HIERARCHIE AU SEIN DE L’E.C.C.
B. –
Critères généraux d’avancement au sein de l’E.C.C.
LES ORDRES
DANS L’EGLISE DU CHISTIANISME CELESTE
I –
Devanciers (Aladoura ou Dèhoto) et Doyens (Alagba ou Agounto)
C) Le Senior Alagba ou senior
Agounto
II – Les
Visionnaires ou ‘WOLI’
A) Le Visionnaire : cet
inconnu
B) ORDRE HIERARCHIQUE DES
VISIONNAIRES
III – Les
Leaders ou Responsables des Eglises
B) Ordre Hiérarchique des Leaders
ORDRE HIERARCHIQUE DES EVANGELISTES
E) Droits et charges des Pasteurs
du District
H) L’ordre hiérarchique des
Pasteurs
CHAPITRE III
A
la tête de l’Eglise se trouve le REVEREND PASTEUR PROPHETE, fondateur de
l’Eglise du Christianisme Céleste.
Viennent
ensuite dans l’ordre décroissant :
Pasteurs et Evangélistes,
Leaders, Wolileaders
et Wolijahs,
Doyens (Alagba ou Agountô) et Devanciers (Aladoura
ou Dèhoto),
Fidèles de tous ordres non confirmés c’est-à-dire
n’ayant pas encore reçu d’onction (Huile Sainte).
Avant
d’aborder la hiérarchie proprement dite (concernant seulement les fidèles confirmés)
il importe de mettre l’accent sur certaines remarques préliminaires.
Nul ne peut appartenir au Christianisme Céleste s’il
n’a pas reçu le baptême d’eau c’est-à-dire le baptême par immersion.
Tout baptisé doit avoir un Livret de chrétien où
seront portés les renseignements suivants : date de chaque sacrement ou
consécration (baptême, onction ou confirmation dans tout ordre dignitaire,
etc…) nom du consécrateur, paroisse intéressée, le tout revêtu du sceau du
siège du Christianisme Céleste.
a)
Pour le baptême
Connaître le Credo (Yissé)
Savoir parfaitement l’oraison dominicale
Pouvoir réciter correctement les Psaumes 51 et 24
b)
Pour la confirmation (onction)
Avoir une robe de prière (Robe blanche)
Avoir accompli deux années de présence active dans
le cadre du Christianisme Céleste.
Posséder sa Bible et connaître les éléments essentiels
de l’Evangile (Nouveau Testament).
Se dévouer aux causes de l’Eglise et de sa paroisse.
Faire preuve d’esprit de discipline et avoir le sens
des Responsabilités.
Avoir une tenue correcte (propreté, comportement
général).
En application
des critères ci-dessus déterminés, nul ne peut faire l’objet d’une proposition
d’avancement dans les Ordres du Christianisme Céleste s’il n’a pas reçu le
baptême par immersion et la confirmation (onction) et s’il ne possède sa Robe
de prière et sa Bible.
Confirmation : première onction ;
Habillement :
Une robe ordinaire,
Une sangle simple à une croix sans bout brodé.
Rôle : multiple mais consiste essentiellement
à :
Apprendre à lire
Assister aux classes bibliques afin de s’orienter si
faire se peut dans la voie des prédications.
Conduire le culte et faire partie de la chorale de
Prier en particulier pour malades et visiteurs.
Répondre sur autorisation du Comité Paroissial, aux
mission de prières aux domiciles des fidèles et toutes personnes intéressées.
Confirmation : Deuxième onction.
Habillement :
Une robe de prière avec une pèlerine légère sans
dentèle,
Une sangle à une croix avec bout brodé.
Critères distinctifs :
Connaissance parfaite de l’Evangile
Savoir prier parfaitement en toute circonstance et
prodiguer en l’occurrence tous dévouements à l’égard des fidèles et malades
Esprit de discipline, sens de la hiérarchie et des
responsabilités.
Arrivé
à ce grade, le fidèle peut être orienté vers la branche des prédicateurs
c’est-à-dire des Leaders s’il a le don de prêcher. Le cas échéant, il sera, sur
proposition du Leader en charge de la paroisse et après avis favorable du
Comité Paroissial, consacré assistant Leader.
L’impossibilité
de comprendre tout le monde dans la hiérarchie des Leaders (c’est-à-dire des
prédicateurs) et la nécessité d’encourager les fidèles à progresser dans la
connaissance des Ecritures, ont suscité la création de l’Ordre des Doyens de
l’Eglise appelés Senior Alagbas.
Confirmation : En principe troisième onction.
Habillement :
Une robe de prière avec une pèlerine légère et ornée
de dentèle,
Une sangle à bout brodé frangée de jaune [et] de
trois croix.
Critères de choix :
Pouvoir parfaitement conduire le culte.
Connaissance parfaite de
Dévouement à l’égard des fidèles et malades.
Esprit de discipline et respect de l’autorité et de
la hiérarchie.
Pleins d’expériences, les Seniors Alagbas(3) sont remarquables par leur sagesse.
Confirmation : En principe plus de trois
onctions.
Habillement :
Robe de prière avec un surplus ample, jaune et orné
de dentèle,
Une sangle à trois croix, frangée de jaune,
Un chapeau tricorne de la même couleur que le
surplus.
Les Vénérables Seniors Alagbas sont au faîte de la
hiérarchie des Alagbas et contrairement aux Seniors Alagbas, ils ne doivent
plus changer d’ordre e y évoluer hiérarchiquement. En effet, cet ordre est
réservé aux anciens de l’Eglise qui n’ont pas évolué dans d’autres hiérarchies.
Ce sont d’honorables personnalités remarquables par leur intégrité, leur
droiture. Leurs expériences et leur sagesse, méritant ainsi le respect de tous
dans la paroisse. Ils prodiguent aux Comités paroissiaux les fruits de leurs
expériences et de leur sagesse.
Qu’est-ce
à dire ? Ecoutons Balaam le Visionnaire bien connu dans l’Ancien
Testament, nous défini ce mot : « Balaam leva les yeux et vit Israël
campé selon ses tribus. Alors l’Esprit de Dieu fut sur lui. Balaam prononça son oracle et dit :
« Parole
de Balaam, fils de Beor, Parole de l’homme qui a l’œil ouvert. Parole de celui
qui entend les paroles de Dieu. De celui qui voit la vision du Tout-Puissant.
De celui qui se prosterne et dont les yeux s’ouvrent » (Nombres 24 :
2-4).
Le Visionnaire est donc celui qui entend les paroles de
Dieu et qui les transmet aux hommes, celui qui est agité par l’Esprit de
l’Eternel.
En
effet, Dieu se laisse consulter par les homme. « Moïse prit la tente et la
dressa hors du camp à quelque distance. Il l’appela tente d’assignation et tous
ceux qui consultaient l’Eternel allaient vers la tente d’assignation qui étai
hors du camp » (Exode 33 : 7).
Des générations ‘d’agnostiques’ et de personnes
‘antichées’ de religion sont déroutées ; de vives discussions font rage
depuis des siècles. Depuis longtemps les philosophes se demandent où se trouve
Dieu. De leur côté , les théologiens évoquent des excuses pour son
« absence ». Mais devons-nous vraiment trouver des excuses pour
Dieu ? Il serait temps d’avoir une réponse franche !
En
effet, dans le passé, Dieu à maintes reprises, au cours de l’histoire, s’est
révélé à l’homme.
Adam
dut le premier être humain. Et Dieu s’est occupé de lui de façon très intime. Adam
connaissait Dieu comme nous connaissons nos parents. Toutefois, plutôt que de
suivre les ordres de son Créateur, Adam obéit à son propre raisonnement ;
il pécha. Immédiatement après cela, Adam et Eve se cachèrent loin de la face de
l’Eternel Dieu (Genèse. 3 :8).
C’est
donc l’homme qui se cacha de Dieu et on Dieu qui se cacha à l’homme.
Tout
au long de l’histoire, de siècle en siècle et de génération en génération
quelles que fussent les circonstances et les situations, chaque fois que Dieu
s’est révélé afin d’aider les hommes ou les nations, celles-ci ou ceux-là ont
toujours répudié Dieu.
L’une
des personnes marquantes, qui observait les commandement de l’Eternel pendant
cette première période s’appelait Abraham. Celui-ci fut l’ami de Dieu (Jacques
2 : 23). Dieu lui apparut fréquemment (Genèse 17 : 1 ; 18 :
1).
A
cause de son intégrité, Dieu choisit Abraham et tous ses descendants et en fit
le peuple élu de l’Eternel (Genèse 17 : 1-8 ; 22 : 15-18).
Plus tard, quelques 2.500 ans après la création, Dieu
commença à se révéler à son peuple choisi. Il promit de faire de ce peuple un
royaume de sacrificateurs, une nation sainte (Exode 19 : 5-6). Il voulut
donner aux Hébreux toutes les bénédictions imaginables y compris le privilège
d’avoir la demeure de l’Eternel parmi eux (Exode 15 : 17).
Si
incroyable que cela puisse paraître, après tout ce qu’ils avaient vu de leurs
propres yeux, les Israélites demandèrent : « l’Eternel est-il au
milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » (Exode 17 : 7).
Dans
toute sa gloire, Dieu répondit à cette question sur le mont Sinaï, « tout
le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette ; il voyait
les flammes de la montagne fumante » (Exode 20 : 18).
Mais
qu’est-il arrivé ? A ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait dans
l’éloignement. Ils dirent à Moïse : « Parle-nous toi-même et nous
écouterons. Mais que Dieu ne nous parle point de peur que nous ne
mourions » (Exode 20 : 18-19).
Ici
donc, l’homme demandait clairement à Dieu d’interrompre toute communication directe
avec le peuple. L’homme disait à Dieu de disparaître. Mais Dieu toute Bonté,
dans sa miséricorde, n’a pas voulu abandonner l’homme à ses desseins pervers.
C’est pourquoi, il accepta de se révéler dorénavant à
l’homme par l’intermédiaire de l’homme et c’est cet homme-là qu’on appelle
Visionnaire ou Prophète.
« L’Eternel dit à Moïse : ce qu’ils ont dit est
bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères, un prophète comme toi, je
mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui
commanderai. Si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est
moi qui lui en demanderai compte » (Deut. 18 : 17-19).
Cependant,
la maison d’Israël rejeta tous ceux qu’elle savait qu’ils étaient des prophètes
de Dieu.
Esaë
était l’un d’entre eux. Il déclara à Ezéchias que Dieu arrêterait les armées
assaillantes de l’Assyrie (II Roi 19). La nuit même, Dieu tua 185 000 hommes
qui portaient des armes (verset 35). Par la suite, une fois qu’Esaïe eut
invoqué l’Eternel, l’ombre du soleil recula de 10 degrés (II Rois 20 :
11).
Aucun
doute n’était possible quant à l’identité du Maître qu’Esaïe servait. Et
pourtant, quelques années plus tard, la tradition nous dit qu’Esaïe fut scié en
deux par son propre peuple (Hébreux 11 : 37).
De même
la maison de Juda rejeta les hommes de Dieu et à cet égard, elle surpassa
encore sa sœur Israël.
En
effet, Jérémie fut consacré et établit prophète alors qu’il était encore dans
le sein de sa mère. Bien qu’il fût toujours le point de mire des regards du
peuple, (révélant la volonté, la voie et les prophéties de Dieu. Que JUDA sut
que Jérémie étai son représentant, néanmoins, on se moquait de lui chaque jour
et chacun le raillait (Jérémie 20 : 7). Et tous les sacrificateurs,
les prophètes et le peuple conspirèrent pour le tuer (Jérémie 26 : 8).
Les
faits parlent clairement : à chaque stade de leur histoire Israël et Juda
se cachèrent de leur Dieu et le rejetèrent.
Des
siècles plus tard, l’Eternel Dieu se révéla à nouveau aux hommes. Il se changea
lui-même en un être humain, il devin chair et sang, donc mortel (Hébreux
2 : 14). Jésus-Christ a dû connaître les mêmes souffrances et tentations
que nous autres humains. Mais Jésus ne pécha point pour autant.
Si
étrange que cela puisse paraître, Jésus-Christ était le Dieu même de l’Ancien
Testament. L’Etre qui vit éternellement et qui était appelé YHVH ? Le Dieu
d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Ce fut lui qui créa l’univers (Jean 1 : 3)
(Ephésiens 3 : 9).
Il s’était promené avec Adam, il avait mangé avec Abraham,
lutté avec Jacob. Il parla à Moïse et veilla sur Israël (I Cor. 10 : 4).
Il est venu enseigner les lois divines, les lois qui
procurent le bonheur et l’abondance. Mais quelle fut la réaction des
gens ? Vous connaissez la réponse aussi bien que nous. Ils ont crucifié
Jésus-Christ. Le Dieu (qui s’est fait chair) « La lumière était venue dans
le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs
œuvres étaient mauvaises » (Jean 3 : 19).
Dieu
s’était-il découragé pour autant ? Non ! Il a toujours voulu demeurer
avec les hommes afin de nous éclairer et de nous diriger dans la bonne voie.
C ‘est pourquoi Dieu a décidé d’envoyer son Esprit Saint pour être avec
les hommes et alors avec les hommes qui veulent de lui afin qu’il demeure avec
eux jusqu’à la fin des temps.
« Dans
les derniers jours dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ;
vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et
vos vieillards auront des songes. »
« Oui,
sur mes serviteurs et sur mes servantes :
« Dans
ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. Je ferai
paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre.
« Du sang, du feu et une vapeur de fumée ».
« Le
soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang. Avant l’arrivée du jour du
Seigneur, de ce jour grand et glorieux. Alors quiconque invoquera le nom du
Seigneur sera sauvé » (Actes 2 : 17-21).
Cette
promesse est-elle faite aux anciens seulement ? ou bien est-elle seulement
réservée à telle communauté chrétienne de telle ou telle époque ?
Ecoutons
donc la déclaration magistrale de Pierre à cet effet :
« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ
pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
« Car la promesse est pour vous, POUR VOS ENFANTS, et
pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre
Dieu les appellera » (Actes 2 : 38-39).
Nous
pensons quant à nous que Dieu nous a appelés nous aussi, d’aussi loin que nous
soyons et nous a remis ce ministère et avec la même promesse. Et c’est pourquoi
l’Esprit de Dieu agit au milieu de nous par les miracles et les prodiges. ET
C’EST POURQUOI DIEU S’ADRESSE A NOUS PAR L’INTERMEDIAIRE de visionnaire qu’il
choisit dans nos rangs.
Comment
savons-nous que ces Visionnaires sont inspirés par Dieu ?
« Mais le prophète (ou visionnaire) qui aura l’audace
de dire en mon nom une parole que je ne lui aurais point commandé de dire, ou
qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète là sera puni de mort ».
« Peut-être
diras-tu dans ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Eternel
n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera
pas, ce sera une parole que l’Eternel n’aura point dite, c’est par audace que
le prophète l’aura dite : n’aie pas peur de lui. » (Deut. 18 :
20-22).
Aussi
demandons-nous à nos visionnaires d’annoncer leur oracle la main gauche tenant
une bible et la droite levée devant un crucifix et de prêter serment devant
Dieu et devant les hommes.
LORSQU’UN FIDELE EST FAIT VISIONNAIRE PAR L’ETERNEL (qu’on
le sache bien, cela ne fait l’objet d’aucun choix humain puisque c’est
inconsciemment que l’intéressé est agité par l’esprit de l’Eternel et tombe en
extase) le Prophète-Pasteur constate le fait, le nomme et le consacre à son
tout visionnaire ou « Woli » (Woly : mot yoruba
signifiant : voyant).
Si
le nouveau visionnaire avait été oint (sinon il porte une robe de prière
ordinaire) il a le droit de porter une robe de prière à col carré et une sangle
bleue marquée d’une croix).
Le
temps, l’assiduité dans le travail et l’expérience aidant, le Woli est appelé à
progresser, selon la voie que suit sa vision, soit dans la branche des
Wolijahs, soit dans celle des Wolileaders.
La
classe des visionnaires se subdivise en effet en deux grandes branches :
WOLIJAHS ET WOLILEADER.
C’est
la branche des surveillants des visionnaires. En effet, les Wolijahs contrôlent
l’esprit qui anime les visionnaires et mettent fin à leur vision lorsqu’ils le
jugent nécessaire.
La
branche des Wolijahs comprend quatre groupes hiérarchiques : Assistant Wolijah,
Wolihah, Senior Wolijah et Vénérable Senior Wolijah.
Le
Visionnaire ou Woli est en principe proposé à l’avancement par le Leader en
charge de la paroisse. Une fois le choix approuvé par le Comité paroissial et
le Prophète-Pasteur, celui-ci nomme et consacre le visionnaire Assistant
Wolijah.
Confirmation : En principe deuxième onction.
Habillement :
Robe de prière à col carré avec une légère pèlerine
sans dentelle.
Une Sangle bleue marqué d’une croix.
A
la suite de quelques années de travail consciencieux et assidu, de dévouement
aux causes de l’Eglise et de soumission à ses normes et coutumes, l’Assistant
Wolijah est promu et consacré Wolijah.
Confirmation : En principe 4ème
onction.
Habillement :
Une robe de prière à col carré avec une pèlerine
ample sans dentelle,
Un surplus blanc
Une sangle bleue marquée d’une croix.
Il
est comme le Senior Alagba, un doyen de l’Eglise. Outre la tâche de
visionnaire qui lui incombe de droit, le
Senior Wolijah doit connaître parfaitement
Le
Senior Wolijah est choisi parmi les Wolijahs les plus expérimentés.
Confirmation : En principe 4ème
onction.
Habillement :
Une robe de prière à col carré,
Une pèlerine ample et garnie de dentelle,
Un surplis blanc à dentelle,
Une sangle bleue, frangée et marquée d’une croix.
Le
Vénérable Senior Wolijah fait l’objet d’un choix judicieux du Révérend
Pasteur-Prophète lui-même.
La
proposition en est faite pour avis par les Comités paroissiaux au Comité
Directeur et au Comité Supérieur. En cas d’avis favorable, la candidature est
soumise à la souveraine approbation du Pasteur-Prophète.
Le Vénérable Senior Wolijah est au faîte de la hiérarchie.
Il fait partie des Pères de l’Eglise dont il est un grand dignitaire
remarquable par son expérience, sa sagesse, son sens aigu du devoir sacré qui
explique son immense dévouement aux causes de l’Eglise.
Le Vénérable Senior Wolijah, une fois arrivé à ce grade ne
peut plus s’orienter vers une autre classe que celle des visionnaires. En
particulier, il ne peut pas aspirer à l’Ordre des Evangélistes. En effet,
parallèlement à l’Evangéliste, le Vénérable Senior Wolijah joue au sein de
l’Eglise un rôle de nature différente certes, mais tout au moins d’une égale
importance.
Cependant,
lorsqu’il reçoit le don des songes et de leur interprétation, le Vénérable
Senior Wolijah peut rentrer dans la branche des Wolileaders et porter le titre
de Vénérable Senior Wolileader. Les deux grades en effet, s’équivalent
sensiblement, par ailleurs Wolijahs et Wolileaders se ressemblent apparemment
dans leur mode d’habillement. Toutefois, une légère distinction : tandis
que la sangle wolijah (et de ses supérieurs hiérarchiques) n’est marquée que
d’une croix, celle du Wolileader (et de ses supérieurs hiérarchiques) porte
trois croix.
Confirmation : En principe 5ème
onction.
Habillement :
Robe de prière à col carré,
Surplis bleu brodé de dentelle,
Sangle bleue, frangée de blanc et marquée d’une
croix,
Barrette tricorne de couleur jaune.
Le
Wolileader est tout comme le Wolijah surveillant des visionnaires.
Les
attributions et rôle sont conformes à ceux du Wolijah sauf que le Wolileader à
le don des songes qu’il peut parfaitement expliquer.
Aussi,
le Wolileader est-il un supérieur hiérarchique du Wolijah.
Choisi
comme le Wolijah parmi les visionnaires, il évolue comme ce dernier suivant
quatre ordres hiérarchiques : Assistant-Wolileader, Wolileader,
Senior-Wolileader et Vénérable Senio-Wolileader.
Tout
comme le Wolijah, le Wolileader ne peut pas accéder à un autre ordre que celui
des visionnaires, il ne peut en conséquence pas devenir Evangéliste.
Les Responsables de l’Eglise du Christianisme Céleste
appelés Leaders sont des fidèles dignes de confiance, ayant montré qu’ils
aiment l’Eglise et les gens. D’une conduite exemplaire, désireux de se
consacrer au service de Dieu, connaissant
Le Leader
soit être connu de tous les fidèles et se connaître lui-même sous le rapport du
travail.
Il
est le prédicateur de sa paroisse et sous cet angle, il annonce l’Evangile aux
païens. Il est placé parmi les païens pour faire arriver devant eux et près d’eux
l’Evangile de Jésus qu’ils ne se donneraient pas la peine d’aller chercher à
distance. Il est parfois placé dans un coin du pays où tout est encore dans la
noirceur des ténèbres du paganisme afin qu’il apporte la lumière du ciel dans
les villages et les hameaux. Comme disait (Esaïe 49 : 6) « Je
t’établis pour être la lumière des nations, pour porter mon salut jusqu’aux
extrémités de la terre ». Voilà son ministère, un ministère de toute
beauté sans doute, mais un ministère qui n’est pas de tout repos.
Aux
chrétiens qu’il a pu trouver sur place dans le coin du pays qui lui a été
confié et à ceux qu’il a pu former par un travail assidu et persévérant dans le
cadre de son ministère (conversion des païens), il doit prodiguer de
fructueuses instructions ou dans
Il
les instruit, c’est à dire qu’il leur explique les « choses de
Dieu », les mystères de l’Evangile et les devoirs du chrétien.
Il
nourrit ainsi et enrichit leurs âmes, soufflant à tous une foi ardente en
Jésus-Christ, suscitant en eux l’amour et la crainte de Dieu.
Il organise et dirige les cours biblique. Il peut solliciter
dans cette tâche la collaboration des Doyens (Alagbas) qui sont bien versés
dans la connaissance biblique et ceux-ci lui doivent cette assistance.
Il organise et dirige les classes de chants. Il peut
demander dans cette tâche la collaboration des Doyens (Alagbas) et des
Devanciers (Dèhoto) ceux-ci étant tenus de répondre à son appel.
Il prépare et conduit les cultes de la semaine et
peut en l’occurrence se faire aider des Doyens et Devanciers.
Il s’occupe de la propreté et de la sanctification
du Temple et des vêtements sacerdotaux et cela avec la collaboration des
Devancières et des Surveillantes de l’Eglise.
A côté de chaque temple se trouve une maison des
malades appelée « ABOGLO ».
Le Leader à la charge de veiller sur les malades tel
un Infirmier qui garde ses malades. Il a le devoir de les soigner en consultant
pour eux l’Eternel par le biais de la vision et en accomplissant à la lettre
toutes les directives de l’Eternel. Il n’invente rien mais il agit comme un
Infirmier qui applique strictement les traitements convenant à ses malades. IL
ne doit pas cesser de secourir ses malades par des prières réitérées. Pour
cela, il se fait aider par les Doyens (Alagbas), les Devanciers (Dèhoto) de
l’Eglise. Il s’adjoint la collaboration intime de son Wolileader ou Wolijah et
aussi de son équipe de visionnaire.
De plus, il surveille ses paroissiens et veille à
leur bonne conduite, afin de les reprendre quand il font ce qui est mal et de
les encourager quand ils font ce qui est bien ; il les dirige dans la voie
de Dieu ; il les aide à vaincre tentations et convoitises. Il s’efforce de
les amener à renoncer aux coutumes païennes qui sont encore attachées à leur
vie comme une gale qui ne veut pas disparaître.
Tout cela appelle un travail ardu, difficile mais
fructueux. Tout cela exige des efforts constamment renouvelés.
Enfin, le Leader est un modèle à suivre. Il est le
modèle du troupeau et doit en conséquence se montrer un modèle de bonnes œuvres
par un enseignement pur, une parole saine, une conduite irréprochable. IL
montre à tous les hommes ce qu’est le Christianisme en le représentant par les
paroles de sa bouche, en se faisant l’image vivante, visible de l’homme de Dieu
et du vrai chrétien : Voilà encore une de ses tâches. O combien lourdes
mais grandes et précieuses. O Leader ! ton ministère est grand et
précieux. Dieu t’a appelé à une tâche digne de louange. Considère ce que tu es,
mesure constamment l’ampleur et la grandeur des lourdes tâches qui t’incombent
afin de les accomplir en toute connaissance de cause, avec fidélité, avec soin,
avec amour.
La charge de Leader est gratuite.
Dans les grandes paroisses, le Leader en charge de
l’Eglise a droit à un logement pour lui-même et sa famille.
Il a le droit de percevoir la dîme sur les quêtes de
la semaine.
Il vend les bougies, l’encens et l’huile sainte et
le bénéfice de ces ventes lui servent dans ses besoins.
La maison du Leader en charge devant répondre adéquatement
aux exigences de ces fonctions doit être bâtie le plus près possible du temple
sans pour autant lui être confondue. C’est une image du devoir qui lui incombe
de se différencier des autres hommes, afin de vivre pour le service de Dieu.
Il a été mis à part, qu’il soit vraiment un homme à
part, qu’il se tienne à part afin d’être plus près des fidèles par un emploi
rationnel de son temps qu’il doit nécessairement détourner des choses vaines du
monde pour le consacrer à sa propre éducation, à l’éducation et au bonheur
véritable de ses paroissiens.
CRITERES ESSENTIELS DU CHOIX DES LEADERS :
Vu la charge dévolue à un Leader, celui-ci est
nécessairement choisi parmi les Doyens (Alagbas) les expérimentés et incontestablement
cultivés.
Outre sa connaissance parfaite de
L’Ordre des Leader comprend quatre groupes
hiérarchiques :
Confirmation : En principe troisième onction
Habillement :
Robe de prière ordinaire,
Surplis moyen sans dentelle,
Sangle à une croix et frangée de jaune.
Confirmation : En principe 4ème
onction.
Habillement :
Robe de prière à poignet mousquetaire,
Surplis moyen sans dentelle,
Sangle à trois croix et frangée de jaune.
Confirmation : En principe 5ème
onction.
Habillement :
Robe de prière à poignet mousquetaire,
Surplis blanc avec dentelle,
Sangle à trois croix frangée de jaune,
Barrette tricorne de même couleur que le surplis.
C’est parmi les Vénérables Senior Leaders que se
recrutent les Evangélistes.
Le Vénérable Senior Leader est discrétionnairement
choisi par le Révérend Pasteur-Prophète lui-même. En l’occurrence aucune
proposition ne peut émaner ni du Leader en charge ni du Comité
paroissial : le choix du Vénérable Leader relève exclusivement du pouvoir
discrétionnaire et de l’inspiration du Pasteur-Prophète.
Confirmation : En principe sixième onction.
Habillement :
Robe de prière à poignet mousquetaire,
Surplis jaune brodé de dentelle avec une bande de
toile bleue portée en bandoulière,
Sangle blanche frangée de jaune et marquée de trois
croix,
Barrette tricorne de même couleur que le surplis.
Une même paroisse peut compter plusieurs Leaders
mais seuls les Seniors Leaders, les Seniors Wolijahs ou Wolileaders et leur
supérieurs hiérarchiques ont le droit de s’asseoir dans le chœur tout autour de
l’Autel. Le reste des Leaders, gardent le premier rang de l’assistance avec les
Alagbas, les Seniors Alagbas pouvant s’asseoir juste après le chœur et dans une
position perpendiculaire à la nef.
Les femmes suivent les mêmes hiérarchies que les
hommes ; elles portent les mêmes habits que les hommes mais ne peuvent pas
suivre l’ordre des Leaders.
Ils sont exclusivement recrutés parmi les Vénérables
Seniors-Leaders par le Pasteur-Prophète qui définit, détermine leurs
attributions et rôles et procède le cas échéant à des délégations de pouvoir
habilitant l’Evangéliste à accomplir des actes relevant des prérogatives du
Révérend Pasteur : baptême, Sainte Cène.
Confirmation : En principe plus de 6 onctions
Habillement :
Robe de prière à poignet mousquetaire,
Surplis jaune, assez long et sans dentelle,
Sangle blanche frangée de jaune avec trois croix à
chaque extrémité.
Barrette de la même couleur que le surplis.
Confirmation : Plus de 6 onctions en principe.
Habillement :
Soutane blanche,
Surplis assez long, largement fendu par devant, de
couleur jaune,
Bande de toile bleue portée en bandoulière,
Sangle blanche frangée de jaune avec trois croix à
chaque extrémité et trois croix en escaliers au centre,
Barrette de la même couleur que le surplis.
Confirmation : En principe plus de 6 onctions.
Habillement :
Soutane blanche,
Surplis bleu assez long, largement fendu par devant,
de couleur jaune,
Bande de toile bleue portée en bandoulière,
Sangle blanche frangée de jaune avec trois croix à
chaque extrémité et trois croix en escaliers au centre,
Barrette de la même couleur que le surplis.
Ce
chapitre s’adresse à tous les Responsables d’Eglise depuis la hiérarchie des
Leaders, Wolijahs, Wolileaders jusqu’à celle des Evangélistes et Pasteurs.
Le Pasteur est une personnalité religieuse jouissant des
prérogatives et des rangs d’un grand dignitaire dans l’Eglise du Christianisme
Céleste.
C’est
un homme qui annonce l’Evangile du Seigneur Jésus-Christ.
Il
reçu la charge d’être la bouche de Dieu parmi les autres hommes, répétant ce
que le Seigneur et les Apôtres ont dit, ce qui a été conservé dans
Voilà le fondement de la carrière de Pasteur. C’est un
berger, un de ceux que Saint Paul exhortait en disant : « Prenez
garde à vous-mêmes et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a
établis évêques pour paître l’Eglise du Seigneur qu’il s’est acquis par son
propre sang » (Ephésiens 4 : 11).
C’est un brave homme, l’ami de tout le monde, des païens
et des chrétiens, des chefs et des sujets. Il doit surpasser les autres par sa
sagesse, sa culture, son utilité. Il est le serviteur des hommes, ne faisant
pas acception des personnes, les aimant tous. Sa première préoccupation, c’est
évidemment de leur donner l’évangile de Jésus. Il est le conseiller de tous.
Les
Pasteurs vivent dans les choses élevées, saintes et bienfaisantes de Dieu.
Leurs pensées et leurs desseins ont pour but final les intérêts de Dieu. Ils imitent
Jésus, ils le suivent. Leur personne et leur temps sont remplis de Jésus et de
son service. « Ils n’ont pas de plus grande joie que d’apprendre que leurs
enfants marchent dans la vérité » (III Jean 4).
Ils
doivent éviter de faire leur travail avec formalisme et duplicité. Ils doivent
se montrer vrais chrétiens dont le cœur est pur, exempt de tout mauvais
sentiment. Ils doivent être francs, zélés, pleins de foi, d’amour,
d’intelligence, communiant toujours avec leur maître, observant soigneusement
l’exemple de Jésus, remplis qu’ils sont de Saint-Esprit.
Aussi,
le ministère des Pasteurs présente-t-il beaucoup de difficultés. Leur tâche est
lourde et assez pénible. Ils doivent contribuer à la culture des fidèles et
prêter leur assistance à tout nécessiteux quelle que soit sa tendance
religieuse. Cette tâche est d’autant plus pénible qu’ils doivent parfois savoir
trouver des solutions adéquates à divers problèmes essentiellement délicats en
particulier ceux d’ordre psychologique et moral.
Quand ils essaient de relever ceux qui sont tombés, ils
ressemblent à un médecin qui met ses mains dans les blessures purulentes, mais
ils doivent être fermes. C’est pour cela que les Pasteurs doivent prendre
conscience de l’importance de leur rôle, toujours s’examiner, s’aiguiser afin
de ne jamais perdre leur capacité de réussir. C’est pour cela que les Pasteurs
doivent apprendre le métier de Pasteur, alors que déjà ils l’exerce.
Ces
mots de Louis Pasteur doivent leur servir de devise : « Regarder en
haut, apprendre au-delà, chercher à s’élever toujours ».
Saint-Paul
a dit : « Soyez mes imitateurs, comme moi-même, je suis celui du
Christ » (I Cor. 11 : 1).
Ah !
Pasteurs mes frères, redoutez l’orgueil, et gardez-vous des tentatives de
l’autorité et de l’esprit de grandeur. Répétez-vous sans cesse la
recommandation de Saint-Pierre : « Paissez le troupeau de Dieu qui
est sous votre garde…, non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en
partage, mais en étant les modèles du troupeau » (I Pierre 5 : 2-3).
Que
doivent faire les Pasteur pour avoir prestige et autorité ? Ils doivent se
rendre dignes du titre de « homme de Dieu ». On respecte le Pasteur
qui est respectable.
Ils doivent être saints, c’est-à-dire faire le bien et ne
pas faire le mal. « Que leur ‘Oui’ soit ‘Oui’, et que leur ‘Non’ soit
‘Non’ » (Math. 5 : 37).
Ils
doivent être justes dans leurs jugements et dans leurs louanges, dans leur
réprimandes, et dans leurs éloges. Ils doivent être impartiaux. Qu’il n’y ait
aucune iniquité quand ils parlent des gens, quand ils proclament les
commandements de Dieu et les devoirs des chrétiens.
De caractère agréable, abordables et sympathiques, alliant
harmonieusement fermeté et souplesse, ils doivent en toute circonstance agir,
comme le dit Kant, de façon à considérer l’humanité en eux-mêmes et en la
personne d’autrui non pas comme un moyen mais toujours comme une fin.
Le
Pasteur doit être l’ami, non le certaines personnes mais de tous. Qu’il veille
à ce que, quelle que soit la chose dont on parle, il puisse dire son opinion en
toute liberté de cœur, sans faire acception de personnes, sans être lié par son
amitié pour certaines personnes ou par les sentiments de reconnaissance pour
des cadeaux qu’il aurait reçus. Que sa familiarité avec les gens ne nuise pas à
son ministère.
Toutes
ces considérations s’accordent pour indiquer une seule et grande chose, à
savoir que le Pasteur doit s’efforcer d’être tel « Que Jésus fasse voir en
lui le premier toute sa longanimité pour tous ceux qui croiront en lui pour la
vie éternelle » (Tim. 1 : 16).
En
définitive, on a confiance dans le Pasteur dont la conduite est bonne, et on
suit son exemple. C’est là sa supériorité et c’est là le vrai ministère.
Comme
disait Paul à Tite, « Toi Pasteur Montre-toi toi-même un modèle de bonne
œuvre, en donnant un enseignement pur, digne une parole saine, irréprochable
afin que l’adversaire soit confus, n’ayant aucun mal à dire de toi » (Tite
2 : 7-8).
Ces
conseils s’appliquent non seulement aux Pasteurs mais aussi à tous responsables
de l’Eglise.
Grand
dignitaire de l’Eglise, le Pasteur doit par sa conduite et son comportement,
servir de modèle et d’exemple vivant au troupeau amour et respect.
C’est
pour ces raisons que Saint-Paul disait à Timothée : « Veuille sur
toi-même et sur ton enseignement parce qu’il serait pénible pour toi que tu
doives te condamner toi-même, puisque toi qui juges les autres tu fais les
mêmes choses qu’eux ».
Les
Pasteurs doivent en conséquence avoir constamment présents à l’esprit les
points essentiels du Règlement intérieur de l’Eglise.
« Ne
sois pas adonné au vin » (I Tim. 3 : 3).
Nous devons en effet, nous méfier du pot de bière ou de
vin ou de toute autre boisson enivrante qu’offrent les amis lorsqu’on leur rend
visite. L’habitude des boissons enivrantes conduit aux excès de toutes
sortes : excès de table, bavardages inutiles, plaisanterie déplacées,
médisances et calomnies etc….
La
bouche sacrée du Pasteur, faite pour dire les « choses de Dieu » et
sauver les hommes ne doit pas être profanée en disant des mensonges, des
calomnies, des sottises ou des impuretés.
Peut-on
avoir confiance en un Pasteur qui ne sait pas tenir sa langue en bride ?
Le
Pasteur doit donc éviter le plus possible les bavardages inutiles, les visites
inutiles. Cela n’exclut pas les visites d’ailleurs recommandées qu’il rend dans
le cadre de son ministère à ses paroissiens pour s’intéresser à leur vie et à
leurs problèmes.
Le Pasteur doit être nécessairement sociable afin que les
gens n’hésitent pas à l’aborder pour lui faire partager leurs soucis, lui
exposer leurs problèmes dans l’espoir qu’il les aiderait à trouver des
solutions heureuses à ces problèmes.
Mais,
le Pasteur doit être très prudent dans le choix de ses familiers et relations
et suivre en l’occurrence les conseils de Saint-Paul aux Corinthiens :
« N’ayez pas de relations avec les impudiques, n’ayez pas de relations
avec quelqu’un qui se disant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou
outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur » (I Cor. 5 : 10-11) et
Saint-Paul conseillait même de ne pas manger avec un tel homme.
Les
amitiés dont les Pasteurs doivent se garder, ce sont celles avec les femmes.
Toutefois, les femmes sont des personnes bonnes et sans fautes.
Dans
l’Eglise, dans les affaires de Dieu, ce sont des vaillantes. Elles ont dans la
société chrétienne beaucoup de sagesse et une très belle influence. Néanmoins
cette règle subsiste : un homme ne doit pas se lier avec une femme ».
Or, les Pasteurs sont tenus de parler avec tout le monde,
avec les hommes, avec les femmes, avec les vieux, avec les jeunes. Alors que
faire pour être en sécurité ? nous proposions ce conseil d’un missionnaire :
« Quand une femme vient à un devancier de l’Eglise pour un entretien
religieux, qu’ils s’associent en dehors de la maison, là où ils peuvent être
vus, mais pas entendus. Ou bien qu’ils se tiennent dans la maison, mais en
laissant la porte ouverte ».
« quand
la porte est fermée, Satan entre, quand la porte est ouverte, Satan n’entre
pas ».
Les
Pasteurs doivent éviter le favoritisme et les préférences. Comme écrivait
Saint-Jacques : « Que votre foi en notre Seigneur Jésus-Christ soit
étrangère à toute acception de personnes » (Jacques 2 : 1).
L’Homme
sage regarde tous les hommes d’un même œil et d’un même cœur.
Ils
doivent œuvrer afin que le nom de Dieu ne soit pas blasphémé parmi les païens à
cause de ses ouailles. Par conséquent, ils doivent écouter attentivement
Saint-Paul : « Ceux qui pêchent, reprends-les devant tous, afin que
les autres aussi éprouvent de la crainte » (I Tim. 5 : 20).
Quoi
qu’il en soit, que les Pasteurs parlent modérément des bruits de péché qui
circulent car soupçon n’est pas conviction. Ils doivent suivre avant de se
prononcer la recommandation de Saint-Paul : « Ne reçois point
d’accusation si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins » (I Tim.
5 : 19).
Il est
bon que chaque paroisse du district soit connue de son Pasteur qui doit plus
particulièrement s’intéresser le cas échéant à chaque paroissien. En
conséquence, il doit accepter la visite que lui fait un chrétien pour lui
parler des affaires de son âme. De plus, lui-même doit rendre visite à ses
paroissiens et surtout les assister autant que possible pour les empêcher de
tomber dans le péché.
Il
a le droit de gronder, de critiquer, d’exhorter en cas de nécessité
« Reprends, censure, exhorte avec toute douceur, et en instruisant »
(II Tim. 4 : 2).
Mais
il doit s’appliquer à mêler la louange à la critique, les félicitations aux
reproches.
De même qu’il faut exposer le mal pour qu’il finisse, de
même il faut montrer le bien pour qu’il augmente. En effet, quand un homme fait
le bien et qu’on ne le remarque pas, il se lasse et croit travailler en vain.
Mais celui à qui on dit : « cela va bien, bon et fidèle
serviteur, tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup »
(Math. 25 : 21-23), celui-là est encouragé et content, il naît en lui un
regain de zèle et de fidélité pour les bonnes œuvres.
Au
sujet des rapports des Pasteurs avec les païens, écoutons ce que disait
Saint-Paul : « Le serviteur de Dieu doit avoir de la condescendance
pour tous…, être doué de patience ; il doit redresser avec amour les
adversaires dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à
la connaissance de la vérité, et que revenus à leur bon sens, ils se dégageront
des pièges du diable qui s’est emparé d’eux pour les oumettre à sa
volonté » (Tim. 2 : 24-26).
Enfin, la chose essentielle, c’est que les Pasteurs
doivent aimer les païens, qu’ils aient pitié d’eux et qu’ils leur fassent
sentir cet amour, car l’amour chaché ne sert à rien. Ensuite, qu’ils usent
d’une grande patience envers eux. Qu’ils les aident dans leurs difficultés,
qu’ils les visitent quand ils sont malades et les consolent dans leurs
tristesses, qu’ils ne s’écartent pas d’eux en les considérant comme des
endurcis, des incirconcis, des calomniateurs, des médisants.
Qu’ils
ne s’éloignent pas d’eux parce que eux les méconnaissant, les évitent, les
maudissent, etc….
Qu’ils
reconnaissent qu’ils sont des hommes de Dieu placés au milieu d’eux pour les
instruire, les sauver, en suivant les exemples et les préceptes de Jésus. Si
Jésus s’appelait « Fils de l’homme » le Pasteur devrait s’appeler le
frère des hommes.
Les
Pasteurs doivent toujours savoir mettre en pratique les belles leçons de
Jésus-Christ. « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent,
faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous
maltraitent et qui vous persécutent » (Mat. 5 : 43-48).
Réaffirmons ici une fois de plus ce que nous avions eu
l’honneur d’écrire en son temps dans le « J.O.D. » et dans la
« Croix » : « Nous sommes respectueux des croyances de nos
concitoyens et considérons tous ceux qui croient en un Jésus-Christ comme nos
frères en Christ, en tant que tels, méritent notre admiration ».
Pour être Pasteur, on n’en est pas moins un citoyen de son
pays, on n’est pas pour autant soustrait aux devoirs nationaux. Le Pasteur au
contraire les accepte et les accomplit en véritable patriote. Il s’impose par
ailleurs le devoir de montrer que le chrétien est un citoyen conscient,
éclairé, et qui répand partout les bienfaits du Christianisme.
Le
Pasteur a nettement conscience de ses droits et devoirs de citoyen. De même
qu’il est prêt le cas échéant à revendiquer ses droits (les libertés
individuelles entre autres) de même, il accomplit fidèlement ses devoirs
vis-à-vis de
Sa
personne et sa vie sont entièrement mise au service de
Le
Pasteur d’un district doit régulièrement entreprendre des tournées de prise de
contact avec chaque paroisse de son district. Il donnera l’exemple en prêchant
le long de ces tournées.
Il
est le serviteur de Dieu et l’imitateur de Jésus, par conséquent, il doit faire
briller sur les paroisses le soleil du bienfaisant Christianisme Céleste.
a)
Les Pasteurs sont placés à la tête de chaque
district (le district correspondant en principe au Département) : autant
de Départements administratifs autant de districts.
Au fur et à mesure donc de l’évolution de l’Eglise,
chaque district aura son Pasteur.
Dans l’administration de son district, le Pasteur de
district travaille sous les ordres directs du Pasteur-Prophète Fondateur. Tous
les Pasteurs de district sont directement responsable devant le Pasteur
Fondateur.
b)
La charge de Pasteur de district est gratuite
Le Pasteur baptise les fidèles de son district et
contresigne les livrets de baptême signés de l’Evangéliste.
De même, il distribue la communion aux fidèles de son
district, préside ans son district aux cultes d’Action de grâce, fête des
moissons, ventes de charité, entouré des Evangélistes du district et aux côtés
du Pasteur-Prophète.
Il collecte les frais de baptême, de cérémonies
d’onction concernant les fidèles de son district, récupère les deniers du culte
ou « classes », prélève la dîme sur les recettes diverses de chaque
paroisse de son district et les verse au Pasteur-Prophète qui lui accorde une
ristourne équivalant au tiers de la collecte.
Dans le cadre de leur ministère, les Pasteurs de
district reçoivent chez eux les fidèles et tous intéressés qui en éprouvent le
besoin.
Tout
comme celle du Leader en charge d’une paroisse, la maison du Pasteur sera
construite à part sur un terrain consacré à l’Eternel. Cette construction sera
l’œuvre de tous les fidèles du district. Cette maison sera propriété
indivisible de l’Eglise du Christianisme Céleste et non de la famille du
Pasteur.
De
préférence, cette maison sera construite à côté du temple d’une paroisse
choisie par le Pasteur après avis du Comité directeur et approbation du
Pasteur-Prophète Fondateur.
Il
y a une loi qui lie tous les serviteurs de l’Eglise (Leaders, Pasteurs, etc.)
en vertu de laquelle ce qui est construit ou planté sur le terrain de l’Eglise
appartient à l’Eglise. Quand le titulaire s’en va, il le laisse à son
successeur.
Lorsqu’un
terrain ou un bien est acquis à titre onéreux ou gratuit par l’Eglise, les
Leaders, Pasteurs ou tout autre responsable intéressé n’en a que la jouissance.
Nous
savons que dans certains pays, les Pasteurs et Prêtres sont liés par les vœux
du célibat et que certains Pasteurs de diverses églises préfèrent le célibat au
mariage et pourtant vivent en toute pureté, aussi leur rendons-nous ici les
hommages les plus mérités.
Cependant,
à l’instar de Saint-Paul, nous n’hésitons pas à affirmer qu’un Pasteur du
Christianisme Céleste doit être marié (I Timothée 3 : 2).
Il
est bon que le Leader ou le Pasteur soit marié. C’est bon pour lui-même et
c’est bon pour l’Eglise et c’est un exemple pour les païens.
Cependant,
et dans ce domaine précis, nous n’avons pas mis un accent particulier sur ce
sacrement délicat. Il nous semble superflu de faire peser sur nos membres le
joug d’un vœu difficile à tenir et non obligatoire.
Le
Pasteur ou le Leader ou le chrétien doit vivre dans la justice et la prière. Il
doit bien élever ses enfants, les instruire par de bonnes paroles et de bons exemples,
le réprimander, les pousser à l’obéissance. Il doit s’efforcer de bien
gouverner sa maison, en se tenant sans cesse devant Dieu et en disant :
« Me voici avec les enfants que tu m’as donnés » (Hébreux 2 :
13) et « Quant à moi et à mes enfants, nous servirons l’Eternel »
(Jos. 24 : 15).
Sur
ce point, « Ecoutons Saint-Paul : « Il faut dit-il qu’il dirige
bien sa propre maison et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une
parfaite honnêteté, car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison,
comment prendrait-il soin de l’Eglise de Dieu ? » (I Tim.3 : 4-5
et 12).
Cela
se passe de commentaire.
En effet, il serait déplorable d’avoir à constater que les
beaux enseignements qu’un homme prodigue à l’Eglise sont aux antipodes de ceux
qu’il met en pratique chez lui. Ne serait-ce pas en faisant apporter de l’eau
au moulin de ses propres détracteurs ?
Comment
le Pasteur osera-t-il mettre les fidèles en garde contre l’adultère quand
lui-même s’amuse à commettre des délits d’adultère ?
Comment
luttera-t-il contre les calomnies et médisances s’il ne sait pas maîtriser sa
langue, s’il oublie trop souvent que : « Ta langue est ton lion, si
tu le lâches il te mord et blesse ton prochain ».
Comment
saura-t-il redresser les coléreux quand lui-même s’énerve à tout propos ?
Par contre, chez eux les Pasteurs ont besoin d’aides
précieuses, ces aides, ce sont leurs femmes. Aussi Saint-Paul déclare-t-il à ce
sujet : « Les femmes des serviteurs de l’Eglise doivent être
honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses » (I Tim.
3 : 11).
Il
est expressément recommandé (Noblesse oblige) aux Pasteurs, leurs femmes leurs
enfants de même qu’aux Leaders et divers Responsables de l’Eglise de marcher
fidèlement dans la voie de Dieu.
L’ordre des Pasteurs comprend deux catégories :
A. - L’Assistant Pasteur(5)
Les
Pasteurs sont choisis parmi les Evangélistes les plus expérimentés. Eminemment
versés dans les Ecritures Saintes ; auxiliaires directs du
Pasteur-Prophète et responsables devant lui, ils doivent avoir, entre autres
qualités, assez d’instruction et de culture pour diriger et superviser les
Ecoles du Christianisme Céleste établies dans leur district.
Confirmation : En principe plusieurs onctions
Habillement :
Soutane blanche,
Surplis violet, assez long et sans dentelle,
Sangle blanche frangée de jaune avec trois croix à
chaque extrémité et trois croix en escaliers au centre,
Barrette de la même couleur que le surplis.
Habillement
Soutane blanche,
Surplis violet, assez long avec une légère pèlerine
ornée de dentelle blanche,
Barrette de la même couleur que le surplis,
Même sangle que l’Assistant Pasteur.
Fondateur de l’Eglise du Christianisme Céleste, il en
est l’autorité suprême.
Tous les ordres émanent de lui et convergent vers
lui.
Il est de droit le Président du Comité Supérieur de
l’Eglise et du SYNODE.
Tous les Pasteurs de district sont responsables
devant lui et lui rendent fidèlement compte de leurs activités et de la vie de
leurs paroisses.
Le Pasteur-Prophète est assisté d’un Conseil privé
et d’un Secrétariat particulier discrétionnairement choisi par lui-même.
Son remplaçant sera désigné au moment
opportun, par lui-même selon la puissance du Saint-Esprit.
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(3) Par suite d’un travail assidu et du don de prêcher, le Senior Alagba, sur proposition du leader en charge peut être consacré dans la hiérarchie des Leaders par le Prophète Pasteur. Dans ce cas, alors que le devancier Alagba devient Assistant-Leader, le Senior Alagba est directement fait Leader avec la possibilité d’évoluer rapidement vers le grade de Senior-Leader.
(4) Il importe de rappeler que les Vénérables Senior Leaders (tout comme les Vénérables Alagbas, Wolileader en ce qui concerne leurs Ordres respectifs) sont au faîte de la hiérarchie de l’Ordre dignitaire de l’Eglise du Christianisme Céleste, ils sont les pairs de l’Eglise et méritent à ce titre le respect de tous.
(5) Pasteurs et Evangélistes doivent en principe marcher pieds nus.
(6) Idem.