MEDITATIONS
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Symboles et
objets du grand autel Ce qui frappe l'attention de tout le monde qui
pénètre pour la première fois dans un lieu de culte ou de prière de l'Eglise
du Christianisme Céleste, c'est indiscutablement l'autel du sacrifice,
d'adoration ou de culte. La particularité du grand autel réside dans sa
disposition et aussi des sept (7) grands emblèmes ou symboles qui le
composent et dont les sens sont parfois occultés s'ils ne sont purement et simplement
ignorés. Ces 7 symboles sont : Ø Ø L'arc-en-ciel
frappé de l'inscription : Eglise du Christianisme Céleste Ø Ø La
couronne Ø Ø L'œil Ø Ø Le
crucifix posé sur un socle Ø Ø Le
chandelier à 7 branches posé sur un tabernacle, encadré par deux oliviers de
part et d'autre du chandelier. Ø Ø La
Bible ouverte, Ø Ø La
lumière du feu ardent qui brûle sur l'autel (luciole ou lanterne). Chacun des (7) sept
éléments a un sens spirituel précis dans la définition de la doctrine de
l'Eglise Christianisme Céleste. Le but n'est pas d'expliquer le mystère
qu'est l'Eglise du Christianisme Céleste que son fondateur le feu Révérend
Pasteur Biléou Oschoffa
de son vivant a déclaré lui-même ne pas comprendre. Il s'agit d'apporter
quelques éclairages, fruits de quelques années de recherches, d'études et
d'analyses.
1 - Le chandelier :
"…Je regarde
et voici, il y a un chandelier tout d'or, surmonté d'un vase et
portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du
chandelier ; et il y a près de lui deux oliviers, l'un à la droite du vase,
et l'autre à sa gauche. Et reprenant la parole, je dis à l'ange qui parlait
avec moi : que signifie ces choses, mon Seigneur ? L'ange qui parlait avec
moi me répondit : … ces sept sont les yeux de l'Eternel, qui parcourent toute
la terre. … Que signifient les deux rameaux d'olivier, … ? Il me répondit : … ce sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre." Zacharie 4:1-14.
Le chandelier à 7 branches de l'autel de
sacrifice fut montré à Abraham pour la première fois sur le mont Sinaï.
L'Eternel Dieu lui demanda d'en fabriquer un selon le modèle de Lorsque nous interrogeons nos fidèles ou certains de nos
dignitaires sur le sens spirituel des sept branches ou des sept yeux de
l'Eternel, la réponse la plus fréquemment donnée est : "ce sont les 7
forces de l'Eternel". Cette réponse n'est pas fausse, mais elle ne
reflète ni la réalité spirituelle, ni les dimensions réelles de la puissance
de Dieu conférée à
En effet, le chandelier à sept (7) branches, de son nom hébraïque "la Ménorah" symbolise à la fois la présence divine, la lumière dans le temple de Dieu, et le désir de l'homme de s'élever vers Dieu. Si nous regardons avec attention la Ménorah , nous constatons
qu'elle est constituée d'une tige principale montée sur un socle (vase selon En effet Dieu est détenteur de toutes les forces, tant de mal que de bien. S'il n'en était pas ainsi, alors Satan posséderait quelque chose que Dieu n'en a pas. Ce qui est absurde et contraire à l'affirmation du Dieu Tout Puissant, créateur de toutes choses. Il est donc pour nous tous souhaitable que seuls les bons yeux de Dieu nous regardent et que nous soyons à l'abri de sa colère. Les sept forces de Dieu que symbolisent la Ménorah ne sont donc pas toujours des forces du bien contrairement à ce que pensent certaines personnes. Toute fois à travers Jésus-Christ, tout fidèle doit œuvrer à l'équilibre de toutes ces forces et laisser faire la volonté de Dieu. Les trois branches diamétralement opposées constituent aussi les niveaux que doivent traverser les hommes pour aller à Dieu puisqu'il s'agit d'aller vers Lui. S'élever de la terre (le socle) pour atteindre les anges (premier niveau) ensuite le niveau des archanges (deuxième niveau) puis la pleine lumière (troisième niveau) et enfin voir Jéhovah, lumière centrale du sommet. C'est pour cela que les bougies de la Ménorah (chandelier à 7 branches) s'allument du bas vers le haut alternativement de part et d'autre de la tige centrale. Cette façon d'allumer la Ménorah indiquée par le Prophète Pasteur Joseph Biléou OSHOFFA confirme encore aujourd'hui la grandeur de sa dimension spirituelle. Un homme hautement élevé au rang des anges durant son séjour terrestre. Théoriquement, sans vouloir porter atteinte à notre façon de faire dans l'Eglise du Christianisme Céleste, la lumière de la tige centrale est supposée être allumée en permanence et ne doit donc jamais être éteinte ; c'est elle qui doit servir à allumer les six autres bougies latérales. Après l'allumage des six lampes, elle doit être replacée au sommet. C'est l'aperception transcendantale qui unifie la totalité des données de la Ménorah dans le sens le plus général et dans la diversité de la connaissance.
L'on entend parfois des interprétations
"disons-le", approximative sur la façon d'allumer les 7 bougies de Une telle interprétation ne peut qu'être réductrice de l'immensité sans fin ni limite de la Gloire de Dieu. Parce qu'au delà des êtres célestes que sont les 4 archanges, existent d'autres être supérieurs (les archés par exemples) qui certes ne participent pas directement aux adorations et cultes du Christianisme Céleste, mais jouent d'importants rôles dans le processus de la communion, de l'élévation vers Dieu, de la descente de grâces, de bénédictions ou autres. De même, il est spirituellement injustifié, d'allumer les 4 bougies intermédiaires du haut vers le bas pour des raisons qui sont invoquées ci-dessus, il n'y a pas d'autres qui soient spirituellement valables. On peut se passer peut-être de quelques détails d'interprétations que peuvent donner les hommes mais c'est l'exacte exécution de l'ordre spirituel et divin de la doctrine de notre Eglise qui importe. Cependant, si nous ne restons pas toujours fidèle à la manière d'allumer les bougies, Dieu exaucera toujours nos prières parce qu'il est miséricordieux ; c'est la ferveur de la foi des hommes et des femmes et leur générosité d'investissement dans les œuvres qui importent.
>>A suivre : La luciole ou lanterne et les deux oliviers. V/S/E
Frank Tutuaku Extrait
du journal "Jésus-Christ Le
Cep", N°12 & 13 - déc.2003 Paroisse
Grâce de Divine (Drancy / 01
48 96 18 83) © J.L. Dègnidé Publications |
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