alagba devra être opérée, après que le Pasteur (si
nécessaire, assisté par un Comité Spécial du Conseil Pastoral) ait
sérieusement étudié l’adéquation des candidats respectifs. 188)
Le Pasteur, en qui réside toute l’autorité
au sein de l’Eglise pourra selon son seul jugement, directement attribuer les
grades, y compris ceux d’Assistant Evangéliste, d’Evangéliste, et grades
supérieurs. LE ROLE
DES MEMBRES FEMININS 189)
Pour insister, il faut ici rappeler que les
membres féminins ne sont pas autorisés à entrer dans l’enceinte de l’Eglise
pendants leurs règles avant d’avoir reçu la sanctification consécutive aux
sept jours complets de leur cycle ; Et si les règles dépassent sept
jours, elles doivent attendre deux autres jours complets après l’arrêt pour
recevoir la sanctification (Lev 15 :19 ; Mathieu 5 :17-19). 190.
Dans l’Eglise du
Christianisme Céleste, les femmes ne sont pas autorisées à prêcher, à lire la
lecture ou faire des annonces pendant les offices de l’Eglise. Elles ne sont
pas non plus autorisées à exercer la moindre fonction spirituelle en rapport
avec la direction des offices dans l’Eglise autre que celles de dire les
prières ou de lire des extraits de la bible lorsque le prêcheur le demande. 191.
Dans l’Eglise
du Christianisme Céleste, les femmes ne devront, en aucune circonstance,
donner la bénédiction pendant les offices de prière ou guider les hommes dans
les prières ; Ceci en accord avec les recommencements de Saint-Paul (1
Cor. 14 :34-35 ; Genèse. 3 :16). 192.
Mais au sein dune Assemblée de femmes en dehors de l’Eglise et au
cours d’un sermon en plein air, les membres féminins peuvent exercer les
fonctions spirituelles du sermon. 193.
Les membres
féminins ne sont admis dans l’enceinte de l’Eglise que quarante-et-un jours
après la naissance de leur enfant quand elles sont obligées d’aller à
l’Eglise pour l’action de grâce. 194.
Les membres
féminins qui ont leurs règles devront aller à l’Eglise pour la sanctification
huit jours après, selon le mode prescrit avant d’entrer dans l’Eglise. La
méthode de sanctification, à cet égard, devra être la suivante : le
membre féminin concerné devra se rendre dans les locaux de l’Eglise avec un
seau d’eau, une bougie, une éponge et un savon. Elle devra s’agenouiller au
pied de l’entrée orientée à l’Ouest en dehors du bâtiment de l’Eglise et face
à l’autel devant le Représentant du Pasteur ou ses adjoints, et devra tenir
la bougie avec le seau d’eau, l’éponge et le savon devant elle. Le
représentant du Pasteur ou son remplaçant devra allumer la bougie et, après
avoir chanté les chants spirituels consacrés, il devra prononcer une prière
de pardon et de sanctification. Après quoi, il devra plonger la bougie dans
le seau d’eau et le membre féminin devra prendre un bain avec l’eau, l’éponge
et le savon. Elle est désormais libre d’entrer dans l’Eglise. Cette méthode de sanctification ne devra
pas être confondue avec la sanctification habituelle et obligatoire pour tous
les membres, masculins et féminins en pénétrant dans l’Eglise par certaines
entrées précises quand ils doivent plonger leurs mains dans l’eau bénite à
travers la porte et faire le signe de croix avant d’entrer dans l’Eglise. MARIAGES 195.
L’Eglise du
Christianisme Céleste respecte les mariages célébrés dans la Sainte Union en
accord avec les engagements pris entre le mari et la femme devant Dieu sur le Saint Autel. 196.
Tous les autres
mariages célébrés selon la Sainte Union dans d’autres Eglises Chrétiennes
sont reconnus par l’Eglise du Christianisme Céleste. Tous les serments pris
au cours de ce type de mariages chrétiens sont reconnus par l’Eglise du
Christianisme Céleste comme inviolables parce que celui qui s’engage avec
Dieu et qui ne parvient pas à l’honorer, péché devant Dieu (Ecc. 5 :4-6) 197.
Tous les
mariages dans l’Eglise du Christianisme Céleste devront être en accord avec
l’Acte de mariage sous lequel notre Eglise est autorisée. L’ONCTION 198.
L’onction est
un acte spirituel dont la raison date de la chute d’Adam. Après cette chute
et la destruction du monde par les eaux à l’époque de NOE, Dieu chercha à
communiquer les dix commandements régissant la conduite humaine au peuple
d’Israël et au monde par l’intermédiaire de MOISE. Tandis que MOISE était
parti communier avec Dieu pour recevoir les commandements, ARON pécha en
édifiant des images destinées à la pratique du culte par le peuple. Quand
MOISE s’en aperçut à son tour, il fut tellement contrarié qu’il brisa la
tablette ; mais il dit alors que pour laver le péché d’ARON, lui, MOISE,
devait l’oindre avec l’huile. C’est ce que fit MOISE, et ainsi ARON fut le
premier homme à recevoir l’onction. Après son
onction, il fut rebaptisé Lévi. C’est ainsi que commença l’onction que tous
les fils de Lévi suivirent. Une fois de plus, lorsque le peuple
d’Israël demanda un Roi comme le font les autres tribus, Dieu fut accéda de
leur demande. Il choisit Saül pour eux et l’onction de Saül marqua son
couronnement. Mais lorsque SAUL désobéit à la parole de Dieu tout comme ADAM
l’avait fait, il perdit l’appui de Dieu, et par là-même, sa couronne (1
Samuel 15 :1-fin). Dieu choisit DAVID et fut sacré ROI à la
place de SAUL (1 Samuel 16 :11-13). De la même façon, la consécration de
SALOMON instaura la rivalité entre lui et ADONIJAH qui devait succéder à
DAVID, Roi. Tous les Rois suivants d’Israël furent bénis de la même façon. En ce qui concerne notre Seigneur Jésus
Christ, son unicité fut prédite dans l’Ancien testament (ESAIE 7 :14-15)
où il fut désigné par le nom « d’EMMANUEL », ce qui signifie
« Dieu est avec nous ». Ses deux noms, « JESUS et
CHRIST », définissent deux de Ses représentations. JESUS signifie
« SAUVEUR » tandis que CHRIST
signifie « celui qui fut sacré Roi dans les entrailles de sa mère »
(Luc 1 :30-33 ; 2 :11). Ce fut le nom de CHRIST qui contraria
le plus HERODE. Ce dernier avait été sacré Roi come ceux qui le précédèrent,
mais il lui sembla que, selon la grande définition du mot CHRIST, ce
nouveau-né avait été sacré Roi avant même qu’il ne fût né (Matt. 2 :1-5
et Esaïe 9 :6). C’est l’acte spirituel de l’onction dont
l’Eglise du Christianisme Céleste hérita glorieusement par la Grâce.
L’onction après le baptême est très importante dans l’Eglise du Christianisme
Céleste. La cérémonie de l’onction est exécutée uniquement par le Pasteur et
habituellement une fois par an à l’époque de Noël et du Nouvel an. SIGNIFICATION
DE L’ONCTION DANS L’EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE 199.
Très tôt dans l’existence de l’Eglise du
Christianisme Céleste sur terre, le Pasteur supplia Dieu (ce qui fut accordé)
en lui demandant d’autoriser ceux qu’il avait oints, à être dotés d’une
partie du pouvoir (Saint-Esprit) qui Lui avait été accordé, pour favoriser en
son absence, le pouvoir et la gloire de Dieu (Nombres 11 :16 et 17). Ce
qui se manifeste par le fait que, lorsqu’une personne ointe prie Dieu dans un
but précis, le Saint-Esprit en reconnaissance de la marque de consécration
sur lui qui implore, descendra satisfaire cette demande pour ensuite repartir
(Nombres 11 :24 et 25). Ce qui est de nature différente de ce dont sont
chargés continuellement les messagers envoyés de Dieu comme MOISE, ELIE,
ELISEE, le Pasteur Fondateur S.B.J Oshoffa, etc. LA PRESEANCE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 200.
Les membres du Conseil d’Administration
sont au nombre de sept dont quatre ne sont pas des travailleurs de l’Eglise à
plein-temps (voir la dernière liste dans la Clause 145 ci-dessus). Ces quatre
membres néanmoins, ont déjà depuis longtemps atteint le grade complet
d’EVANGELISTE et auront l’insigne de leur position spéciale en tant que
membre du Conseil d’Administration qu’ils arboreront. Ces quatre membres
auront ad vitam la préséance sur tous les autres membres de l’Eglise qui ont
été nommés Assistant Evangéliste ou Evangéliste pendant la période d’onction
de 1979-1980. Ce qui signifie que dans la file d’entrée ou de sortie de
l’Eglise ou de rassemblement pour les offices, ces quatre membres du Conseil
d’Administration devront se mettre derrière tous les Assistants Evangélistes
et les Evangélistes. Seuls ceux qui ont été nommés Sénior Evangéliste pendant
la période 1979/1980 devront se mettre dans la file, derrière ces quatre
membres du Conseil d’ Administration. ANNEXE LISTE DES PERSONNES RESSUSCITEES PAR LE
CHRIST ET PAR L’INTERMEDIAIRE DU REV S.B.J OSHOFFA En République du Bénin 1. KOULIHO à Agongue, Via Porto Novo 2. MAWUGNON GOUTON à Porto Novo 3. ABRAHAM ZANUTE à Agongue 4. TINAVIE, belle-fille de HOUASOU KOUAKANOU 5. La fille d’ANDRE YE à Shamwe, Toffin 6. JOSEPH AWHANGBE , fils du Sénior leader MATTE
GOUGBE Au Nigéria 1.
HOUNSOU ( garçon
de sept ans ) à Makoko, Lagos 2.
THERESA à Makoko,
Lagos 3.
OLUSOLA à Makoko,
Lagos 4.
Le fils d’OYEDEJI à Abeokuta 5.
ALAGBA (plus tard Senior Leader) LADIPO à Yemetu,
Ibadan La liste ci-dessus n’est
en aucun cas exhaustive. Bien d’autres personnes ont été et continuent à être
ressuscités par le Christ et par l’intermédiaire du Rev.
S.B.J Oshoffa depuis la clôture de la liste
ci-dessus. Gloire à dieu au Ciel. Alléluia ! [Traduite par la Paroisse
Mère de France (St Denis), en .. Sous la direction du Chargé
de Paroisse l’Evangéliste Samson Olorunshola RANTI Avec l’autorisation du Supérieur
Evangéliste Philippe AJOSE (Responsable des diocèses-Europe et Amérique) Version retouchée en … par le Supérieur Senior Evangéliste Honorat
G. HOUNKPATIN ( Chef de diocèse Espagne)] |
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