LES ŒUVRES DU CHRISTIANISME CELESTE
Le Christianisme Céleste est basé
sur la Bible
Tout le monde peut-il lire et
comprendre la Bible ?
Le Christianisme Céleste à pour
chef Jésus-Christ
Le Christianisme Céleste possède le
don de guérison
Le Christianisme Céleste baptise
Le Christianisme Céleste célèbre la
Sainte Cène
Le Christianisme Céleste célèbre le
mariage
Le Christianisme Céleste assure les
obsèques de ses membres.
Celui
qui ne connaît pas
« Souvenez-vous
que le livre le plus philosophique, le plus populaire, le plus éternel, c’est
l’Ecriture Sainte » - Victor Hugo.
« Celui
qui ne connaît pas
« Repentez-vous
donc et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés, afin que des
temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie
celui qui vous a été destiné, JESUS-CHRIST que le Ciel doit recevoir jusqu’aux
temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé au commencement par
la bouche des Saints Prophètes ». (Actes 3 : 15-21).
Erasme
écrit : « Le but le plus élevé du renouvellement des études
philosophiques sera d’apprendre à connaître le simple et pur Christianisme dans
Celui
qui ne connaît pas
« L’Evangile
de Christ est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ».
(Rom. 1 : 16). Nous ne pouvons pas nous fier à la parole d’un individu ou
d’un groupe d’individu ; ils peuvent être dans l’erreur. La seule façon de
savoir que nous ne sommes pas aveugles et que nous ne suivons pas des guides
aveugles, c’est de faire comme les Béréens qui examinaient chaque jour les
Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact (Actes 17 : 11).
Personne ne peut le faire à notre place, c’est une question de responsabilité
individuelle.
«
« Ainsi,
la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de
Jésus
a dit : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous
affranchira » (Jean 8 : 32).
«
Aussi,
le Christianisme Céleste fait-elle sienne la prédication de la parole de Dieu
par
Assurément !
C’est d’ailleurs le livre le plus simple. On dit à juste raison qu’il est
sublimement simple et simplement sublime. Point n’est besoin d’être docteur en
Théologie.
Puisque
les choses révélées sont à nous, pourquoi donc ne devons nous pas nous en
approprier ? On entend souvent dire : «
De
quel double sens et de quelle interprétation s’agit-il ? Il n’y en a pas à
notre connaissance.
Prenons
par exemple, un passage biblique et voyons si tout le monde ne peut pas le
comprendre.
Dans
Exode chapitre trois, versets un et deux, nous lisons : « Moïse
faisait paître le troupeau de Jéthro son beau-père, Sacrificateur de
Madian ; et il mena le troupeau derrière le désert et vient à la montagne
de Dieu, à Horeb. L’Ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu et le
buisson ne se consumait point ».
Y
a-t-il quelque chose de plus clair et de
plus simple ? Voyons encore un autre passage dans l’Evangile de Marc,
chapitre 12, versets 18 à 25. « Les Sadducéens, qui disent qu’il n’y a
point de résurrection, virent auprès de Jésus, et lui firent cette
question : Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : « Si le
frère de quelqu’un meurt, et laisse une femme, sans avoir d’enfants, son frère
épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait sept
frères. Le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité. Il en fût de
même du troisième. Et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la
femme aussi. A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ?
Car les sept l’ont eue pour femme ».
Jésus
leur répondit : « N’êtes-vous pas dans l’erreur parce que vous ne
comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu ? Car, à la
résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes
de maris, mais ils seront comme des anges dans les cieux ».
Nous
pensons que c’est clair et il faut comprendre comme tel. Il s’agit là des
hommes qui ne prendront plus de femmes, ni les femmes de maris après la
résurrection car ils seront comme des Anges. Mais si nous nous mettons à
interpréter les Ecritures à notre façon, à sonder les choses secrètes ou à
parler où
« Car
il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ;
mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréable, ils se donneront une
foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la
vérité et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses,
supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton
ministère » (II Timothée 4 : 2-5).
Il
n’y a pas question d’accommodation ni de re-ajustage. C’est même défendu.
« Je déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce
livre : si quelqu’un y ajoute quelque chose. Dieu le frappera des fléaux
décrits dans ce livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des
paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la
vie et de
L’apôtre
Jean déclare en substance « quiconque va plus loin et ne demeure pas dans
la doctrine de Christ n’a point Dieu ! Celui qui demeure dans cette
doctrine a le Père et le Fils » (II Jean 9).
Et
maintenant, pouvons-nous comprendre
C’est
pourquoi nous prêchons le Christ ressuscité. Tous les êtres humains sont
imparfaits et rien de ce qui est humain n’est parfait. Lorsque nous essayons
d’adorer selon les principes humains notre culte est vain. « C’est en vain
qu’ils m’honorent en enseignant des préceptes qui sont des commandements
d’hommes » (Mat. 15 : 9).
Jacques
Lefèvre d’Estaphes s’écriait un jour : « le temps viendra bientôt où
Christ sera prêché purement et sans mélange de traditions humaines : O
Evangile ! Fontaine de l’eau qui jaillit en vie éternelle, quand
règneras-tu dans toute ta pureté ? Quand Christ sera-t-il tout en
tous ?
L’Eglise
du Christ, gouvernée par le Christ, conduite par le Saint Esprit est bâtie sur
un fondement parfait et solide.
Ne
pensez-vous pas que Dieu ait effectivement donné au gouvernement de son Eglise
tous les éléments nécessaires et suffisants ? « Et Dieu a établi dans
l’Eglise premièrement des Apôtres, secondement des Prophètes, troisièmement des
Docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons
de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues » (I
Corinthiens 12 : 28).
Aussi
le Christianisme Céleste marche-t-il dans la voie des prophéties.
Certains
s’étonnent qu’on parle encore de Prophéties ou de visionnaires en plein 20ème
siècle. D’aucuns prétendent que c’est du spiritisme ou de la magie. Les plus
extravagants parlent de fétichisme ou de mysticisme.
Or,
c’est tout simplement la manifestation du Saint Esprit au milieu de l’Eglise du
Christ. La prophétie est un des dons du Saint Esprit distribué selon sa
volonté. N’est pas prophète qui veut !
Voyons
à la lumière des Ecritures si ce don est resté seulement au stade de
Dans
la lettre de Saint-Paul aux Corinthiens chapitre 12, verset 7 à 11, donc bien
après
« Or,
à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune, en
effet, à l’un est donné par l’Esprit une parole de sagesse, à un autre une
parole de connaissance selon le même Esprit ; A un autre la foi par le
même Esprit, à un autre, le don des guérisons par le même Esprit, à un autre le
don d’opérer de miracles, à un autre, la prophétie, à un autre le discernement
des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre
l’interprétation des langues ; un seul et même Esprit opère toutes ces
choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut ».
Le
même Paul écrit ailleurs : « Recherchez la charité ; aspirez
aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. Celui qui
prophétise parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. Celui qui
parle en langue s’édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l’Eglise »
(Cor. 14 : 1-4). Encore plus loin, il écrit : « Par conséquent,
les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les
non-croyants ; la prophétie au contraire, est un signe, non pour les
non-croyants, mais pour les croyants. Si donc dans une assemblée de l’Eglise
entière, tous parlent en langues, et qu’ils surviennes des hommes du peuple ou
des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? Mais si tous
prophétisent et qu’il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il
est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont
dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu et publiera
que Dieu est réellement au milieu de vous » (I Cor. 14 : 22-25).
De
même dans Ephésiens chapitre 4 verset 10 à 15, Paul écrit ; « Celui
qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin
de remplir toutes choses. Et il a donné les uns comme Apôtres, les autres comme
prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme Pasteurs et
docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et
de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à
l’unité de la foi de la connaissance du fils de Dieu, à l’Etat d’homme fait à
la mesure de
Ceci
se passe de commentaire car les lettres parlent d’elles-mêmes. D’ailleurs un
écrivain a écrit avec raison : « Le meilleur moyen d’échapper à un
danger, c’est de le connaître ».
Chers
frères, pourquoi restez-vous donc à l’écart pour juger ? Pourquoi donc
blasphémer contre le Saint Esprit ? Pourquoi aimeriez-vous consulter les
devins, les charlatans, les médiums, lorsque Dieu se laisse consulter ?
« Cherchez
l’Eternel pendant qu’il se trouve. Invoquez-le tandis qu’il est près. Que le
méchant abandonne sa voie et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il
retourne à l’Eternel qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas
de pardonner » (Esaïe 55 : 6-7).
« Aujourd’hui,
si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 4 : 7).
En effet,
l’ordre de Jésus-Christ aux apôtres est formel : « Allez, prêchez et
dites : le royaume des cieux est proche ; guérissez les malades,
ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons, vous avec reçu
gratuitement, donnez gratuitement » (Mat. 10 : 7-8).
Et
nous lisons aussi dans Marc, chapitre 16, verset 17 à 18 :
« Voici
les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils
chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront des
serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de
mal ; Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront
guéris ».
Il
est donc certain que cet ordre ne se limitait pas seulement aux apôtres, mais à
tous ceux qui croiront à l’Evangile du Seigneur.
Aussi,
selon l’ordre que nous avons reçu au cours de notre vision, nous aussi nous
prêchons la parole et nous guérissons les malades au nom de Jésus-Christ en
leur imposant les mains.
Certes,
nous ne nous glorifions pas d’être des guérisseurs divins. Loin de nous cette
idée, mais nous guérissons au nom de JESUS-CHRIST. Et c’est d’ailleurs un don
qui est accordé à tous les anciens de l’Eglise du Christ.
Ecoutons
Saint-Jacques, y mettre un sceau divin : « Quelqu’un parmi vous
est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la
joie ? qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il
malade ? qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient
pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur : la prière de la foi
sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des
péchés il lui sera pardonné » (Jacques 5 : 13-15).
Y
a-t-il guérison ? Ecoutons quelques extraits de l’allocution prononcée le
7 juin 1970 devant plusieurs invités de marque et de nombreux frères en Christ
venus de tous les bords par le Sénior Leader S. OLUBI lors d’une fête
anniversaire de notre paroisse d’Akpakpa-centre à Cotonou. « Nombreux sont
ceux qui s’interrogent » et s’interrogeront longtemps sur notre Congrégation
qui a dépassé le stade de secte pour devenir une vraie religion.
« Pour
certains, notre religion est l’agrégat d’anarchistes en mal de miracles ;
pour d’autres, c’est le Club de magiciens, de sorciers, d’ensorceleurs et
d’illuminés passé maîtres en impostures ; les moins méchants parlent de
renégats ou d’apostats ».
« Nous
ne sommes ni renégats, ni apostats, ni illuminés, ni magiciens, ni sorciers, ni
imposteurs ; nous avons l’honneur d’être des chrétiens fatigués de
recourir à des pratiques extra-chrétiennes pour affronter satan et ses
suppôts ». Et le Senior Leader de poursuivre : « Avant notre
conversion au Christianisme Céleste, nous étions de ceux-là qui bien que
chrétiens pratiquants retournent en cas de difficultés à l’orgie, c’est à dire,
soit chez le charlatan, chez le grand marabout ou l’envoûteur du quartier pour
nous aider à sortir de nos difficultés. Ces aigrefins qui vivent aux dépens de
notre manque de foi en notre créateur, nous imposaient toutes sortes
d’humiliations aux pieds de leurs idoles. Or nul ne peut servir deux maîtres à
la fois. Nous ne pouvons honnêtement nous réclamer chrétiens et nous prosterner
devant les idoles. Cette pratique est formellement condamnée par le
Christ ». Puis l’honorable Leader d’ajouter : « Malgré les
attaques, les injures, les moqueries et les railleries de toutes sortes (le
Christ a passé par les même creuset) nous sommes très fiers d’appartenir au
Christianisme Céleste qui a tout changé en nous ».
« Fini
donc cette peur panique de l’influence satanique ; fini le commerce avec
les charlatans, fini le trafic de poulets, de moutons qui engraissent à nos
dépens ces imposteurs de charlatans et sorciers. Fini le maraboutage et les
amulettes ».
« Tout
ce que nous demandons, c’est le droit à l’existence ainsi que la liberté de
nous laisser adorer notre Dieu selon notre conscience. Car nous préférons lui
obéir que de rechercher la faveur des hommes ».
Tout
cela se passe de commentaire.
Oui,
il y a guérison et nous nous glorifions de Jésus qui l’accorde sans acception
de personne. Cependant, le Christianisme Céleste ne se substitue pas aux
hôpitaux et nous n’empêchons pas les malades d’aller consulter les médecins
dont nous reconnaissons l’efficacité. Néanmoins, nous accomplissions aussi
notre mission et ne pouvons refuser aux nécessiteux le bénéfice d’un don
gratuitement reçu de Dieu.
Nous
avons reçu gratuitement, et nous le donnons gratuitement. Nous vous invitons
tous donc : « Vous tous qui avez soif, venez au eaux, même celui qui
n’a pas d’argent, venez, achetez et mangez, venez achetez du vin et du lait,
sans argent, sans rien payer. Oui, vous sortirez avec joie, et vous serez
conduits en paix : les montagnes et les collines éclateront d’allégresse
devant vous, et tous les arbres de la campagne battront des mains » (Esaïe
55 : 1 et 12).
En
effet, pour entrer dans cette Eglise, il existe une loi parfaite. Le Chef de
l’Eglise dit : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé,
celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16 : 16).
Jésus
dit encore : « Allez, faîtes de toutes les nations des disciples, les
baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ». (Mathieu 28 :
18).
Comment
procédons-nous à ce baptême si formellement ordonné par Jésus-Christ? Est-ce
par aspersion ou par immersion ? Il nous suffira de mettre en évidence les
exigences bibliques pour le baptême afin de voir clairement comment le
pratiquer.
Le baptême biblique exige l’eau: «Alors Pierre
dit : Peut-on refuser l’eau de baptême à ceux qui ont reçu le Saint Esprit
aussi bien que nous? (Actes 10 : 47).
Le baptême biblique exige beaucoup d’eau :
« Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu’il y avait là
beaucoup d’eau, et on y venait pour être baptisé » (Jean 3 : 33).
Le baptême biblique exige une descente dans
l’eau : « Il fit arrêter le char ; Philippe et l’Eunuque
descendirent tous deux dans l’eau et Philippe baptisa l’Eunuque » (actes
8 : 38).
Le baptême biblique exige une sortie de l’eau :
«Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux
s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une Colombe et venir sur
lui » (Math. 3 : 16).
« Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du
Seigneur enleva Philippe, et l’Eunuque ne le vit plus » (Actes 8: 39).
Le baptême biblique exige un ensevelissement.
« Ignorez-vous
que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est en sa mort que nous
avons été baptisés ! Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême
en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du
Père de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Rom.
6 : 3-4).
Le baptême biblique exige une résurrection.
« En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la
conformité à sa mort, nous le seront aussi par la confirmé à sa résurrection.
Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du
péché fut détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Rom.
6 : 5-6).
« Ayant
été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et
avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des
morts » (Colossiens 2 : 12).
L’ASPERSION
NE S’ACCORDE DONC PAS AVEC L’IMAGE BIBLIQUE DU BAPTEME, C’EST POURQUOI NOUS
FAISONS LE BAPTEME PAR IMMERSION. Nous baptisions donc nos fidèles dans l’eau,
en les immergeant dans l’eau et en les émergeant de l’eau. Ils sont ainsi
ensevelis avec Christ par le baptême et ressuscités avec lui par la foi en la
puissance de Dieu qui a ressuscité Christ des morts.
Si
vous désirez recevoir la rémission de vos péchés, être lavé de vos péchés,
revêtir le Christ, être sauvé, il vous faut comme un croyant pénitent être
enseveli avec Christ dans les eaux du baptême.
Chers
frères, permettez-nous de vous encourager : « Et maintenant que
tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le
nom du Seigneur » (Actes 22 : 16).
Mais
ne vous y trompez pas. Avant de recevoir le baptême, il faut accepter Christ.
En effet, celui qui se convertit fait une confession de foi très pure et très
simple. Cette confession est identique à celle-ci (Actes 8 : 37) :
« Philippe dit : si tu crois de tout ton cœur, cela est possible.
L’Eunuque répondit : Je crois que JESUS-CHRIST est le fils de Dieu. Il est
évident que sans la foi en Christ, le baptême au nom de Jésus n’au aucune
valeur ».
Et
si vous acceptez Christ, il faut faire table rase du passé. Il vous faut vous
dépouillez de votre ancienne vie afin de surgir de l’eau comme par une
résurrection avec le Christ en nouveauté de vie.
Aussi,
enseignons-nous la sainteté chrétienne : « Que toute amertume, toute
animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie et toute espèce de
méchanceté disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les
autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a
pardonnés en Christ » (Ephésiens 4 : 31-32).
Nous
demandons à ceux qui en possèdent de jeter leurs gris-gris ou idoles.
« Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire
idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu » (Ephésiens
5 : 5).
« Autrefois
vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumières dans le Seigneur. Marchez
comme des enfants de lumières ! Car le fruit de la lumière consiste en
toute sorte de bonté, de justice et de vérité ».
« Examinez
ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux œuvres
infructueuses des ténèbres ; mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux
de dire ce qu’ils font en secret ; mais tout ce qui est condamné est
manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière »
(Ephésiens 5 : 8-13).
Nous
demandons à nos fidèles de s’abstenir des boissons enivrantes et du tabac.
« C’est
pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du
Seigneur ».
« Ne
vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez au contraire,
remplis de l’Esprit » (Ephésiens 5 : 17-18).
« C’est
assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en
marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du
manger et du boire, et les idolâtries criminelles » (I Pierre 4 : 3).
Voici,
frères, les jours sont très difficiles, c’est un temps où il faut mettre plus que
jamais notre confiance et notre espoir en Dieu, sous peine de sombrer dans le
désespoir et l’abattement du monde sans Dieu.
Que
faire ? C’est la question que posèrent, angoissés, à Pierre, le jour de
Certes,
il est difficile de s’éloigner de sa première éducation religieuse, même si
cette éducation est erronée. Mais quand on a vu et compris son erreur, il faut
changer aussitôt. Nous devons abandonner l’erreur dès que nous la constatons.
En effet, Paul, le grand Prédicateur du monde nous avait demandé d’être son
imitateur. « Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur
ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous » (Phil. 3 :
17).
« Soyez
mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (Cor. 11 : 1).
Evidemment
Paul excellait de zèle pour le judaïsme. « Pour moi disait-il, j’avais cru
devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. C’est ce que
j’ai fait à Jérusalem. J’ai jeté en prison plusieurs saints, ayant reçu ce
pouvoir des principaux sacrificateurs et, quand on les mettait à mort, je joignais
mon suffrage à celui des autres. Je les ai souvent châtiés dans toutes les
synagogues, et les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux,
je les persécutais même jusque dans les villes étrangères » (Actes
26 : 9-11).
Mais,
quand Paul sut la vérité, il changea aussitôt. Il n’a consulté ni la chair ni
le sang. Il n’a point eu d’hésitation. Il se fit baptiser aussitôt. Il
abandonna ainsi la religion de ses pères et s’engagea de lui-même dans la
religion chrétienne.
Il
faut vivre en toute bonne conscience devant Dieu. Nous devons être élevés dans
la connaissance des Ecritures. « C’est une puissance de Dieu pour le salut
de quiconque croit » (Rom. 1 : 16).
Pour
qu’un culte soit agréable à Dieu, deux éléments sont essentiels. Jésus lui-même
les expose dans Jean chapitre 4, verset 24. « Dieu est Esprit ; et il
faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité ».
Aussi,
c’est dans une communauté de cœur, unis dans un même esprit et dans un même
sentiment que nous adorons le Seigneur.
Pour
être plus simples et nous rapprocher de l’état que nous espérons, avant
d’entrer dans la maison de Dieu, nous mettons une robe de prière. Elle est en
toile blanche.
« Après
cela je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne
pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute
langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau revêtus de robes
blanches, et des palmes dans leur mains » (Apoc. 7 : 9).
Outre la robe de prière, les femmes portent une
coiffe de la même toile. « Je veux, cependant, que vous sachiez que Christ
est le Chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est
le Chef de Christ. Tout homme qui pie ou prophétise, la tête couverte,
déshonore son Chef. Toute femme au contraire, qui prie ou qui prophétise, la
tête non voilée, déshonore son Chef : C’est comme si elle était
rasée » (I Cor. 11 : 3-5).
Egalement, avant d’entrer dans la maison de
l’Eternel, nous enlevons nos chaussures.
« Dieu
dit à Moïse : n’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le
lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte » (Exode 3 : 5).
Notre
culte d’adoration consiste à prier, à lire des Psaumes, et à chanter des cantiques
spirituels.
« Entretenez-vous
par des Psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et
célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur. Rendez continuellement
grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur
JESUS-CHRIST, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de
Christ » (Ephésiens 5 : 19-20).
Ensuite, nous prêchons la parole de Dieu dans
Puis nous rompons le pain.
En
effet, le repas du Seigneur fait partie intégrante du culte chrétien. Il nous
permet d’obéir à notre Seigneur.
« Ensuite,
il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit et leur
donna, en disant : ceci est mon corps, qui est donné pour vous ;
faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper et la
leur donna, en disant : cette coupe es la nouvelle alliance en mon sang,
qui est répandu pou vous » (Luc 22 : 19-20).
Nonobstant,
la distribution du repas du Seigneur n’est pas laissée à l’avantage de tout le
monde. Elle fait l’objet des attributions des Pasteurs et des Evangélistes.
Plus tard, elle s’étendra aux Leaders c’est-à-dire les responsables des
Assemblées de l’Eglise.
Enfin nous faisons la quête pour permettre aux
chrétiens de donner selon leurs moyens.
L’offrande
aussi fait partie intégrante du Culte chrétien. En effet, les premiers
chrétiens donnaient généreusement.
« Pour
ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez vous aussi, comme je
l’ai ordonné aux Eglises de
« De
même que vous excellez en toutes choses, en foi, en paroles, en connaissance,
en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte
d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour
donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de
votre charité » (II Cor. 8 : 7-8).
Ainsi
le culte est terminé et nous nous livrons le cas échéant à des réjouissances
devant Dieu. Cette réjouissance qui se fait au milieu de chants, de musique et
de danse, s’accompagne des dons de remerciements. En effet, certains parmi nous
témoignent publiquement des bienfaits du Seigneur à leur égard, qu’il s’agisse
de santé recouvrée, de biens matériels acquis ou de dons spirituels obtenus.
« Justes, réjouissez-vous en l’Eternel ! La louange sied aux hommes
droits. Célébrez – l’Eternel avec la harpe, célébrez-le sur le luth à dix
cordes. Chantez-lui un cantique nouveau, faites retentir vos instruments et vos
voix » (Ps. 33 : 1-3).
Le
mariage(1) est une institution civile et religieuse
servant d’organe de paix et de civilisation dans les familles et la nation.
Néanmoins, son manquement ne doit pas empêcher les hommes d’adorer Dieu. Car le
Bon Dieu ne fait pas acception de personnes.
C’est
pourquoi, nous acceptons au sein de notre religion monogames et polygames. En
effet, nous pensons que le contact avec la vérité évangélique rendra meilleurs
aussi bien les uns que les autres. Car prétendre que la fidélité au vœu de
mariage est essentielle alors que la plupart des mariés vivent en concubinage
notoire avec d’autres femmes nous semble une hypocrisie.
Oui,
il semble que nous outrageons dangereusement Dieu QUI NE NOUS OBLIGE PAS A
FAIRE DEVANT LUI UN VŒU mais qui en tient jalousement compte dès lors que
nous-même nous nous engageons délibérément. « Si tu t’abstiens de faire un
vœu, tu ne commettras pas un péché. Mais tu observeras et tu accompliras ce qui
sortira de tes lèvres, par conséquent les vœux que tu feras VOLONTAIREMNT à
l’Eternel ton Dieu et que ta bouche aura prononcée » (Deut. 23 :
22-23).
Ce
mariage religieux que nous avons institué s’adresse à tous les membres de bonne
volonté capables de tenir leur vœu car l’Eternel a dit : « Lorsque un
homme ou une femme fera un vœu à l’Eternel ou un serment pour se lier par un
engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti
de sa bouche » (Nombres 30 : 3).
C’est
donc pourquoi nous tenons à ce que tout membre du Christianisme Céleste qui, de
propos délibéré, optant pour ce sacrement contracte un mariage devant
l’Eternel, respecte son engagement sous peine d’être exclus(2).
Ceci
n’est pas un sacrement mais une solidarité agissante entre les membres d’une
même famille. Nonobstant, nous tenons à éclaircir l’opinion publique sur cet
état de choses.
En
effet, certains, et c’est peut-être leur façon de discréditer notre religion,
ou leur manière de lutter contre nous, disent que nous abandonnons nos morts ou
plutôt que nous ne leur réservons que des obsèques dignes de chiens. Ceux-là ne
sont que des persifleurs.
Nous
affirmons sans crainte d’être démentis, que depuis près de 25 ans que notre
religion est née, nous n’avons pas encore connu plus de sept décès dans nos
rangs.
Ceux-là
et assurément leur famille en témoigneront, ont été dignement ensevelis.
Néanmoins,
nous rappelons aux esprits mal intentionnés que certains malades sont dirigés
en extremis dans un état critique et désespéré, vers nos églises dans l’espoir
d’une éventuelle guérison miraculeuse. A la mort de ceux-ci qui ne se
contentent d’ailleurs pas de nos seules prières et recommandations (ils
continuent en cachette à recourir aux choses occultes de leur croyance) nous ne
nous occupons pas, cela va sans dire, de leurs obsèques pour la simple raison
qu’ils n’appartiennent pas à notre religion, et leurs corps, le cas échéant,
sont remis à leur famille.
Il
importe de rappeler en l’occurrence que ce n’est pas nous qui guérissons mais
Dieu au non de son fils Jésus-Christ par notre intermédiaire. Et Dieu est libre
de guérir qui il veut !
Nous
pensons avoir expliqué avec force détails sans chercher à paraphraser
« L’obéissance
vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la
graisse des béliers » à dit Samuel au roi Saül.
Tel
est le lot que nous avons reçu de par l’Eternel pour faire progresser le Christianisme
Céleste dans le monde, à commencer par nos frères africains.
Réussirons-nous ?
L’avenir le prouvera.
« Nous
t’avons fait connaître, O homme ce qui est bien et ce que l’Eternel
demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde,
et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Michée 6 : 8).
C’est
aussi un cri de ralliement que vous avez entendu, un appel pressant pour le nom
de Christ, pour l’autorité de Christ, pour la pureté de Christ, et de son
Eglise.
Cher
lecteur, si tu n’es pas chrétien, essaie, efforce-toi de le devenir : aie
foi en Jésus-Christ, parie que Christ existe !
Accepte
et reçois le baptême en Christ pour la rémission de tes péchés.
Si
tu es chrétien que Dieu t’aide à le demeurer par ta ferveur et ta fidélité dans
l’amour et l’adoration du Christ.
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