Témoignage de l’ex-chauffeur d’OSCHOFFA
Sommaire
Interview de l’Evangéliste Expédit,
ex-chauffeur du Pasteur et Fondateur du Christianisme Céleste le jour de
l’accident fatidique.
Interview réalisée par
l’Evangéliste Jonas AHOYO (J.A.) en juillet 1997.
Jonas Ahoyo : Nous sommes à la paroisse de
l’Evangéliste Expédit Vaudounon
(E.V), le chauffeur qui a conduit le Pasteur Oschoffa
jusqu’à son dernier jour. C’est une paroisse en chantier comme beaucoup de
paroisses dans le monde. Nous sommes à Badagri pour
rencontrer l’Evangéliste Expédit, le célèbre
chauffeur du Pasteur, qui a continué l’œuvre spirituelle. Nous allons lui poser
quelques questions sur l’Eglise du Christianisme Céleste.
JA : : En quelle année avez-vous
commencé à travailler au service du Pasteur ?
Expédit Vaudounon : Cette question, c’est une grande histoire. J’ai
commencé à travailler avec le Pasteur en 1972.
JA : Donc vous êtes restés avec lui depuis ’72 jusqu’à sa mort ?
EV : : Oui
JA : Je voudrais savoir ce que
vous pensez du Pasteur. Sa manière de travailler, son comportement ? Que
pouvez-vous dire de l’homme avec qui vous avez
travaillé, et aussi spirituellement ?
EV :
si nous allons voir tous les caractères de notre Seigneur Jésus-Christ on le
trouve à travers le Pasteur. Il y a seulement une différence qui est là. Si le
pasteur ne prenait pas de femme et n’avait pas mis des enfants au monde, nous
allons dire que c’est le Christ. Mais c’est le jour de l’accident, le 1er
Septembre 1985 § !?; ce jour-là c’était comme le
sang que Jésus-Christ a coulé à l’an 33, comme prédit dans Daniel
12 :11 : il y aura un
temps qui viendra et le sacrifice perpétuel sera enlevé.
Le sang de Jésus-Christ vaut
beaucoup plus que le sang de la vache, ou du taureau, ou du mouton etc.,.. Pour cela le 1er sept. 1985 le Pasteur aussi
a fait couler son sang comme Jésus l’a fait. J’ai, dans les rêves, et aussi de
mes propres yeux, vu l’endroit de l’accident. Le sang a coulé d’une fracture
qu’il a ici et a coulé sur ces yeux. Regardez ce grand signe. L’endroit où
Jésus avait versé son sang en l’an 33, souvenez-vous que les deux voleurs, l’un
à droite et l’autre à gauche avaient aussi laissé leur dernier souffle. Et le
premier septembre 1985, le lieu où le Pasteur a versé
son sang, là aussi, un nigérian, nommé Marc et un togolais, nommé Thomas ont
aussi laissé leurs souffles.
JA : Dans quelle condition
avez-vous quitté Cotonou pour le Nigeria ? et en
quelle année ?
EV :
Nous avons fait le dernier pèlerinage de Sèmè-plage
au Bénin en décembre 1975. Pèlerinage qu’il a commencé en 1947. Douze jours après, nous sommes sortis du Bénin ;
c’était le 7 janvier 1976[1]
à 7h du matin.
JA: Nous allons vous poser cette
question : concrètement dans quelle condition l’accident s’était t-il
produit ? Vous partiez d’où pour aller où ?
EV :
Merci, que le Dieu d’Oschoffa nous assiste. Pour le
cas d’accident, l’Eglise du Christianisme Céleste n’est pas une église
charnelle, mais une église spirituelle. Aujourd’hui les gens parlent à tort et
travers disant si c’est bon qu’un homme de Dieu meure accidentellement. Ils ne
connaissent rien et ils ne connaissent pas encore les écritures. Je reviens
encore dans l’histoire, pour se rappeler du Seigneur Jésus-Christ. Quelle sorte
de mort il a eu ? La personne qu’on a clouée sur le bois, c’est un bon
signe ça ? C’est à cause de l’œuvre, c’est à cause de la mission qu’il est
venu accomplir dans le monde qu’une pareille mort est passée à travers lui.
Jésus nous a dit dans Matthieu 10 :23 s’ils ont injurié le maître de
la maison, en disant qu’il a employé la puissance de Belzébuth, il vont dire cela aussi à ceux qui sont derrière lui.
Tout ce que le monde dit sur Papa Oschoffa, nous, on
a accepté parce qu’il est comme son chef qui est notre Seigneur Jésus.
Bien avant, il avait eu beaucoup de
visions et Dieu lui a dit qu’il mourra accidentellement. Alléluia ! Si
vous allez voir en l’an 1977 où ’76, nous devrions aller à Londres. Les gens de
Londres avaient organisé 50 entourages pour accompagner Papa. Mais c’est à cause
de cette vision qu’il n’a pas voyagé. L’esprit de Dieu lui a déjà dit « tu
mourras accidentellement !». Lui-même a prié Dieu. S’il doit mourir
accidentellement qu’il fasse son accident sur la terre pour qu’on puisse
trouver son corps. Dans un accident d’avion, on ne trouve pas le corps, c’est
pour cela que Papa ne prend pas l’avion. Sans cela, lorsque les voyages pour
aller en Europe viennent, et qu’il envoie les gens pour le
représenter ?! C’est lui-même qui
devrait y aller.
L’accident ? Dieu lui-même l’avait
informé. Le jour même de l’accident, si Dieu voulait que le Pasteur ne sorte
pas ce jour-là, il ne serait pas sorti. Les gens peuvent dire tout ce qu’ils
veulent aujourd’hui ; ils n’ont qu’à dire. Rien ne s’est passé à l’insu de
Dieu ! Mais moi je sais que ce qui s’est passé est comme… le berger donne
sa vie à ses brebis. C’est ce qui s’est passé. Il a donné sa vie à ses brebis.
Sans cela, avec tous les signes qu’il a eu déjà, il ne sortirait pas ce jour.
Le jour là on était sorti à peu près
à 8h du matin car il y avait beaucoup de visites de paroisses à
effectuer ; un dimanche comme cela, il peut passer sur environ 5 ou 6
paroisses pour prêcher et faire des guérisons miraculeuses. C’est pour cela
qu’on a quitté la maison à 8h du matin. Mais avant de quitter la maison, les
signes que nous avons vus là, mon jeune frère Christian ABIASSI n’est pas
ici. Ce qu’il avait manifesté ce jour
là, la vision qu’il m’avait vue depuis 1976, c’est ce jour là que j’en ai
trouvé le fond. Il dit qu’il connaît le jour que le Pasteur mourra. Lui ne
voulait pas qu’on aille. Avec les démonstrations qu’il faisait le jour
là ; mais notre Suprême[2]
voulait qu’on sorte. Qui peut venir faire obstacle à notre Suprême !?
Aujourd’hui, la mort du Pasteur, si
nous regardons bien, c’est Jésus qui a encore reversé le sang à travers lui.
Tout ce qui s’est passé c’est la volonté de Dieu. Ce jour là, de Kétu nous avons été à Aguda vers Egbékotu, il y a une église là-bas. Ce qui s’est passé ce
jour, c’est triomphant, tous les petits, plus de 200 petits avec l’effigie du
Pasteur dans la main. Ils sont venus le rencontrer. La gloire est très grande.
De là nous sommes allés à Olouti, chez Koka. Là ce sont les
honorables évangélistes, des évangéliste que Papa
avaient oint (ils portent des chaussures)[3],
des honorables, ils n’ont pas le droit de
baptiser ni de donner la communion, c’est eux, ils étaient plein à Olouti, plus de 100, avec leurs grades ils étaient venus
rencontrer papa. Voilà la deuxième gloire. La troisième, quand nous avons
quitté Olouti, c’est Ikrobun-hall,
là, ce qui c’est passé est fort. Mais Dieu soit loué. C’est là que le Juda
aussi s’était présenté. Ce Juda, le vrai Juda qui avait trahi Jésus. Ce
Juda qui avait baisé le Christ. C’est là que le Juda est venu même baiser la
voiture. ‘(…)
Que la volonté de Dieu soit faite.
Et là ce sont les trois paroisses qu’on a visitées. C’est de là qu’on était
parti pour se rejoindre à Ibadan, la quatrième paroisse ; mais il n’a pas
pu s’y rendre. Ibadan restait à 15km, et vraiment, arrivés à Chagan, je montais sur la voie expresse de Ibadan quand le
feu Thomas, ( il dormait avant) ;il s’est levé et
m’a parlé en Mina « Frère, éwékoudo dö ». Il m’appelait ainsi frère. « éwékoudo dö »
signifie « bon travail ». Et il s’est recouché. C’est ce qu’il m’a
dit. La dernière parole que m’adressa le feu Thomas.
JA : .Quel est le nom de famille de Thomas ?
EV :
Feu Assistant-Ev. Thomas Bellissan
BIPI. Il est de la famille BIPI. Ils sont d’Anécho.
JA : Et Marc ?
EV:
Lui, il est de Ondo State. Feu Ev. Marc MANCHANROUN.
JA : Mais après l’accident, aviez
vous eu quelque-chose ?
EV :
Je disais que c’était la dernière parole que
m’avait adressée Thomas puis il s’est recouché ; en roulant, Ibadan
restait à 15 km. Qu’est-ce que nous allons voir, on a vu que ….je ne peux même
pas dire que c’est quelque chose qui s’est passée. Mais, je voyais notre grand
car. Notre grand car, c’était devant moi à peu près à 50m à peu près et
l’accident s’est produit. C’était devant moi à 50m. Et comme ça la voiture allait à droite à gauche,
à droite, à gauche. Mais avec l’aide de Dieu, cela n’a pas cogné, mais à droite
à gauche là, cela tapait les trottoirs ; en fin de compte en en clin d’œil
j’ai perdu connaissance, et en un clin d’œil la grâce de Dieu m’a encore
ramené. Et là j’ai eu une grande fracture ici là. Blessé ici. C’est ici la
cicatrice de ma blessure. J’ai cassé la clavicule...J’ai été derrière, Thomas
et Marc eux, sont déjà décédés. Papa et papa Abiassi
évanouis. Papa était venu vers moi devant. Parce que Papa est assis derrière au
milieu de Thomas et de Marc. Abiassi et moi devant.
Entre le siège de Abiassi et le
mien, là au milieu, la tête de Papa
était venue. Tous les trois on était devant comme cela, les deux autres
derrière, eux sont décédés. Mais avec l’aide de Dieu j’ai redressé Papa. Parce
que cette main ne peut plus travailler. J’ai mis les deux mains dans son (chose
là) et je l’ai redressé pour l’asseoir sur son siège. Papa Abiassi,
cassé ici, le sang…, eh, Dieu m’a donné la grâce de m’en sortir.
Le jour là je ne demande pas à
mon ennemi de trouver ce jour. Vers
trois et demie[4]
comme ça, c’est devenu nuit devant moi.
La personne qui est mon ennemi même je prie pour que
pareille chose ne lui arrive pas. Bref, qu’est qui c’était passé ?… Je me
suis aperçu que je m’en suis sorti. Sur
le goudron je faisais auto-stop aux gens.
Mais les gens ne voyaient pas. Tantôt je suis au goudron, tantôt
j’allais voir Papa. Avec les navettes qu’on a effectuées, je sentais déjà la
fatigue. Le sang qui coulait là, toute
ma soutane était déjà gâtée avec mon sang... J’ai vu maintenant une volvo qui venait. Je me suis couché sur le goudron pour
crier « au secours ! c’est accident ! Papa Oschoffa est
ici. » C’est eux qui se sont arrêtés et m’ont aidé à appeler des secours.
C’est dans cette Volvo qu’on a mis Papa et Papa Abiassi.
Et je disais aux gens qu’il y a encore deux personnes dans la voiture.
Avant de venir à Lagos, Papa me
disait quand on est arrivé à Toolgate, au péage, « Expédit, ça
ce n’est pas ma voiture, où est ma voiture ? » papa me disait cela.
« Eh, papa on a fait accident, Thomas et Marc sont décédés déjà. » Il
a fait ça « Aah,
aah…, Thomas, Marc, décédés.. »…
JA :
Donc, nous étions à, . « .Papa dit de retourner sur
Lagos. »
EV : Oui papa a dit de l’amener
à la maison. Ajak et moi on refusait. On lui disait
de regarder ce qui s’est passé, les poussières là , un
peu de fracture là, il faut aller à l’hôpital pour enlever tout ça. Et là Ajak et moi on l’avait confisqué. Et puis il a accepté. Et
nous l’avions amené à l’hôpital. Quel hôpital ? celui
de l’une de ses brebis, Dr Talabi à Irikpéju. C’est là qu’on l’a amené et ils ont soigné Papa.
Il est retourné le jour même à Kétou. Il dit qu’il ne
dormira pas là. Parce qu’il connaît l’idée des gens. Pour qu’on ne lui fasse
pas de mauvaises injections. C’est Jésus qui le traite, il n’a pas eu un
docteur dans sa vie. Et puis il ne va pas à l’hôpital. Qui peut me dire que
Papa va à l’hôpital, qu’il voit un docteur ou qu’il prend des piqûres ? Tu
ne verras jamais cela. C’est le signe qui montre que c’est Jésus qui l’a
missionné.
Donc, Papa est retourné. C’est le
premier là qu’il est retourné à la
maison.
Et moi, j’étais resté à l’hôpital. Avec ma fracture,
j’étais à l’hôpital jusqu’au 8 septembre. Il paraît que Papa m’a envoyé son
fils Ebenezer pour m’appeler. Parce que jusqu’au 8 là
il est déjà guéri complètement ! Et
il s’est encore rajeuni. Mais ses collaborateurs, nous qui étions à ses côtés,
il n’a trouvé personne à appeler. C’était pratiquement, nous qui étions dans la
voiture. Et le Pasteur avait envoyé son enfant Ebenezer
pour m’appeler. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais Ebenezer
était venu me voir seulement et s’est retourné, or le Pasteur me demandait.
C’est après, quand j’ai vu la cassette dans laquelle Papa à parlé. Il me
sollicitait dans la casette. C’est cela que je vous ai fait sortir. C’est le 10
au matin que le Pasteur est décédé.
JA :
Qu’est-ce qu’il a dit le Pasteur ?
EV :
Ce qu’il a dit ? Tout ce qu’il a dit n’est pas caché. Si nous prenons la
constitution, notre constitution, il a instauré beaucoup de choses. Tout est
là. A moins que nous ne voudrions pas écouter sa voix. Tout est là. Si nous
voulons rentrer dans tous ces détails, il fera nuit. Le vrai élu vient en
grand. C’est ce vrai élu que nous attendons. Déjà nous sommes les témoins. Nous
n’avons plus aucune place à récupérer dans l’Eglise du Christianisme Céleste.
Notre devoir aujourd’hui c’est d’être témoin de tout ce qu’il est. Et nous,
nous espérons la personne qui vient en grand.
JA :
Mais le Pasteur a dit que celui qui va le remplacer sera désigné par
l’esprit ?
EV :
Oui. Comme c’est l’esprit qui l’a désigné aussi. Il a fait Sa volonté pour
avoir Sa puissance ! Notre Pasteur, c’est en allant à la brousse chercher
le bois d’ébène qu’il a rencontré la grâce de Dieu. C’est comme cela aussi pour
le nouveau pasteur. Jusqu’à maintenant, il ne sait même pas encore qu’il est
Pasteur. Quand le moment viendra, la force descendra sur lui.
Avant ce temps là, les Jean-Baptiste
vont commencer à préparer le chemin. Les apôtres après Oschoffa
vont commencer par travailler. Ces apôtres sont plein
dans le monde entier. Selon la promesse de Papa, les gens qui étaient à la
plage en 1972 peuvent le confirmer, il avait dit une prophétie. Il disait qu’un
temps viendra où tout le monde lira et écrira l’Eglise du Christianisme Céleste
dans le ciel et dans toutes les langues. Si tu es Musulman, tu vas lire. Si tu
es Français, tu vas lire. Si tu es Anglais tu vas lire… Si tu es Indien, tu vas
lire. Si tu es Arabe, tu vas lire. Dans toutes les langues… Si tu es Goun,
Yorouba, Ibo, tu vas lire l’Eglise du Christianisme Céleste. Si tu connais
papier, si tu ne connais pas papier, tu vas lire.
Les gens vont répliquer « comment ceux qui ne connaissent pas le papier vont-ils lire ? » an han an!
J’étais en train de prêcher ici un
dimanche et l’esprit m’a expliqué ça. Ce qu’on espère, si l’heure sonne
aujourd’hui tous les élus qui sont sous l’arbre, qui sont là où personne ne
sait, eux tous vont se lever et ils prêcheront sous le nom de l’Eglise du
Christianisme Céleste, sous le nom de papa Oschoffa.
Ce qu’il a dit, ne s’est-il pas réalisé aujourd’hui ? Jésus a dit :
« vous serez mes témoins dans tout le
pays de la Judée et dans le monde entier. »
Ce qui s’est passé à Gbéko. Le Pasteur était là. Wolijah
Gaspard, évangéliste Samuel Béko et Maman Yama
étaient là.
La où ils ont logé le Pasteur ils
ont enterré le canari. Et ils ont (puisé ?) dans le canari et ils ont mis
le gris-gris dans le canari. Brusquement, qu’est-ce que nous avons vu ? Le
bananier tout seul est tombé. Ah, quel signe ça ? Le Pasteur a dit :
« Maman Yama reste, lui aussi est resté là, et ils ont fait la prière de
quatre coins pour invoquer les quatre archanges. Au cours de cette invocation
des quatre archanges, l’esprit de Dieu est descendu sur Wolijah
Gaspard. C’est ce jour là qu’on lui a donné cette chanson (en Goun):
« kpê wê djê mi ni do hlan
toh.
Whé kpo soun kpo
sin whinwhon min
Gbêto man
no ohouhlon dé do agun wiwé édji.
O toh lonton wê
zé éhlan.
Angelilè jaya jaya, jaya to Christi min (bis) »
Nitchè.
[Ce qui signifie :
« Remercions le Père céleste,
le Soleil et la Lune dans leur splendeur,
L’être humain n’a aucune force sur
cette église céleste,
C’est le Seigneur qui l’a envoyée,
Les anges se réjouissent, ils se
réjouissent en Christ (bis) »
Amen.]
Wolijah Gaspard dévoilait le secret disant :
les anges lui disent : aucune personne née à travers une femme
n’aura jamais la puissance sur cette église. IL a fait fermer l’église pour 52
jours[5],
et c’est lui-même qui a dit d’amener le Pasteur (au Nigeria).
Quand le Pasteur travaille, il y a 7
anges avec lui. Trois sur la tête comme ça, et quatre en haut. En 1967, les
sept anges s’étaient regroupés, le Pasteur était malade et trois anges disaient
qu’ils allaient ramener le Pasteur au ciel. Jésus disait que malgré tout
l’amour de Dieu manifesté à travers lui, le peuple était rebelle. C’est
pourquoi les anges voulaient l’emmener. Les quatre anges disaient que si vous
amenez le Pasteur l’Eglise sera bouleversée. En ce
temps l’église avait vingt ans. Jésus a dit que parce quatre est supérieur à
trois, je te donne vingt ans en plus. Pour que tu saches que je t’ai donné
vingt ans, les deux fous[6]
qui sont là, touche un. Le Pasteur qui était au lit et ne pouvait se lever,
s’est levé ! Comme cela, en dandinant il a mis la main sur un fou. Et
l’esprit du diable a quitté le fou. Et l’esprit sain est entré en lui. C’est ce
fou là qui a commencé à chanter :
« Soyons unis pour louer le
Père,
pour la dernière barque descendue,
crie hosanna, chante hosanna,
à l’Eternel Dieu trois fois un. »
Quand le pasteur s’est levé il a
prêché l’amour. C’est l’amour là qu’il a commencé à prêcher depuis le Bénin
jusqu’au Nigeria où nous sommes venus.
En 1977, un dimanche matin nous
voulions aller à la messe. Je suis rentré pour prendre les habits du Pasteur
pour qu’il s’habille. Vraiment le Pasteur était malade. Qu’est-ce que j’ai
vu ? En quelques minutes, un bras et un pied étaient paralysés. Le Pasteur
était resté malade jusqu’au lundi, mardi, mercredi, jeudi. La nuit du jeudi au
vendredi, il dit :
venez voir comment l’homme prend l’escalier pour aller au ciel.
Qu’est-ce qu’on a vu ? On lui a donné un escalier. Il était en transe. Il
a vu la Sainte Vierge Marie avec quelque chose en main. Il avait St-Joseph là.
Il ne savait pas ce qu’elle portait dans ses bras. Il les a vus en haut. En
revenant il s’est réveillé encore parmi nous. Il a ouvert les yeux. Puis il est
rentré à nouveau en esprit. Et il a monté les marches de l’escalier et c’est
maintenant qu’il a compris que c’est Jésus qui était dans les mains de Marie
avec la couronne sur la tête. Marie disait à Papa Oschoffa,
quand tu te vois tu dis que tu es noir. Jésus ne regarde pas la peau, il
regarde le cœur. Jésus t’aime beaucoup. Parce que tout ce que tu fais, Jésus
est content. Il a vu ton cœur et il est content. Regarde ce Jésus-là :
« Jésus, est le Saint Esprit,
Le cœur pur, le Roi de vie
Tous ceux qui le suivront
Seront sur le droit chemin… »
La Sainte Vierge Marie a confirmé à
Papa que pour les vingt ans qu’on t’a donné, il reste dix ans. Après cette
apparition de la Sainte Vierge Marie à Papa Oschoffa,
on a été à Ikogouro pour une séance de guérison
miraculeuse.
A Ikogouro , le sorcier a
changé la personne en souris. Et le sorcier même est chat. Le jour que le chat
va attraper la souris la personne mourra. Mais quand le Pasteur invoqua son Dieu,
tu sais ce qui c’est passé ? La souris vivante est sortie de la peau de la
personne. On ne me l’a pas dit hein ! La souris vivante est sorti de la peau du malade. Et ils l’ont tuée. Avant la
prière, le malade avait mal tantôt ici tantôt là. Il dit que ça va le piquer...
Mais quand le Pasteur a invoqué son Dieu, la souris vivante est sortie du
malade ; …et aussi du papier journal, ils ont fait sortir cela.
Pendant ces sept jours de séance (de
guérison miraculeuse) il y a quelque chose qui se passait à Makoko.
Le soir je devais le ramener à Makoko parce que Kétu était
encore en construction en ce temps là. Au moment où on arrivait qu’est-ce qui
c’est passé ? Ils ont amené un mort à Makoko. Et
les gens avaient entouré le mort, disant : eh, Papa n’est pas là si Papa
était là hein, ça serait bien. Quand nous sommes arrivés. On a entendu :
ah Papa est là, Papa est là. Ils ont amené quelqu’un. La personne est morte.
« Il est mort ? » Il a ouvert la voiture. Il a été à l’endroit,
puis il a mis le pied sur le mort, et a appelé son nom et il le mort s’est
levé. Tout le monde a crié. Combien nous allons dire, des dizaines de miracles…
JA : Et le féticheur de Kpassy ?
EV :
Je te dis une partie seulement de ces miracles. Il y a eu beaucoup de miracles.
Les aveugles ? in-comptables ! Si tu vas à Kétu, les boiteux …, il y a beaucoup de travail que Papa a
fait. Un policier aveugle, je pense qu’il a pris de l’argent à quelqu’un qui
lui a prononcé des paroles incantatoires. C’était à Abéokuta,
ils l’ont amené au Pasteur qui l’a guéri. Et quand il a vu le Pasteur (fou de
joie) il s’est accroché à lui. Tout le monde a crié.
Papa mangeait ; s’il mange il
fait le miracle, s’il parle il fait le miracle, s’il dort il fait le miracle.
Parce que, disait-il, ce n’est pas lui qui fait le miracle, mais c’est son
patron qui l’a envoyé qui fait cela. La personne est venue avec des maux de
ventre chroniques. « papa j’ai mal au
ventre… » Le Pasteur lui a dit « couche toi devant moi, couche toi
là… » Il a mis les deux pieds sur lui. Et le Pasteur s’est endormi. Il a
dormi jusqu’à, ..« ah, .. » il s’est souvenu qu’il avait un malade
devant lui. Il a enlevé les pieds et lui a demandé comment ça allait ?
« Papa, c’est fini, ça m’a laissé déjà ». Regarde, Dieu a utilisé
tous les partis de son corps pour accomplir des miracles. Le mort de trois
jours qu’il a ressuscité est là, il là maintenant, Olorunshola.
Pour ce qui s’est passé à Kpassi, à Djêkê hounwhê, la personne était un féticheur. Puis il est devenu
chrétien céleste. Cela fait que ses copains, ses collègues féticheurs ne sont
pas d’accord. Mais toi qui est devenu chrétien
céleste, il faut que tu pratiques les doctrines de cette église ! S’il le
fait, la tentation viendra mais, ne pourra pas dominer sur lui. Jacques
1 :12. Notre Dieu est un Dieu de vérité, 1er Corinthiens
10 :13, qui ne nous laissera jamais. Même quand la tentation la plus
grande viendra sur nous il cherchera les moyens pour nous sauver. Dans Jacques
1 :12, ne permet pas qu’à cause de tes péchés, la tentation vienne et
domine sur toi. Dans Job, les épreuves que Job a subies ce n’est pas à cause de
son mauvais caractère. C’est le diable qui l’a tenté pour le détourner du
chemin de Dieu. Mais Job n’a pas abandonné son Dieu.
Mais celui dont on parle là, il
s’appelle Michel, c’est le féticheur devenu céleste. Devenu céleste, il ne
pratiquait plus la voie de Dieu. Tu dis que tu es céleste, tu portes la robe
blanche, tu fumes la cigarette, tu bois l’alcool, tu commets l’adultère !
Tu mens ! tu voles ! et
tu dis que tu es céleste. Notre Dieu n’est pas un Dieu faux.
Quand tu es parti à la chasse
maintenant, tu veux tuer l’animal là qu’on appelle « agbanrin »,
(rhinocéros). Il a tiré sur l’animal et le fusil est revenu le tuer. Si tu
étais sur la voie de Dieu de pareille tentation n’aurait pas pu t’arriver.
Qu’est qui c’est passé ?
Les féticheurs se sont levés et ont
crié « eh, notre fétiche a tué Michel qui est devenu chrétien céleste
… » Et ils ont pris sa soutane et sa sangle et les tapaient dans le village
pour honnir les célestes. Pour montrer aux gens qui rentrent dans le
Christianisme céleste que c’est une mauvaise église. Et les gens sont venus à
Porto-Novo raconter cela au Pasteur. Le Pasteur a dit : «accompagnez-moi
là-bas avec awhangba houn » . C’est à dire les tambours pour combattre la sorcellerie.
Le Pasteur est parti avec « awhangba houn » jusqu’au lieu où se trouve le fétiche. Le chef
féticheur est sorti. Quand il a vu le
Pasteur, il a dit :
- « Qu’est que tu es venu faire !? »
- Le Pasteur lui a dit « Je suis venu
prendre ma chose qui est ici ! »
«Quelle
est ta chose qui est ici ? »
« Ma
soutane »
« Si
tu peux prends ! »
Le fétiche dont on parle là, si on
te donnes à lui, il tue à moins d’une journée. Et tout
le monde le craint.
Le Pasteur est monté sur le fétiche
et enlevé la soutane. Depuis ce jour-là, on a plus entendu parler de ce fétiche
jusqu’à aujourd’hui !!! J’ai été à l’endroit visiter,
c’est devenu un terrain vide, puis un marché. Plus de fétiche, tout le monde
est parti. Ce sont ces féticheurs là qui, parce qu’ils ont eu honte, cherchent
par tous les moyens pour tuer le Pasteur.
Le temps dont on parle, c’est un
vieux temps. Dans l’église la viande du cochon n’était pas encore interdite.
Parce qu’on a pas encore donné toute chose à Papa.
C’est petit à petit que Dieu lui donne les doctrines de l’Eglise, jusqu’à
l’accomplissement. Par exemple la chanson qu’on chante dans l’église :
« O Christ, O Ba mi… »
Cela
signifie : « O Christ , O mon Roi… »
C’est quand l’église avait 30ans,
que l’a donné ici au Nigeria à Papa.
Regarde, la clochette qu’on sonne au
début de la messe, c’est en 1954 que la clochette est venue, on tapait dans la
main au début. Les gens ne voulaient pas accepter dans le temps. Mais quand
l’esprit de Dieu s’est manifesté et qu’ils ont vu les anges le faire, c’est là
qu’ils ont accepté. Ils ont dit que c’est Papa qu’il voulait mettre la doctrine
des autres églises dans l’église céleste. Non, l’église est sans tâche. Elle ne
prend pas la doctrine de n’importe quelle église. Donc c’est au jour le jour
qu’on nous donne les règlements jusqu’à ce que Dieu ait accompli toute chose
dans l’Eglise.
Le moment dont je parlais-là, le
Pasteur mangeait encore la viande du cochon. Quelqu’un était mort. Ils étaient
allés le voir pour saluer ses parents. Dans le pays là, les féticheurs qui
avaient vu ce que le Pasteur avait fait à leur fétiche, ont mis le poison dans
l’os du cochon qu’ils ont tué. Et, ils ont servi Papa. L’esprit de Dieu est
descendu sur quelqu’un parmi nous. Il a pris la viande du cochon et l’a lancé
au chien. Quand le chien a mangé, il est mort sur le coup. C’est là que les
anges ont donné l’ordre que dès aujourd’hui, dans l’église du Christianisme
Céleste, on ne doit plus manger la viande du cochon.
Donc, si nous allons compter les
miracles, que le Pasteur a fait, et que nous avons vu avec nos yeux, sachant
qu’il a commencé des miracles bien avant nous, bien avant la naissance de
l’église du Christianisme Céleste, bien avant que nous soyons nés, par la grâce
que Dieu nous a donnée de rester avec lui, nous avons vu encore beaucoup de
miracles, des preuves palpables. Après sa mort maintenant, récemment, voici ce
qui se passe ici. « Allez m’appeler Antonia ! » Le mort que Dieu
a ressuscité il y a deux semaines ici… « Appelez-moi la femme lépreuse là,
maman Adukpê ! » Elle venue ici maintenant
la lépreuse. Vous allez la voir.
JA : C’est une femme lépreuse qui est venue ici à la paroisse de
l’Evangéliste Expédit, et ici, par la grâce du
Seigneur, elle est guérie. Vous voyez ces mains …
EV :
Ce que Dieu a fait est grand. Nous avons pu lire dans la Bible que Jésus a
guéri dix lépreux. Une seule est venue nous avons cherché les (noms) nous
n’avons pas trouvé. Voici les dix mains, tout cela était des plaies ! ça rongeait…mais
Jésus l’a guérie.
C’est avec ces mains qu ‘elle a fait ces nappes là pour venir rendre gloire
à Dieu. Combien y a t-il de nappes ? …C’est avec ces mains qu’elle les a
faites. Pour rendre gloire à Dieu. Parce qu’elle ne sait pas comment louer
Dieu. Gloire à Dieu au plus haut des cieux.
JA :
Alléluia.
Transcription :
J.L. Dègnidé
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[1] Le 16 janvier 1976, une troupe de mercenaires conduite par Bob Denard au Bénin était mise en déroute.
[2] Suprême : c’était le titre du Pasteur A.BADA
[3] Les évangélistes à plein temps sont tout le temps en soutane et ne portent donc pas de chaussures.
[4] Vers 15h
[5] Au Bénin, pendant la révolution et le marxisme-léninisme
[6] Sa demeure est souvent envahie par des malades qui attendent pour le voir et être guéris.