«Lumière sur le Christianisme Céleste», ouvrage publié à Porto-Novo
au Bénin (ex-Dahomey), demeure encore
le seul manuel qui explique clairement l’origine et la naissance du
Christianisme Céleste. Dans un document publié par le diocèse du Nigeria,
intitulé «
Le Christianisme Céleste est une
Eglise révélée. Elle ne descend d’aucune autre religion ou secte. «Il a plu à Dieu, devant les multitudes de
religions plus ou moins sectaires introduites sur le sol africain de donner
cette Eglise primitive...Epouse de JESUS-CHRIST» (Cf. Lumière sur le C.C.).
Qu’on ne s’y méprenne point en disant : «Peut-on
trouver de bonnes choses au Dahomey ?» L’Apôtre St. Paul nous avait prévenu
: «Que nul ne s’abuse lui-même; si
quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin
de devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu.»
(1Cor.3:18-19).
Une fois
encore, Dieu a confondu la sagesse des hommes. Lui-même qui jadis avait fait
venir au monde son Fils notre Sauveur JESUS-CHRIST au sein de la famille d’un
pauvre charpentier, a choisi, dans un petit pays d’un continent pauvre
matériellement, le fils d’un menuisier-charpentier pour lui confier une
mission. Celle de fonder une Eglise sans tâche ni ride, teintée du sang des
martyrs : l’Eglise de JESUS-CHRIST, La dernière barque qui sanctifiera le
monde.
Annoncer au monde
l’Amour du Dieu Tout Puissant
Le nom même de cette Eglise a été
donné sur révélation et signifie que les membres de cette Assemblée devront
adorer DIEU comme le font les anges dans les cieux. D’où la première mission
dévolue à cette Eglise : l’Adoration.
Le Chrétien céleste doit rendre à DIEU le culte qui lui est dû avec vénération
et beaucoup d’humilité. Les prières, lors des cultes, se font souvent à genoux
et prosterné. Il est conseillé aux fidèles de cette Assemblée de prier 7(sept)
fois par jour, toutes les 3 heures, de 6h à minuit.
L’enseignement prodigué est fondé
sur
Le Chrétien
Céleste ne doit adorer que DIEU, et rejeter toute forme d’idolâtrie. Il doit
aimer son prochain comme lui même, en s’éloignant du mal. Les fidèles
s’appellent «frères» ou «soeurs», nous rappelant ainsi qu’il n’y
a parmi nous, ni Juif, ni Grec, ni Blanc, ni Noir, ni pauvre, ni riche. Nous
sommes tous des frères et sœurs en JESUS-CHRIST, Seul et Unique Sauveur.
Le Chrétien
Céleste ne doit pas :
-
manger de la viande de porc (Lév.11:7, Esaïe 66:17)
-
boire du vin ou de l’alcool (Luc 1:15, Nomb.6:1-4))
-
fumer ou priser du tabac,
consommer les drogues …
-
s’habiller en rouge (Esaïe 63,1:6) ou en noir (Esaïe 61:3).
-
Il doit respecter et mettre en
pratique les lois et recommandations de l’Eternel qui se trouvent dans le livre
d’Exode 20:1-17.
Conscient du
fait que l’Eglise est unique, avec comme Chef JESUS-CHRIST, et qu’à l’intérieur
de l’Eglise, il y a plusieurs ministères, le Christianisme Céleste enseigne le
respect de toutes les autres congrégations religieuses se réclamant du CHRIST.
Cette Eglise
est basée sur la révélation. L’esprit Saint s’y manifeste dans sa plénitude, en
opérant des miracles, des prodiges et des guérisons. L’Eternel se révèle
constamment à ses enfants en descendant son Esprit Saint, selon cette prophétie
de Joël 2:28-29 : «Après cela, je
répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront,
vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les
serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit.»
Le Prophète
Pasteur Fondateur OSCHOFFA
Dans la
naissance même de l’enfant Samuel Biléou qui
deviendra le Prophète Pasteur et Fondateur de l’Eglise du Christianisme Céleste,
il y a beaucoup d’analogies avec la naissance du Prophète Samuel dans l’Ancien
Testament (1Sam.1:9:20). Mais ici
c’est le père, Joseph OSCHOFFA et non la mère, qui fit le vœu à l’Eternel de
lui consacrer son fils s’il lui en accordait un qui survive. Le Père Joseph, un
protestant très éprouvé dans sa foi par la perte de tous ses enfants à bas âge,
ne s’était pas éloigné de Dieu. Il ne lui était restée en vie qu’une fille,
nommée Elisabeth. Lorsque l’Eternel lui accorda enfin un héritier, il tint sa
promesse. Il l’appela Samuel Biléou qui signifie: s’il
te plaît de rester ici bas reste. Sinon, retourne au Seigneur. Moi je t’avais
consacré à l’Eternel avant même ta naissance. Il confia son éducation aux
religieux. Après les études primaires dans des conditions très difficiles, il
devint menuisier dans l’atelier de son père, puis trompettiste et commerçant de
bois d’ébène en Novembre 1946.
La traversée du «désert»
C’était au
cours de l’une de ces recherches de bois qu’il reçut la révélation de l’Eglise.
Plus tard il oindra des milliers de grands devanciers qui perpétueront l’œuvre,
à l’instar du Prophète Samuel qui oignit de grands rois (Saül.:-1Sam.10, David: 1Sam.16).
Son odyssée
dans la forêt est comparable au désert. Cela nous rappelle Jean -Baptiste qui
se nourrissait de miel sauvage et de sauterelles (Mat.3:4-6), et aussi Moïse
abandonné sur le bord du fleuve Jourdain au milieu des roseaux et plus tard sa
traversée du désert vers la montagne de Dieu. (Exode 2).
Ce passage
par le «pays de la mort des grands
missionnaires» de Dieu qui y reçoivent des pouvoirs surnaturels (force, puissance, dons de miracles et de
prodiges) paraît comme une condition sine qua non. Dans toute transmission
de pouvoirs, il y a d’abord la chair qui meurt plus ou moins, pour permettre
une renaissance spirituelle. Il s’opère alors une sanctification et une
purification proportionnelles à l’étendue des pouvoirs à recevoir.
Le Prophète
Pasteur affirme lui-même qu’il était transformé, et qu’il y avait une puissance
qui émanait de lui (Cf. Lumière...).
Le signe cosmique manifesté par une éclipse totale du Soleil, marque la
sur-mesure de la puissance qui est descendue. L’Eternel Lui-même n’est-il pas
incommensurable ? Le prophète Michée (Michée
1:3-4) nous dit ceci : «Car voici,
l’Eternel sort de sa demeure, il descend, il marche sur les hauteurs de la
terre. Sous lui les montagnes se fondent, les vallées s’entrouvrent, ...»,
à cause des péchés des hommes, des images taillées, des idoles, et toutes
sortes d’iniquités.
Après la sortie
de Samuel OSCHOFFA de la forêt, il fut traité comme un fou, mais «chose curieuse» qui ressuscite les
morts. Un mourant nommé «Kouliho» fut le premier sur qui le miracle se
produisit à Agongué. Ensuite ce fut le tour de son
neveu Mawugnon Emmanuel, fils de sa grande sœur
Elisabeth. Ce dernier était mourant malgré les charlatans et autres guérisseurs
qui avaient élu domicile chez sa sœur. Il fût guérit et deviendra plus tard le
premier Visionnaire de l’Eglise. Beaucoup d’autres miracles se produisirent
encore, par imposition de mains au nom de JESUS-CHRIST (Cf. Lumière ..ou Constitution).
Pendant une
prière, un jour où les fidèles de l’Eglise des chérubins fêtaient
«Au cours de
la prière je vis devant moi une grande clarté, pareille à un phare d’auto. Je
fus ébloui, mais continuai de regarder. Derrière cette grande clarté qui
diminuait d’intensité, je vis semblable à un être humain, un être
resplendissant dont les yeux pointus scintillaient et dont les pieds ne se
reposant pas sur le sol brillaient d’un éclat particulier.
J’eus peur et
tremblai de tout mon être. Mais l’homme me dit : «n’aie pas peur, le Seigneur
de toute la création veut te charger d’une mission. De tout temps, les hommes
m’adoraient, mais tous n’entrent pas dans mon royaume, car dans les épreuves
(maladie, inquiétudes, troubles, difficultés de toutes sortes, etc.) ils
recouraient aux oeuvres sataniques (idoles, magie, gris-gris, charlatans,
devins etc...) et quand ils mouraient, je ne les recevais plus car ils avaient
bu aussi bien dans la coupe de Dieu Tout-Puissant que dans celle de Satan. Cela
fait pitié, mais pour éviter dorénavant pareil sort à mes adorateurs, je te
charge, toi Samuel OSCHOFFA de fonder une religion dont les membres n’adoreront
que Dieu.
Le monde ne
croira pas que le Seigneur s’est révélé à toi mais je serai avec toi et mes
anges aussi et j’accompagnerai tes oeuvres de prodiges, de signes, de miracles
afin qu’il croit; oh fils d’homme, sois confiant, ne crains rien, sache que
nous sommes dans les derniers jours. Cette Eglise sera la dernière barque pour
amener les hommes au salut. Car je reviens bientôt».
La consécration
«Quand j’ouvris les yeux, Madame ZEVOUNOU Marie
(l’une de ceux avec qui il priait) était stupéfaite. Elle aussi, au cours de
notre prière avait eu une vision terrifiante. «J’ai vu, disait-elle, un gros bois en forme d’une croix. Sur cette
croix, je vis un homme qui portait une couronne d’épines; de ses mains et pieds
ainsi que de son côté gauche suintait du sang. Et chose étrange encore, il
descendit du bois, te prit par la main et te conduisit dans une belle et
splendide chambre que je ne pus décrire, te revêtit d’une robe blanche parsemée
d’étoiles scintillantes. Tes yeux brillaient tellement qu’on dirait le soleil
au Zénith. Mais quand j’ouvris les yeux, je te vois encore ici, à la même
place. Pourquoi cela ?»
Nous étions tous étonnés de nos visions
respectives. Nous nous séparâmes sans mot dire, muet et sans aucune réaction.
Mais la nuit, je ne puis fermer l’œil. Les anges descendaient chez moi, me
dictaient des ordres, me révélaient des choses que j’écrivais.»
ð La puissance qui s’était
manifestée va donc s’exercer contre les forces maléfiques mises en oeuvre par
la «sorcellerie», de même qu’elle
opère des miracles et des prodiges : des morts sont ressuscités, la mer s’était
retirée de la ville de Grand-Popo sinistrée, de
nombreux malades sont guéris etc...
Dans un
milieu africain où une très grande importance est accordée à la maladie dite «non-naturelle» c’est-à-dire causée par les forces
maléfiques, en particulier la sorcellerie, la tendance a voulu rendre «africaine» cette Eglise. Une étiquette
qui s’appuie sur certaines pratiques encore courantes, et qui frisent plus ou
moins les cérémonies du «monde».
Cependant, dans la vision inaugurale, il a été bien dit que cette Eglise est la
dernière barque pour amener les hommes au salut. Sa vocation est, pour ainsi
dire, universelle, et non seulement africaine.
S’il est vrai
que cette Eglise est puissante et qu’elle protège ses membres contre toute
puissance ténébreuse, ou tout danger, sa mission principale demeure
l’évangélisation des peuples et des nations en vue de les ramener à CHRIST, qui
seul, détient la clé du Royaume des cieux.
De même, en
retour des premières grâces reçues, le chrétien céleste doit opérer en lui-même
une réelle transformation, en ayant une crainte véritable de Dieu et en
s’éloignant du péché. En plus, l’acquisition des fruits du Saint-Esprit cités
dans Galates 5:22, à savoir : «l’amour,
la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur,
la tempérance;» lui permettra de bénéficier d’autres grâces plus
excellentes selon la promesse de l’Eternel faite dans le livre de Deut. 28:1-14.
Vén. Woli
Jean Luc DEGNIDE
Paroisse Autel de Vie – 1993
- Drancy
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